Un whisky? Oh juste un doigt! Pas de whisky d'abord? [PV Elexis & Jessica]

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La rencontre avec le docteur Sinclair avait rendu les choses beaucoup plus simples pour moi. Le faite de rencontrer un scientifique aussi rapidement me rendait optimiste pour la suite, sa connaissance sur cette planète et ces habitant tous aussi scrupuleux les uns que les autres m’annoncer un avenir radieux. Cependant un dernier obstacle s’offrait à moi en cette si belle soirée, car en tant que scientifique, discuté avec un prêtre relevé de loin de l’imaginaire et encore plus lorsqu’il s’agit de diner chez lui-même. Il fallait donc que je me montre compréhensif, mais aussi et surtout persuasif dans mes arguments.

Depuis mon retour et mon étonnement devant les engins qui pavanait dans le hangar, celui ou j’avais rencontré mes deux invités, je m’étais afféré aux cuisines. En tant que français je me devais de présenter à ces femmes l’étendu de mes talents culinaires, réputé dans ma paroisse quand je fus jeune, l’intérêt pour le mélange des saveurs m’avait toujours fasciné. Cependant après moultes réflexion, j’en viens à conclure qu’un poulet curry sauce maison bien sûr accompagné d’une portion de riz serait des plus approprié.

Je m’affairais donc dans ma tâche, pendant que l’heure tournait. Au bout de quelques temps, le rangement auquel je m’étais appliqué dès mon arrivé ne ce voyait plus. La cuisine était souillé et désordonné au point que j’en perdis du temps quand à la recherche de mes ustensiles. Néanmoins, et Dieu m’en tient pour témoin, je parvins à terminé ce repas qui paraissait sublime. Je n’avais pas donné d’heure pour le rendez vous ni le lieu mais ce fut un oubli volontaire de ma part. Une expérience test afin de mieux cerner ces personnes encore mystérieuses à mon égard.

Je revêtis mon plus bel Aune, somptueux d’un noir éclatant. Sobre, parfait, je me reposais enfin quand j’entendis une sonnerie. Satisfait je m’avançais donc vers la porte le sourire au lèvre et le regard vif. Je me retournai vivement afin de voir si rien ne manquait, l’appartement était propre comme à son habitude, la table était décoré et magnifique. Non, j’étais sur, rien ne manquait si ce n’est les deux personnes derrières la porte.

J’ouvris donc !

« Ah ! Je t'attendez, entre, entre, mette toi à ton aise. Je suis soulagé de te voir. » Dis-je en faisant un immense sourire à Jessica Cannon.

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Jessica, qui se trouvait seule à l'entrée des quartiers, eut l'air déconcertée par le sourire excessivement large du prêtre. Elle avait l'impression d'avoir affaire à un père de famille nombreuse un soir de Noël. Elle observa la pièce au dessus de l'épaule de l'homme. Cela ressemblait à une maison... Bien plus confortable que les baraquements mercenaires.

- J'y crois pas... Vous comptez construire une cathédrale ou quoi...?!

La jeune fille renifla, puis entra. Elle était du genre bourrue, c'était facile à deviner. La rouquine n'avait même pas prit la peine de se changer, et conservait sa tenue de mercenaire. Sa patronne n'avait pas l'air d'être arrivée.

- Elle classe des machins, des échantillons de je sais pas quoi, un truc de grosse tête... Elle arrive.

L'artilleuse s'était affalée sur une baquette. Encore heureux que ses bottes ne soient pas sales...

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Le comportement de mon invité était des plus grossier, nonobstant j’en étais malheureusement habitué. Cette femme adoptait la conduite même d’un garçon manqué et du parfait soldat. Insubordonné, mal polie, sans gêne bref chacun de ses traits me laissait perplexe quand à ses capacités guerrières.

Pendant ce temps, je me trouvais toujours devant le seuil de la porte ébahi par la stupeur de madame Cannon, une cathédrale ? Mais enfin, la luxure est un grave péché ! Cet appartement m’a été acheté par la délégation catholique et protestante en signe de remerciement… Comment refusé… Indigné... je répondit.

« Une cathédrale dîtes-vous ! Mais enfin mon enfant la luxure fait parti des 7 péché capitaux ! » Je marquai une courte pause avant de reprendre.

« Mais je vous si gré de m’en faire remarquer, j’irais me repentir dès votre dép… » A peine eu-je terminé de parler que celle-ci pénétra dans mon appartement pour enfin aller s’affaler sur la banquette. Quelle ingratitude !

« Madame ! » Ma patience était à bout… mais je devais tenir, ma mission divine en dépendait. « Voulez vous visitez ma très grande cathédrale ! » Enchainais-je ironiquement pour me ratraper. « Ou peut être préféré vous un remontant ? »

La mercenaire n’avait pas prit la peine de se changer, mes attentions d’offrir un sublime repas ainsi que de me vêtir de mes plus belles ouailles me paraissait en ces instant si saugrenu… J’en étais dépité, cependant je me risquais à tenir la conversation avec cette… femme… Car le docteur Sinclair semblait arriver d'un moment à l'autre.

Mais d’un autre côté, por otro lado, comme disais très bien mon père St Raul Peregrino, la franchise de cette dame allait me faciliter la tâcher. Et puis, j’avais beau m’avouer désespéré devant ce comportement aussi éloquent, je m’en doutais. Ainsi son réputé les mercenaires.

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Sinclaire s'éclaircit la voix pour indiquer sa présence. Elle n'était arrivé qu'à quelques pas après Jessica. Cette dernière, comme toujours, se faisait remarquer sans peut-être même s'en douter...
La scientifique paru bien maussade. Sans doute le travail l'avait-il lassée. Cependant, elle restait éternellement étincelante.

- Nous voici au complet, monsieur Jésabel. J'espère ne pas vous avoir fait trop attendre...

Elexis, bien qu'immobile, avait l'allure d'une aristocrate. Elle avait échangé sa combinaison de sortie contre un habit de même couleur, et tout aussi... particulier.

[ HRP: Bac blanc terminé :D ]

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Jessica fit grise mine. Elle n'aimait pas les réunions. Non seulement, elle s'endormait toujours avant la fin, mais en plus, elle n'avait rien à dire. Qu'est-ce qu'une guerrière sous contrat peut bien fabriquer dans ce genre de dîner?
La rousse vit passer le docteur Sinclaire, sans vraiment la regarder. Jessica fixait le vide devant elle, et affichait une expression boudeuse.

Au moins, elle allait pouvoir manger. Mais combien, ô combien elle aurait préféré boire à en rouler sous la table...!

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Le Docteur Elexis sinclair se montrait enfin. Toujours aussi bizarrement attifé qu’auparavant mais le principal était fait. Je n’étais plus seul avec cette mercenaire trop irrespectueuse pour avoir mon respect et mon attention. D’ailleurs, cette dernière avait totalement ignoré mes questions et suggestions visant à améliorer cette atmosphère des plus tendus. Aussi je regrettais vraiment sa venue qui allait dégagé autour de sa personne une aura néfaste à la bonne entente et à la collaboration.

Alors ni une ni deux je me mit à parler en saluant le Docteur déjà présent.

« Bonsoir, vous voilà pile à l’heure mon enfant, néanmoins je craint que votre mercenaire ne soit à sa place ici car je crois deviné que les soirées de beuverie sont pour elle un Eden qui lui manque déjà. Le goût et la raffinerie de cette soirée seront donc trop fade et inutile. N'est ce pas?

Aussi je ne vous en tiendrez pas rigueur si vous disparaissez mademoiselle. Allea jacta es comme on dit. »

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Les pupilles de Jessica se dilatèrent d'une manière étrange, puis la jeune guerrière se retourna aussitôt:

- C'est pas des blagues?!

Pour sûr, la rouquine n'allait pas se faire prier! Ni une ni deux, elle était debout et faisait face aux deux personnes présentes. Puis, sans prévenir, elle sembla perdre tout son enjouement. Ses bras redevinrent mous, et son visage reprit une expression fade.

- Nan, on me paye pour rester...

Jessica retomba mollement dans le fond du fauteuil. Apparemment, il y avait des choses plus importantes que l'alcool, notamment l'argent nécessaire à en acheter...

Invité

Le docteur s'était attendu depuis le début à une légère incompréhension entre les deux personnages... Un homme de foi et une mercenaire. Évidemment, Jessica n'allait pas s'amuser, et Jésabel risquait de voir sa patience mise à rude épreuve. Il valait mieux éviter cela...

- Si la perspective d'une longue discutions vous tracasse, mademoiselle Cannon, ne vous retenez pas. Vos ronflements risquent de nous déranger...

Sinclaire s'avança un peu plus, et laissa la voie libre à sa vigile. Celle-ci partie, il ne manquait plus qu'à commencer...

Invité

Comme je m’en étais douté, cette dernière partie sans même m’adresser un regard, même pas un mot aussi petit fussent-il comme…. Au revoir tout simplement. Non… rien… qu’avais-je bien pu faire à cette mercenaire ? Avais-je été impolie ? Irrespectueux ? Toujours en était-il que je me retrouvais en tête à tête avec cette femme, ce docteur qui au combien pouvais s’avérer utile.

Nonobstant, je m’efforçais de ne pas montrer ma vexation et ma mauvaise humeur. Aussi je souriais au Docteur qui venait d’arrivé.

« Poulet curry accompagné de riz ainsi qu’une immense mousse de chocolat en dessert. Voila de quoi régaler la plus mauvaise des langues ! Allons… Allons mon enfant asseyez vous, je refuse de parler le ventre vide. »

J’avais servi un peu de vin se mariant bien avec le plat, la mercenaire une fois parti avait grandement allégé l’atmosphère. Je retrouvais ma bonne humeur, le sourire jusque là faux devenais enfin le véritable reflet de ma personnalité.

Invité

Si SinTEK était majoritairement composée de femmes, il fallait bien admettre que peu d'entre-elles avaient l'expérience de la cuisine. Au laboratoire, les repas étaient constitués de conserves et d'aliments sous vide, conçus par l'industrie elle-même. La nourriture était certe artificielle, et n'avait pour ainsi dire que peu de goût, mais était prévue pour donner aux travailleuses une énergie redoutable. Certains affirmaient d'ailleurs que les employées de SinTEK ne dormaient qu'entre deux et trois heures par nuit...

C'est pourquoi le docteur Sinclaire ne pouvait qu'apprécier une trêve gustative de temps à autre. Elle se demandait toutefois comment le prêtre était parvenu à faire parvenir les denrées sur Pandora. Il n'y avait pas moyen de cultiver grand chose...

- On dit pourtant que la gourmandise est un vilain péché, mon père... dit-elle finalement, au moment de se mettre à table. La femme ajouta en souriant:

- Je vous écoute, monsieur Jésabel. En quoi ma compagnie peut-elle vous être utile?

» Elexis Sinclaire, la rose venimeuse...
» Juste une petite suggestion