Une bonne journée... Ca dépend pour qui... (Avec Neytiri)

Le soleil se levait sur l’arbre maison Omaticaya.

Nìwe’taeyo ouvrit peu à peu ses yeux; c’était sa deuxième nuit au kelutral depuis qu’il était revenu de sa chasse au Yerik.

Plus que pour se nourrir, la chasse était un divertissement pour Nìwe. Il aimait traquer sa cible sans bruit, sentir son odeur, suivre les pistes, être attentif aux traces que l’animal laissait sur son passage. Il aimait aussi le fait que sa proie pouvait être aussi prise pour cible par un palulukan, et le challenge qui consistait à échapper au prédateur.

Nìwe sourit… il avait ramené la viande du Yerik qu’il avait suivi, tout en envoyant l’esprit de l’animal à Eywa, et avait dîné un succulent repas avec ses Tsmukan lorsqu’il était revenu.

Il aimait se faire remarquer par les Na’vi de son clan. Beaucoup disaient qu’il était plutôt réservé, mais il répliquait qu’il pouvait fêter, discuter, repousser les attaques ennemies avec eux, mais qu’il préférait en tous points la chasse en solitaire.

Il commença à se lever de son hamac, remerciant Eywa de la bonne nuit qu’il avait passé. Que c’était bon de rentrer à la maison !

L’atmosphère était plutôt humide, mais le soleil dardait ses puissants rayons sur Pandora.

*Une belle journée pour rendre hommage à ma sa’nok et ma sempul*

Mais avant d’aller se recueillir à l’arbre des âmes, il était préférable de se faire un brin de toilette à la rivière près du kelutral.

Il se dirigea vers la rivière, et à l'ombre d’un arbre y déposa son arc et ses flèches entre les racines, mais gardant sa dague dans son fourreau, puis sans préliminaires sauta dans l’eau.

*Qu’est ce qu’elle est bonne ! On est jamais aussi bien que chez soi.*

Il était toujours émerveillé par la douceur de l'eau de cette rivière.

Se revigorant dans l’eau fraîche, il fit quelques descentes et remontées à la surface, s’entraînant à améliorer son souffle en apnée.

Puis après une remontée à l'air libre, il vit la Tsahik un peu plus loin sur la berge, et décida de s’approcher…

Le soleil ce le lève sur Pandora. Neytiri ce réveilla et sans ouvrir les yeux écouta la foret ce renaitre de la nuit. ces sons si paisible ne pouvaient que faire sourire la Tsahik.

Mais il fallait ce lever. Il fallait aller prier à l'arbre des âmes. Il fallait que l'Omaticaya ce confesse car elle avait beaucoup a raconter Eywa. Des questions qui la tracassaient devaient être élucidées.

Aprés avoir pris de quoi manger un petit peu et son arc avec ses flèches au cas ou elle croiserait du gibier sur la route, elle ce mit en marche dans le village qui dormait encore.

Aprés etre sortie, elle ce mit a courrir d'arbre en arbre pour pouvoir arriver le plus vite possible. Puis un peu d'exercice ne ferait pas de mal. Avecplaisir, elle vit qu'elle n'avait rien perdue d'avant. Sauter de branches en branches, ce jeter dans le vide en ce retenant avec d'enorme feuilles, mais surtout courir sans s'arreter.

Sur son chemin vers l'arbre elle ne croisa aucun animal, il faut dire qu'elle n'avait pas cherché non plus sinon avec ses talents de chasseuses, elle aurait vite trouvé une trace.

Arrivé a l'arbre des Ames, la tsahik enleva ses armes puis avança au centre, s'agenouilla puis fit tsahaylu. Aussitôt, des voix ce firent entendre dans sa tète. Les voix de ses ancêtres.

Alors Neytiri commença a parler de son retours parmi les siens, de la réouverture de l'école, mais surtout de Jack.

La femelle pria durant plusieurs heures ce qui lui fit du bien. Énormément de bien. Elle ce releva alors en remerciant Eywa de ce moment puis repartit en direction de la rivière.

Arrivée devant le cours d'eau, elle ce mit a genoux puis commença a boire et ce rafraichir le visage. Quant au loin, elle apperçut une silouhette que nageait dans l'eau pure et claire.En s'approchant, Neytiri vit qu'il s'agissait de Nìwe’taeyo. Elle sourit car elle appréciait vraiment cet jeune Omaticaya. Il était son petit protégé. En l'attendant, elle mit les pieds dans l'eau en souriant. Une bonne journée s'annonçait.

Lorsque seulement quelques mètres le séparaient de Neytiri, qu'il considérait comme sa mère adoptive, Nìwe sortit de l'eau, sa tunique trempée mais content de s'être rafraîchit son corps qui en avait bien besoin.

Puis s'approchant de la tsahìk, fit le signe de la confiance en portant sa main à son front:

"Oel Ngati Kameie, ma tsmuktu."

Puis admirant d'u regard circulaire le soleil qui se reflétait sur chaque branche, chaque racine, chaque feuille, chaque insecte de la forêt, et faisant briller intensément les yeux de la tsahìk:

"Eywa est clémente aujourd'hui. Qu'est-ce qui t'amènes de si bon matin ?"

Il continuait à regarder aux alentours... Quand il vit un éclair lumineux, à quelques centaines de mètres, qui disparut derrière un arbre.

*Les tawtutes !*

Ce devait être surement un petit groupe de reconnaissance qui s'était retrouvé là en cherchant le village.

La lumière qui s'était reflété dans ses yeux ne laissait aucun doute quant aux intentions des hommes qui se camouflaient maintenant et ne bougeaient plus.

Il jeta un coup d'oeil à Neytiri, et s'aperçut qu'elle avait vu aussi cet éclat de lumière, car elle avait agrandi les yeux et le regardait droit dans les siens.

Il fallait cependant cacher son anxiété et ne pas faire croire à ceux qui viennent du ciel qu'il les avait repéré.

Prenant une attitude plus détendue encore, il mit un genou à terre et pencha sa tête vers sa mère adoptive.

Ses yeux rivés sur l'arbre derrière lequel les tawtutes avaient disparu, il murmura:

"Ma tsmuktu, il y a des créatures qui viennent du ciels, là bas, camouflés derrière l'arbre."

Son regard revenant sur elle, il poursuivit:

"Tu as un plan ? Par Eywa ! Ils sont vraiment trop proches du kelutral! Je propose qu'on disparaisse dans les branches des arbres, pendant qu'ils se cachent derrière l'arbre et ne nous voient pas, pour ensuite les surprendre par les airs.

Dis moi ce que tu en penses, ils n'ont pas l'air pacifiques. Il faut agir vite!"

Niwe arriva devant Neytiri a la nage, lui fit un signe de la main en marque de respect que la Na'vi lui rendit avec un sourire puis lui dit:

"Oel Ngati Kameie, ma tsmuktu. Eywa est clémente aujourd'hui. Qu'est-ce qui t'amènes de si bon matin ?"

La tsahik sourit en le voyant de si bonne humeur mais avant qu'elle ne puisse répondre, le jeune Omaticaya regarda derrière elle et lui dit:

"Les tawtutes !"

Dessuite, la femelle prit Niwe et le fit ce baisser pour par qu'ils ne soient vus. Une haine qui n'avait pas été aussi forte depuis plus de vingt ans arriva. Pourquoi étaient-ils aussi prêts du kelutral, et pourquoi étaient-ils armés surtout. Il fallait les arrêter avant qu'ils ne soient vraiment trop prés de l'arbre-maison.

"Tu as un plan ? Par Eywa ! Ils sont vraiment trop proches du kelutral! Je propose qu'on disparaisse dans les branches des arbres, pendant qu'ils se cachent derrière l'arbre et ne nous voient pas, pour ensuite les surprendre par les airs.

Dis moi ce que tu en penses, ils n'ont pas l'air pacifiques. Il faut agir vite!

-Oui, il fais les arrêter avant qu'ils ne soient trop prés du village. Ils sont une poignée, nous pouvons arriver a nos fin facilement tsmukan ne t'inquiète pas. Je prend en responsabilité devant notre Olo'eyktan cette décision. Nous allons les prendre par surprise de haut. Suis-moi."

Elle courut vers l'arbre le plus proche sauta d'arbre en arbre jusqu'à arriver en haut de ceux qui viennent du ciel. La elle s'accroupit. Neytiri les entendait rigoler, parler comme si ils avaient le droit de marcher comme ça dans la foret. Elle sortit une flèche de son carquois et banda son arc en visant le premier de la file. La tsahik regarda Niwe puis lâcha la flèche qui siffla jusqu'à transpercer de part en part celui qui était en tête de file.

La voyant courir vers un arbre, Nìwe grimpa sur celui juste à côté et la suivit, sautant de branche en branche aussi silencieusement que le faisait la tsahìk.

Il la vit s’arrêter sur une branche quelques mètres au-dessus de ceux qui viennent du ciel, et sauta une dernière fois sur la branche qui se trouvait derrière le groupe, ainsi si lui et Neytiri sautaient de leur branche, elle se trouverait devant le groupe et Nìwe derrière.

Les tawtutes, au nombre de cinq, discutaient tranquillement, apparemment contents d’être si près du but. Une haine jusqu’alors inconnue bouillonna en lui.

*Ils se croient maitres de cette planète, mais ils ne savent pas encore qu’ils ne sont pas maitres de leur destin*

Voyant sa mère adoptive se préparer au combat, Nìwe fit de même.

Il sortit une flèche de son carquois, bandant son arc, prêt à faire usage de son talent d’archer.

Alors il vit Neytiri le regarder. Un regard que Nìwe n’avait jamais vu, un regard rempli de haine et de tristesse à la fois.

Mais c’était le signal qu’il attendait. La tsahìk envoya alors sa flèche dans le premier de la file.

Il décocha à son tour son trait qui se ficha dans le cou de l’avant dernier de la file, alors que Neytiri tirait sa deuxième flèche sur le deuxième de la file, atteignant son but.

Mais ils l’avaient repérée maintenant...

Alors Nìwe sauta de sa branche, plantant sa dague sur le dernier de la file et avec un cri de rage l’envoya valser au loin comme une poupée de chiffon.

*Maintenant il n’en reste plus qu’un… *

Il se retourna, toujours dans la position à demi baissée qu’il avait prise pour envoyer au loin le corps sans vie du tawtute, une position où l’on utilisait au maximum ses appuis.

Mais il n’eut le temps que de voir la crosse d’une arme s’abattre sur son crâne.

Et ce fut le noir complet.

Niwe recopia la tsahik et tira une flèche qui atégni le deuxième de la file. Neytiri tira une deuxième flèche qui vint ce loger dans la poitrine d'un homme qui viennent du ciel.
Elle vit alors le jeune Omaticaya sauter et mettre un coup de dague a un humain mais en ce retournant fit frappé sur le visage et tomba inconscient.
Avec un cris de rage comme elle n'en avait poussée depuis longtemps, elle sauta de l'arbre en évitant de justesse les balles tirées par ce petit homme.Alors elle sauta sur celui ci le leva et en le regardant dans les yeux lui trancha le coup.
Elle lâcha la dépouille et courut vers Niwe qui était allongé inconscient sur le sol. Elle s'accroupit et lui souleva légèrement le visage:
"Tsmukan réveille toi je t'en supplie!"

Elle le souleva avec difficulté l'amena prés de la rivière en laissant les corps de ceux qui viennent du ciel derrière elle.
Arrivé au cours d'eau, elle mouilla le visage du Na'vi qui paraissait revenir a lui.

"Nous les avons eu tsmukan, je te félicite tu a été très bon. Tu est un grand guerrier Omaticaya, je suis fière de toi."

Elle lui lança un énorme sourire qu'elle espérait qu'il la voyait et avait entendu tout ce qu'elle lui disait.
Voyant qu'il commençait a aller mieux, elle retourna à toute hâte vers les humains et les fouilla pour voir si elle trouverai des choses qui l'aiguillerai sur le pourquoi ils étaient si prés du kelutral. Elle ne trouva rien à pars des munitions et des papiers que Jake lui avait montré dans le passé quand il n'était pas encore un na'vi a part entière.
Alors elle retourna vers Niwe.

Nìwe émergeait peu à peu des ténèbres; ses sens reprenaient peu à peu leur fonction.

Il sentit vaguement des mains lui soulever la tête.

"Tsmukan réveille toi... 'an 'eille toi... 'eille toi... toi... je t'en supplie!... plie... ie..."

Il sentit des mains le transporter et entendis le clapotis de la rivière se rapprocher, puis on le déposa doucement.

Nìwe essaya d'ouvrir les yeux, le soleil lui meurtrissait les rétines. Des gouttes d'eau bien fraîches coulaient sur son visage, le ramenant à la réalité.

"Nous les avons eu tsmukan, je te félicite tu as été très bon. Tu es un grand guerrier Omaticaya, je suis fière de toi."

Il ouvrit grand les yeux et adressa un large sourire au visage au dessus de lui. Ce compliment venant de sa tsahìk et mère adoptive lui allait droit au coeur et l'emplissait de fierté.

Il vit Neytiri fouiller les corps des tawtutes; pendant ce temps il se remit assis, tachant de reprendre ses esprits.

Elle revint enfin vers lui. Il afficha un sourire rayonnant, essayant de transmettre sa gratitude autant que possible.

"Merci tsmuke. Je n'aurais rien pu faire sans toi, tu es vraiment un modèle pour notre peuple. "

Curieux de savoir si elle avait trouvé quelque chose, il demanda:
"Alors ? Tu as trouvé quelque chose ? Tu sais pourquoi ils étaient ici ?"

"Non rien à pars des papiers inutiles. Rien qui pourrait nous dire pourquoi donc ces démons venaient aussi prés du kelutral et sans ce soucier de ce qui pouvait leur arriver. Quoi qu'il en soit, ils ne pourront jamais nous en dire plus."

Nìwe baissa les yeux, ne cachant pas sa déception. Il aurait espéré trouver pourquoi ces tawtutes étaient aussi acharnés à provoquer la destruction partout ou ils allaient.

Il aurait voulu savoir aussi la cause de la mort de ses parents...

Il sentit Neytiri s'agiter et leva les yeux.

Devant sa déception elle était retournée examiner les affaires de ceux-qui-viennent-du-ciel, mais elle revint bredouille.

Il afficha alors un petit sourire en coin pour ne pas lui faire de peine quand elle revint à coté de lui.

"Que venais tu faire par ici à cette heure aussi matinale tsmukan?"

Elle voulait sûrement changer de sujet, mais Nìwe consentis à répondre:

"J'étais venu me recueillir à l'arbre des âmes, écouter ma sa’nok et ma sempul, par cette belle matinée... "

Et baissant la tête:

"C'est quand même une bizarre coïncidence, c'est des créatures comme celle que nous venons de tuer qui ont causé leur mort..."

Il releva la tête et lui demanda:

"Et toi qu'avais tu prévu de faire ?"

"La même chose que toi Tsmukan. Venir a l'arbre des âmes pour me recueillir. Ça ne peut faire que du bien vu ce qui ce passe en ce moment sur notre planète. Il fallait que je parle a Eywa notre mère."

"Tsmukan, ce qui ce passe sur Pandora est une chose qui date depuis longtemps. Il faut que tu sache que tuer comme on a fait ne pourra pas mettre fin a ce massacre sur notre planète. Nous avons, dans le passé, réussi a les faire quitter notre si belle planète mais ils sont revenu. Je pries tous les jours Eywa pour qu'elle nous dise comment enfin nous en débarrasser mais en attendant, il ne faut pas ce morfondre sur notre sort. La vie est trop courte Tsmukan. Il faut vivre comme si ne rien était mais agir si il le faut sans non plus ce jeter dans un piège. Quand tu auras compris cela, alors tu pourra aimer la vie comme moi je l'aime. Mais surtout, n'oublie pas qu'Eywa notre mère est la pour nous protéger de tous dangers."

Nìwe sourit largement.

"Il semblerait qu'on ait eu la même idée. C'était vraiment une journée idéale pour rendre hommage à Eywa, et à ceux qui l'ont rejoint."

Elle avait résumé toutes les questions que Nìwe se posait sur ces créatures venues d'ailleurs en la résolvant par une seule: Ne plus y penser, et ne vivre que l'instant présent, en appréciant les dons d'Eywa.

Il avait toujours apprécié ceux qui avait cet esprit de vie. Mais lui se posait toujours des questions sur le pourquoi du comment.

Il regarda Neytiri dans les yeux, tachant de transmettre tout son amour et sa dévotion à sa mère adoptive et la tsahìk qu'elle était.

"Merci ma tsmuke. Tes paroles sont d'un grand réconfort pour moi. Je les porterais dans mon coeur en souvenir de cette journée."

Mais les questions sans réponses assaillaient son âme, et baissant la tête, dans un murmure, il laissa tomber sans vraiment le vouloir:

"Neytiri, j'aurais une dernière question. As-tu une idée de ce qu'ils étaient venus faire aussi près du kelutral?"