Débarquement du Dr Sawyer

Quasiment 6 ans c’était écoulé… Je n’en revenais pas, toujours pas. Cela faisait déjà presque un jour que nous avions débarqués pourtant, j’avais juste l’impression d’avoir dormi une nuit et de m’être simplement réveillée le lendemain matin… Mais 6 ans quand même ! Époustouflant… Ne pouvant pas rester en place, je fus une des premières dehors bien que j’avais encore l’impression de sortir d’une anesthésie. Qu’est-ce qu’on pouvait avoir l’air ridicule avec ces masques, mais mieux vaut éviter le suicide. La présence de ces soldats me gênait fortement d’ailleurs, que faisaient-ils là ? Il avait pourtant été dit que seuls les scientifiques devaient être là ? Bref je n’allais pas fouiller mon nez dans ce genre d’affaire dès mon arrivée. Une fois dans les bâtiments, nous pouvions retirer nos masques, largement plus pratique.
Cet endroit était une vraie fourmilière, au sens propre et figuré d’ailleurs. Tout circulait dans tout les sens, si bien que ça m’en avait donné le tournis… Je n’avais qu’une hâte, intégrer mon Avatar. Voyant tout ce remue ménage, je me sentais assez seule. Bon après tout, qu’est-ce que je pouvais en avoir à faire ? Mon regard arrêta de se porter sur le bitume et il se leva vers le ciel. C’était exactement comme si une bourrasque m’avait emporté, et pourtant mes pieds ne se dérobèrent pas. J’en pris plein la vue, et c’était vraiment le cas de le dire. D’immenses arbres se présentaient à la lisière du bitume et des tristes bâtiments gris. Même si je n’avais qu’un masque à oxygène, j’eus bien l’impression d’avoir pris un grand bol d’air frais. Mais la réalité repris son cours et un homme m’interpella alors ;

- Mlle Kyutsuki ! Mlle Kyutsuki !
- Ca se prononce Kyoutsouki bon sang !, fis-je dans sa langue
- Oh, veuillez m’excuser alors… Fit-il penaud
- Ce n’est rien. Que se passe-t-il ?
- Ah ! Euh, voici les formulaires concernant Pandora, les règles de vie dans le site militaire, et un plan détaillés du site.
- Je vous remercie.
- Il n’y a pas de quoi Mlle Kyutsuki !

Et ben voilà quand ils veulent ils peuvent réussir à le prononcer correctement mon nom … ! Bref, j’ouvris le document qui devait me servir de guide officiel et fut très surprise de voir que le papier était encore d’actualité ici… Apparemment, on m’avait conviée à rencontrer le Dr Anderson Sawyer dans le laboratoire afin que nous rencontrions nos Avatar… Enfin ! Cette nouvelle me fit le sourire aux lèvres, j’allais enfin voir à quoi je ressemblerai ! Bien Mizu, on se calme et on prend ça avec sérieux. Après tout le sérieux ça me connaissait, étant assisté au Président. D’ailleurs, mon regard se porta sur ma tenue actuelle… J’avais encore celle que l’on m’avait demandée de porter pour le départ de la navette… Un affreux tailleur prune, suivit d’une jupe coupé droite et des talons me faisant souffrir atrocement les pieds. Vivement que je puisse me changer, cette tenue me donnait l’impression d’avoir un balais dans le … Dans les fesses. D’un pas clopinant et bruyant, j’entrepris ma marche en direction de ce fameux laboratoire… Bien, d’après les informations ils n’étaient pas encore totalement finit, il leur faudrait encore une semaine quasiment avant d’être utilisable… Tant pis, je ferai connaissance avec le reste de l’équipe en attendant.
Après seulement une dizaine de minutes de marche –sous la torture des talons- j’étais enfin arrivée devant le laboratoire. Cet endroit semblait sinistre et à la fois mystérieux. Les lumières, les tableaux de contrôle remplit de multiples boutons dont on ne soupçonnera même pas une seconde leur utilité… Bref, on aurait plus dis un théâtre de science fiction, ou un parc d’attraction pour gosse qu’autre chose. Mais l’endroit était assez confiné, j’avais juste l’impression d’avoir perdu tout contact avec l’extérieur, comme si nous étions seulement 6 pieds sous terre. Était-ce dû au fait qu’il n’y avait pas de fenêtre menant à l’extérieur ? Sûrement.
Je pris l’aise de zieuter au travers de la grande vitre qui donnait vue sur le laboratoire du rendez-vous. Il n’y avait encore personne ? Ma montre m’indiqua tout simplement que j’étais largement à l’avance… Ah quelle maligne je fais parfois ! Il n’y avait pas un chat, juste le bruit des machines qui ronronnaient et les corps des Humanoïde flottant dans un liquide fluorescent bleuté.
Ce spectacle m’attira tel un aimant, ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais répondre… Mon cerveau ne me répondait plus, je marchai tout autour de ces drôles de bocaux, cherchant le mien. Après seulement une minute et demi, j’avais trouvé le bocal, il se trouvait sur le fond de la salle –du moins en rapport à ma position. Son corps flottait dans ce liquide transparent, et ses cheveux ondulaient le long de son dos, mais à mon avis, ils seront raides une fois dehors. Ma main se posa sur le couvercle de verre. Ce corps qui serait le mien était juste là devant moi, et il me fascinait. Le corps était inerte, sans âme et esprit. J’observais ses traits avec stupeur, la ressemblance était quand même frappante. C’est dans ce genre de moment que je loue les génies de la génétique. Fabuleux !

- Meytri’ka… Fis-je en Na’vi

Ce nom m’étais venu à l’esprit lorsque mon regard s’était posé sur elle. En réalité, c’était l’équivalent de mon nom « Neuvième goûte de lune » en Na’vi. Au moins, ça ferait peut-être une barrière en moins pour pouvoir les approcher ? De sûr les Omaticaya seront plus accueillant en raison de Jake Sully. Mais les autres peuples ? Ça n’allait pas être du gâteau, j’en suis certaine. Ne voyant toujours personne, et ayant trouvé un robinet avec de l’eau chaude, je pris une tasse, la lava du bout des doigts et me fit une infusion d’un thé qui étais resté dans mon sac. Mes lèvres se portèrent au liquide chaud et sucré, ah, il était encore bien bon !
Un siège inoccupé se trouvait plus loin… Ben tiens, je vais me mettre à l’aise en les attendant. Tout en sirotant ma boisson, j’observai Meytri’ka… Et je m’imaginais déjà dedans, sautant d’arbre en arbre et pouvant respirer à pleins poumons ! Le rêve quoi. Le temps semblait devenir long… Mais il y eu du mouvement dans la pièce. Cinq personnes aux environs entrèrent dans un brouhaha. Je restai sur ma chaise, et seul d’un entre eux -le plus jeune- semblait m’avoir vu. Dedans le lot se trouvait Evan et Han, deux pilotes d’Avatar à qui j’avais enseigné les rudiments de la langue Na’vi sur terre. Et d’après ce que j’avais entendu, le Dr Sawyer était parmi eux. C’était celui avec une béquille qui boitait un peu. Mh ? Que lui était-il arrivé ? Bref, ce ne sont pas mes affaires. Ils commencèrent à débattre sur les Avatar, et Evan semblait très curieux sur ces humanoïdes. Puis il sorti pour revenir quelques minutes après. Toujours personne pour remarque ma présence, étais-je aveugle !? Je venais de me découvrir un don, ah ah ! Ce fut lorsque j’avais posé ma tasse assez bruyamment sur le comptoir à côté de moi que les regards se tournèrent. Je me levai en leur souriant.

- Désolée, je ne voulais pas vous déranger, fis-je poliment, Mizu Kyutsuki

Pour les présentations je pense qu’il n’y en avait pas vraiment besoin, ils me connaissaient. Les pilotes car j’avais été leur professeur de langue, le Dr et le jeune sur la liste des pilotes d’Avatar.

- Ils seront prêt d’ici 5 jours, écoute un peu ce qu’on te dit Evan !

D’un signe de tête, je les saluai tous. Ça allait plus vite au moins, puis je fis signe au plus jeune de reprendre le cours des explications. De toute manière il avait vu que j’écoutais depuis le début, qu’il continue. Tout en écoutant les autres, je m’approchai de nouveau de Meytri’ka. Et même si je l’avais déjà regardée sous toutes ses coutures, elle me fascinait encore.
Et pendant que je contemplai l’objet de mes merveilles, ce fut au tour d’Algazan de débarquer au sein de la pièce. Décidément, c’était marrant de voir ces personnes qui furent « mes élèves » à mes côtés. Désormais nous sommes camarades, il faudrait que j’oublie un peu mon statu de prof maintenant.

Algazan qui discuter avec le docteur et les autres entendis une tasse se poser assez bruyament.

Qu'y es-ce? me dis-je.

Je détourna mon regard et vit une jeune dame. C'était Mizu. Il l'a connaissait bien car elle lui avait apris le language des Na'vi. Il était impréssioné de la voir ici. Je me dirigea vers elle et la salua avec les autres. Il enttendit Evan dire

" Content de vous Revoir ... Vous , Vous rappelez de moi ? Evan Sorrow , Vous êtes ici , pour Piloter un Avatar ? "

Je souris en pensant que ça faisait un bon bou de temps que je ne l'avais pas vu. Je pris la parole.

" Moi aussi je suis très content de vous revoir Mademoiselle Mizu. Je suis Algazan, j'ai été aussi votre élève sur la terre, vous vous souvenez?? Alors comme ça vous aussi vous allez piloter un Avatar avec nous? "

Je la regardais, puis soudain mon regard fut attiré par une sorte de liquide bleu dériére Mizu. Je me demandais vraiment se que c'était. Mais je ne pouvais pas partir comme ça en pleine conversation, ça ne se fait pas.

Le pilote d'Avat qui était partit pendant qu'il lisait les rapports, était de retour. Il prononça quelque parole sur son ancien supérieur. Anderson n'aimais pas ça, que les militaires pose des problèmes à ses pilotes d'avatars. Ils posait tous la même questions quand ils pourrons essayer leur Avatar. C'est à se moment que se décida d'agir Kyutsuki Mizu. Elle reposa sa tasse de thé brillamment, puis elle s'excusa, et se présenta. Puis elle répondit à Evan :

- Ils seront prêt d’ici 5 jours, écoute un peu ce qu’on te dit Evan !

Quand elle eu fini, un autre Pilote d'Avatar arriva d'une autre porte, quand elle. Il le saluât brièvement. Le Docteur Sawyer sourit, avec Mizu, dans le coin, ceux qui n'avait pas encore apprit la langue des Na'vi, pourrons l'apprendre rapidement. Il vit qu'Evan était partit dans un coin, il n'observer plus son Na'vi. Il fronça les sourcille mais ne dit rien. Il revient puis exprima sa joie de revoir Mizu. Algazan, il le reconnu, fit la même remarque à la Japonaise. Des vrais écolier devant leur proffesseur adoré. Anderson Sawyer prit la parole :

"Vous étiez là depuis long, "p'tite". Très bien, messieurs Bon, je pense que l'on est tousse ici. Je peux commençais votre premier briefing."

Il regarda les quartes Pilote d'Avatars devant lui. Il se passa la main sur ses joues, frottant ses poiles mal rasés. Puis il reprit :

"Bon première information, je suis votre seul chef, boss, commandants, directeur... Si quelqu'un vos donne un ordre ne venant pas de moi, vous lui dit que ça doit passé d'abord par moi. Faite confiance à Alex, et à Mizu, si je ne suis pas là. Personne d'autre dans cette base. C'est claire !"

Anderson voulait les coupés de la hiérarchie militaire de la RDA. Puis il dit :

"Si vous ne vous conformer pas à ces réglés, je vous réexpédie en bouillie vers la Terre. Sauf, si vous avez une bonne raison ?"

Puis il sortit son PDA, regarda quelques fiches, le Plan de Pandora, les trois tribu dans la région. Puis leva la tête vers les Pilotes et demanda :

"Alors, vous respecterez ces règles. P'tite, je te fait confiance avec le Gamin, vous surveillé les Actes des autres..."

Vite ! Courir ! Mais lpus viteuh !!

- Rhaaa j'suis vraiment trop douée !!

Première journée que j'étais déjà en retard...

- Dans le genre boulet, on fait pas mieux...

Je courais dans tous les sens, me perdant partout, fouillant chaque salle et m'arrêtant plusieurs fois à bout de souffle pour demander mon chemin. D'abord e m'étais trompée de bâtiment, puis j'étais partie dans un autre qui n'était toujours pas le bon ! Certaines personnes jouaient avec mes pieds en me faisant courir dans tous les sens ! Pfff... Être une p'tite nouvelle, c'est la cata'. Il m'a fallu tout un temps pour tomber sur quelqu'un d'aimable ! Une certaine, heu..., rho je retiens jamais les noms... Bref une dame bien sympa qui avait quand même l'air d'avoir pitié de moi à souffler comme un buffle. Elle m'avait gentillement expliqué le chemin jusqu'aux laboratoires de rendez-vous. Bon, j'avoue, au début, j'avais rien compris. C'est alors qu'elle eut l'idée de m'y emmener tout court. Au moins j'étais sûr de ne plus me perdre en cour de route !

- C'est ici. Passez quand même une bonne journée !
- Oui et merci beaucoup encore une fois !

Stressée, le coeur battant par peur de déjà me faire mal voir, je toquais à la porte avant de l'ouvrir doucement et de saluer tout le monde du mieux que je pouvais, malgré ma respiration très forte et mes chevexu dans tous les sens :

- Bonjour ! Excusez mon retard, cela n'arrivera plus.