Exploration [ Pv Craig ]

Tom attendait la mine maussade la personne qui devait lui servir d’escorte. Encore l’un de ces militaires qui pensent que les animaux ne sont que des cibles mouvantes pour l’entraînement au tire. Enfin bon, les ordres venaient d’en haut et il n’était pas la depuis suffisamment longtemps pour faire comme il l’entendait. Il en avait par des murs en béton de la base, alors autant l’attendre dehors. Il n’était pas stupide au point de ne pas chercher à plus de dix mètres du point de rendez vous, enfin il l’espérait.
Le Dr Sawyer s’approcha du sasse le plus proche, se saisit d’un masque et l’actionna avant de sortir à l’extérieur. Il faudrait qu’il trouve quelque chose pour cela, les masques devenaient vit encombrant. Dès qu’il pourrait mettre la main sur un avatar, il chercherait une autre solution. Une fois dehors sous le chaud soleil de la région, il s’adossa aux fenêtres du réfectoire et sorti son yoyo de sa poche, histoire de s’occuper. Il fit effectuer des va et viens au disque de plastique pendant près de cinq minutes quand une silhouette entra dans son champ de vision. Vu ces vêtements, son attitude et le fait qu’il tenait une arme de manière efficace, ce devait être un militaire. Tom se retourna sans se donner la peine de le saluer ou même de se présenter:

- Eh ben enfin, faut pas vous presser la planète s’arrête de vivre juste pour vous vous savez…

Le scientifique parcourut la zone bétonné qui juxtaposait la base et qui était en constante effervescence jusqu’au hagard contenant les hélicoptères assigné aux sorties scientifiques. Il se hissa d’un bond dans l’imposante bête de métal et accorda une petite tape sur l’épaule au pilote qu’il connaissait maintenant et en lui faisant un petit signe de menton dans le rétro pour lui dire de démarrer les moteurs. Après quoi, il se laissa retomber sur la banquette arrière et attendit le départ de son véhicule pour expliquer ne quoi consistait la mission dans sa totalité.

- Bon, je me rend à la mine d’unoptanium la plus proche de la base à une cinquantaine de kilomètres pour étudier l’impacte de notre activité sur la faune. Vous, d’après ce que j’ai compris vous êtes dans mes pattes pour assurer ma sécurité mais je préfère être claire, vous tirez uniquement pour votre survie et pas pour le plaisir, Suis-je claire?

Il n’y avait rien à faire, il n’arrivait pas à éprouver autre chose que du mépris pour tous ces humains qui avaient débarquer la dans le but de s’a de jouer au tire au pigeon ou de s’enrichir, c’était pitoyable, on se serait crus au moyen âge, avec des armes sophistiqués. Des fières soldat défendant la paix sur terre se retrouvaient à l’état de mercenaires.
La forêt défilait rapidement en dessous d’eux et en quinze minutes, ils étaient arrivé à destination, un trou béant couleur terre en plein milieu de la forêt luxuriante. La radio émis un craquement alors que le pilote demandait autorisation d’atterrir. Une réponse leur parvint au bout d’une minute et ils amorcèrent leur descente. Une fois l’hélicoptère à une trentaine de centimètres du sol, Thomas posa pied à terre dans une tempête de poussière déplacé par les palles de l’oiseau mécanique. Plusieurs kilomètres de forêt avaient été ravagés pour creuser un trou énorme et dont on ne pouvait rien tirer car le minerai tant convoité se trouvait à plusieurs kilomètres de profondeurs. Le scientifique marmonna malgré lui:

- Ils sont totalement stupide ou ils aiment juste tout détruire…

C’était plus une question rhétorique, mais il était vrai que passer par en dessous présentait moins de risque pour l’écosystème et était bien plus rentable. Heureusement que l’exploitation en carrière ouverte avait cessé car sinon le trou en question aurait continuer à s’élargir encore longtemps. Tom s’engagea le long de la pense gravillonneuse pour atteindre les limites du gouffre. La de jeunes plantes commençaient à percer, souvenir de la période ou les humains avaient été chassé de Pandora. Plus personne ne les enlèveraient, mais le sol était trop drainée et les oligoéléments normalement présent en abondance dans le sol forestier en étaient absent ce qui ralentiraient grandement leur croissance.
Tom se retourna pour faire signe à son escorte qu’ils avançaient,et s’engagea dans la forêt à proprement parler. Il voulait voire l’impacte de toute cette poussière sur la flore.

Le petit groupe progressa doucement dans la jungle luxuriante, qu'avait-il donc fait pour mériter cela, faire le larbin ne l'intéressait pas, il ne s'était pas engagé dans l'armée pour emmener en promenade les "petits scientifiques", faire office de guide touristique ne lui convenait pas. Le voir s'émerveiller devant chaque feuille, devant chaque plante était extraordinairement ennuyeux, à peine avait-il finit d'analyser une feuille qui se penchait à nouveau sur une autre et ainsi de suite pendant des heures. A hauteur d'un arbre particulièrement gigantesque il se mit à l'examiner sous toute les coutures et il s'était même mis en quête d'escalader l'arbre afin d'en inspecter les branches pour y voir les "bifolias" feuille qu'il avait vu et revu toute la matinée durant.

- Monsieur Sawyer, ce n'est pas que je doute de vos talents en escalades mais je ne suis pas sûr que je serais en mesure de vous ramener seul à la base quand vous aurez les deux jambes cassés.

Ce dernier ne lui prêta aucune attention, peut faisait-il semblant de l'ignorer pour que Craig se sente encore plus inutile.
S'en était trop, voyant le chercheur continuer son ascension Craig s'éloigna un peu. Il jeta un coup d'oeil autour de lui et tendit l'oreille, il ne vit et perçut absolument rien, seulement les bruissements habituels. Il y avait là un cours d'eau et le soldat marcha doucement sur l'herbe dans sa direction, le soleil était de plomb et même sous les feuillages sa tenue et son masque l'étouffait, il se mit à l'écart et s'étendit carrément au sol à proximité de l'eau.
Son paquetage était trop lourd, il posa son sac sous sa tête et son arme sur à coté de lui.
Un sourire se dessinait au coin de ses lèvres, il n'avait jamais vu la forêt ainsi, vu du sol elle avait l'air colossale, elle emplissait totalement son champs de vision, cette forêt verdoyante lui offrait un jeu d'ombres et de lumières tout à fait sublime. Craig aurait voulut rester là toute la journée, cette vision lui rappelait les paysages terriens d'autrefois. Il tourna la tête et une fois s'être assurer que personne ne l'épié il s'assoupit, après tout "vivons bien, on ne vit qu'une fois"

Tom évaluait l’état de l’écosystème en entier, après avoir vérifier que les plantes n’étaient pas malade, il grimpa dans un ou deux arbres pour vérifier l’état de la canopée. Il fallait dire que la gravité plus faible que sur la terre l’aidait bien sur ce coup la, et puis un peut d’exercice ne faisait pas de mal! C’était une fort belle journée mais il faisait un peut chaud. Il le laissa donc redescendre de son quatrième perchoir, satisfait de voire que la nature reprenait peut à peut ces droits, preuve que l’empreinte de l’homme n’est qu’ même sur cette planète.
Une fois les deux pieds au sol, Tom inspecta les alentours dans le but de mettre la main sur son escorte jusque la inutile. Aucune trace de lui, quest. Ce qui était encore passé par la tête de ce militaire sans cervelle? Il n’avait pas entendu de coup de feu, ce qui était en soit bon signe, ou pas. Certaines créatures de Pandora pouvaient vous décapiter sans que vous vous rendiez compte de ce qui se passe…

* Super, maintenant je dois jouer les nounou et retrouver cet incapable avant que la nuit tombe! *

Le scientifique jeta un coup d’œil à sa montre, il lui restait trois bonnes heures pour retrouver le soldat, retourner à la mine à ciel ouvert et rentrer au camp de base. Il ne faisait pas bon traîner la nuit sur Pandora. Le Dr Sawyer parcourut un petit périmètre dans tous les sens quand soudain lui vint une idée. Pour un militaire, la recherche devait être particulièrement ennuyant. Pour s’occuper il avait dut soit partir en exploration, soit trouver un coin ou piquer un somme. Le quadragénaire misa sur cette option et ferma les yeux pour réfléchir plus aisément. L’écoulement de l’eau qui servait de bruit de fond devint soudain plus intense. L’homme avait sans doute décider de s’approcher du ruisseau pour s’occuper.
Tom ne s’était pas tromper. Le soldat était allonger à quelques pas de l’eau, le paquetage sous la tête servant d’oreiller.

* C’est pas possible, mais je rêve! Il est suicidaire ou quoi! S’endormir ici mais je vous juge ces soldats irrécupérable… *

Thomas s’approcha discrètement du soldat dont en faite il ignorait encore le nom, s’assit sans un bruit à coté de lui et approcha sa tête à quelques centimètres de son oreille avant de brailler gorge déployer:

- ON EST ATTAQUE !!!!!!!!

Le scientifique avait par précaution enclenché la sécurité de l’arme du dormeur pour éviter qu’il ne tire dans le vide par réflexe. La réaction fut immédiate et l’homme ne semblait plus endormis du tout. Tom se laissa basculer en arrière et se mit à rire comme un ado rirait d’une blague quelque un aurait fait à l’un de ces camarades de cours. Les humains étaient si effroyable tout de même. C’était dans leur nature après tout, ils n’étaient en haut de la chaîne alimentaire que grâce à leur intelligence et la fuite, c’était leur mécanisme de survie le plus basique.

- Aller debout la belle au bois dormant, on repart direction l’hélicoptère.

Tom se redressa et se mit en marche sans accorder un regard supplémentaire à l’homme à l’oreille duquel il venait d’hurler. Après tout c’était lui le soldat, c’était à lui de monter la garde. Une fois arrivé à la lisière de la carrière, Sawyer s’assis en s’adossant à un gros tronc et son regard se perdit dans la paysage. Cette planète était belle, cela lui changeait de son Australie natale ou fleurissait les arbres de béton.
Il ne se rendit compte qu’au bout de plusieurs minutes de la présence du militaire à ces cotés. Il voulais savoir son nom, il ne passa donc pas par quatre chemin, il n’en voyait pas l’utilité:

- c’est quoi votre nom, histoire que je puisse le ressortir à vos supérieur si vous me refaites un coup comme sa …

Le bé a ba de la politesse était de se présenter avant de demander le nom de quel un et accessoirement de lui serrer la main, mais visiblement le scientifique n’était pas soucieux de faire le premier pas, il se contenta d’observer le paysage de plus belle attendant une réponse. Le pilote les attendaient en bas avec son appareil, profitant aussi du soleil qui apportait sa descente en dessous de la cime des arbres, après tout, il était bien sur cette planète.

HRP : J'essayerais de faire plus long demain.

- Craig... Craig Arkady, écoutez vous sembliez tellement absorbé par... comment vous les appelez... je n'ai pas fais attention, je dois dire que vous m'avez foutu une sacré frousse.

Il eut un rire sonore. Craig s'avança en direction de l'appareil il fit signe de la main au pilote pour qu'il allume les moteurs et il se tourna en direction du scientifique.

- Et vous ? J'imagine que c'est Thomas Sawyer n'est-ce-pas ?

Il se tourna à nouveau en direction de l'appareil.

- Alors ! Tu mes les gaz ou quoi?!

Puis s'adressant encore une fois au chercheur.

- Écoutez vous vous imaginez sans doute que je suis un de ces soldats comme on en croise à longueur de journée. Je ne suis pas un vulgaire soldat, j'entends par là que je ne suis pas du genre à prendre plaisir à ôter la vie de qui que ce soit, pour mon seul plaisir personnellement, je ne recherche rien de particulier, j'ai des buts mais... Il se tut et reprit, il semblait regretter ce qu'il venait de dire Les hommes que vous croisez dans la base n'ont de soldats que leurs équipements, ce sont des mercenaires avides d'argent et prêt à tout, tuer, piller, massacrer. Croyez moi si je porte cette arme c'est pour l'humanité en quelque sorte, rendez vous compte, le minerai que nous cherchons pourrait endiguer la crise énergétique. C'est un mal pour un bien en quelque sorte. Quelque chose ne va pas, c'est étrange.[i]

HRP : A toi de voir si le pilote est mort, ou si tu veux rentrer et faire autre chose : )

Ainsi donc cet Arkady n’était pas totalement stupide, il le connaissait. Deux choix s’offraient donc à Tom. Soit il avait fait des recherches sur lui avant de partir, ce qui l’étonnerait un peut quand même, soit son nom circulait dans la base ce qui serait tout aussi étrange car cela ne faisait que trois jours qu’il avait débarquer et il n’avait eu le temps de pourrir la vie à personne. Quoi qu’il en soit, Thomas porta son attention sur l’appareil qui devait leur permettre de rentrer. Son escorte lui avait ait signe de démarrer les moteur et ressortait son attention sur le docteur. Tom eut une seconde d’hésitation mais il ne rêvais pas, il essayait de se justifier…

- Je ne suis pas de la police vous avez votre conscience pour faire le sale boulot.

Le géni décocha cependant un sourire railleur à l’attention du soldat et fit un pas dans la pente gravillonneuse. Ce serait plus facile de descendre que de monter. Il ajouta tout de même à l’adresse d’Arkady:

- N’empêche, vous vous justifiez, donc il y a quelque chose dans votre situation qui vous dérange…

Comment ce fait t’il qu’il se souvienne de ces modules de psycho alors qu’il détestait cela? Sans doute l’un des effet secondaire du génie une fois de plus, enfin bon. Le quadragénaire plaça sa deuxième jambe légèrement en décalage de la première sur la droite histoire de rester en équilibre et se laissa glisser en bas de la pente, c’était moins risquer que de descendre de façon plus conventionnel.
Une fois dans la carrière, il fit un tour d’horizon. Si on voulait leur porter préjudice le lieux était idéal. Une cuvelle sans aucun endroit ou se mettre à l’abris et des position surélever pour les tireurs. Enfin les risques étaient infimes, il reporta donc son attention sur l’oiseau de métal. Portant la main a son transmetteur pour ouvrir les communications il lança:

- Hélico 1 vous me recevez, ici le docteur Sawyer, on repart y fera nuit dans à peine plus de deux heures…

Pour toute réponse le communicateur lui renvoya des grésillement. Cette histoire ne sentait vraiment pas bon. Le docteur fit un signe de tête à Craig pour qu’il épaule son arme en précisant dans un mouvement de lèvre « seulement si nécessaire ». Tom quand à lui sorti un coûtai qu’il portait à la ceinture. Il n’était pas particulièrement tranchant et servait pour les prélèvements, mais c’était mieux que de frapper à main nu… Ainsi armé, le binôme s’approcha du véhicule. Tom fit le tours par l’arrière, pour voir ce qui se passait. Les vitres étaient intactes, le problème devait venir d’ailleurs. Continuant de suivre la carlingue, le scientifique arriva à la porte latéral permettant l’entrée de marchandise ou de passager. Il eut une seconde d’arrêt. Le pilote gisait la dépassant à moitié de son appareil. Ces réflexes de médecin revenant au galop, Sawyer se jeta dans le véhicule en deux enjambée et porta deux doigts à la carotide de son pilote. Il respirait encore, mais son pouls était irrégulier. Ils allaient devoir ce débrouiller.
- Arkady! Vous avez entamé votre formation de pilote ou pas?

Pendant qu’il demandait cela, les mains du docteur s’agitaient. L’une tira sur la trousse de secours dans la paroi de l’appareil tandis que l’autre arrachait d’un coup sec la chemise du pilote. Il l’allongea sur la banquette et passa son corps au crible de ces mains expertes jusqu’à ce que ces doigts tombent sur une petite zone rouge irrité et dont la température avoisinait les quarante degré. Tom donna un coup de poing frustré sur le sol métallique de l’hélico.

* Une piqûre d’Hellfire, mais quel idiot. *

Il ne fallait pas compter sur le pilote pour rentrer. Tom sorti une ampoule de morphine et l’injecta directement dans la fémorale de son patient, histoire d’éviter qu’il ne se réveille en hurlant et en s’arrachant la peau à force de gratter.

- Mais qu’Est-ce qui lui à pris d’attaquer une Guêpe hellfire, elles sont inoffensive si on ne les dérange pas…

[Deux ou trois poste et on arrête sa sert a rien de faire trainer ne longueur non plus mais y'a un peut de boulot la Wink

]

HRP : Juste le temps de rentrer et puis c'est bon : )

Craig jeta avec précaution en regard autour de lui, le scientifique lui avait assuré que le pilote avait été piqué par un nuisible, tout semblait désert, il n'y avait aucun mouvement, seulement la nuit qui commençait à tomber. Il posa tout son équipement au sol et s'approcha du soldat ce dernier était trempé de sueur et il avait l'air de respirer péniblement de plus il paraissait délirer dans son sommeil, Craig eut un mouvement de recul.

- Saleté de bête ! Je crains que nous soyons obligés de rentrer à la base par nos propres moyens, je pense pouvoir piloter cet appareil, j'ai eu l'occasion d'en piloter... un sur Terre. Je n'ai pas d'autre choix, la nuit va tomber, il n'enverront pas d'hélico nous chercher avant demain matin et je doute que nous soyons encore en un seul morceau à l'aube. Si je pilote cette appareil vous allez devoir m'aider. Dans un premier temps installons le soldat sur cette civière et attachons le, je ne voudrais qu'il ballote ou me perturbe pendant que je prendrais les commandes.

Avec l'aide de Sawyer, Craig disposa le soldat sur la civière, il passa les sangles au-dessus du pilote et l'attacha solidement à l'appareil. Les effets de la piqure devaient être rapide pour qu'il ne puisse lancer un appel d'urgence. Craig enleva délicatement le casque du pilote et le tendit à Sawyer.

- Tenez monsieur Sawyner je suis sûr que vous à même de pouvoir expliquer la situation dans laquelle nous sommes au poste de commandement, ils tacheront de nous guider durant le trajet.

Le soldat s'approcha du tableau de bord, il lui semblait vaguement familier. Il avait déjà piloté des hélicoptères sur la Terre celui-ci ne n'avait pas l'air si différent seulement comment être sûr... Craig s'installa sur le siège réservé au pilote, il pressa un bouton puis un second au-dessus de sa tête, les moteurs se mirent en marche et des témoins lumineux s'allumèrent. L'appareil s'éleva lentement du sol, doucement en rasent le sol ils s'approchèrent dangereusement des arbres et un signal sonore retentit.

- Ne vous inquiétez pas... c'est juste l'avertisseur de proximité du sol.

Au bout d'une interminable lutte l'appareil finit par prendre de l'altitude et s'envola en direction de la base.

- Bienvenue et merci d'avoir choisi Air Pandora.

Après un instant de flottement, le soldat répondant au nom de Craig Arkady décida qu’il allait piloter. Ils attachèrent le pilote délirant sur la civière. L’homme tendis au médecin le casque contenant les appareil de communication longue portée tandis qu’il s’asseyait devant le manche et faisait démarrer l’appareil. Sawyer lui se battait avec la molette permettant de changer de fréquence jusqu’à ce qu’il en trouve une.

… Hélico 1 ici Red Hawk pourquoi émettez vous un signal de détresse….

Tom eut une seconde d’hésitation et porta le regard sur son pilote de fortune, ne sachant l’il avait entendu. Il se décida quand même à répondre.

- Ici hélico 1 désolé, nous avons retrouver notre pilote inconscient, il c’est fait piquer par un insecte. On essai tant bien que mal de rentrer à la base pour le faire soigner.

… On vient vous escortez, se sera mieux si notre pilote n’est pas chevronner on sera sur vous dans dix minutes, continuez plein nord…

Un regard vers Craig signala au scientifique que son pilote avait entendu. La radio grésilla une dernière fois:

… Ah et éteignez le message d’alerte sa attire les bestioles….

Soudain Thomas palis. Il ne savait pas ou se trouvait le bouton stop et il avait une mauvaise impression. Ils continuèrent à voler pendant deux, voire trois minutes avant que le génie trouve le bouton d’arrêt du système d’urgence. Pour le coup, il se sentait un peut bête. Un point noir approchait d’eux par l’est. Thomas ouvrit la fréquence:

- Vous avez fait vite Red Hawk…

… Mais on n’est pas encore à porté…

Sawyer dégluti en reportant son attention sur l’ombre qui arrivait sur eux, cela ne présageait rien de bon. Il se saisit d’un paire de lunette qu’il porta à ces yeux. Ce qu’il voyait ne lui inspira pas confiance. Une créature ailé vert pale fonçait dans leur direction, et malheureusement elle était pratiquement aussi grande qu’eux. Une Banshee, c’était pas le moment…

- Craig, attention, on est la cible d’une Banshee!

Tout s’enchaîna très vite, trop vite. Trop rapidement pour comprendre ce qui se passait. Un hurlement aigue déchira le ciel couvrant le bruit des palles de l’hélicoptère suivit du bruit sourd d’une masse heurtant la carlingue. Le bruit suivant d’annonçait rien de bond car le crissement qui leur parvint aux oreilles fut suivit d’une embardée de l’appareils sur la gauche. Ils perdaient le l’altitude et la forêt s’approchait dangereusement. Selon les estimations de Tom, s’il en se débarrassaient pas très vite du poids de la Banshee, Arkady ne pourrait pas redresser et ils se cracheraient.
Le bruit d’une mitrailleuse lui parvint aux oreilles, Red Hawk ? Sur le coup, il avait perdu toute ces apriorit sur l’utilisation d’arme sur la faune locale, c’était sa ou mourir et il n’était pas particulièrement attiré par la seconde option. Le nez de l’appareil fut soudain propulser vers le haut, signe que le volatile les avait lâché et l’appareil retrouva un semblant de stabilité.

… Vous avez perdu deux palles et votre réservoir est percé désoler, vous allez devoir vous poser. On a deux places de libre. Il y a une clairière a cinq kilomètres au nord et une de nos bases un peut plus loin dans la forêt, l’un de vous va devoir rester ici cette nuit. On vous retrouve dans la clairière terminer…

Tom adressa un regard entendu. C’était lui qui resterait, il avait trouvé une excuse pour passer la nuit en forêt. Mais il faudrait jouer la comédie devant le pilote de l’autre appareil, enfin rien de bien compliquer.

L'appareil était gravement endommagé, d'après Red Hawk une des turbines et le réservoir de carburant avaient été touchées, la turbine ne fournissait plus suffisamment de pousser et l'engin tanguait dangereusement sur la droite.

- Je vais tenter de "poser" ce tas de ferrailles dans cette clairière accrochez-vous ça risque de secouer, enfin je suppose que vous le savez déjà.

Craig ne put s'empêcher de sourire, dans un moment pareil c'était un comble. L'homme essaya tant bien que mal de maintenir l'appareil au-dessus de ces arbres immenses mais une fois au niveau de la clairière l'appareil ne répondit plus. Le moteur s'arrêta soudainement et un avertisseur sonore retentit.

- AAAAAAH !

Tout était flou, il n'entendait rien, ou plutôt était-ce un bruit aigu qui parvenait à ses oreilles. Sa vision se rétablit, il voyait de plus en plus net. La vitre du cockpit avait été brisé par le choc, tout avaient été endommagés ou presque, son casque pendait lamentablement au-dessus de lui et les équipements électronique grésillaient. Il avait des éclats de verre sous les mains, il se redressa laborieusement sur les coudes et tenta de se relever mais la ceinture de sécurité le maintenait fermement contre le siège. Il tira un couteau et découpa rapidement les sangles, son ouïe se fit de plus en plus fine, il saignait abondamment de la tête. Cette fois-ci il arrivait à distingué des gémissements dans le bruit ambiant : c'était celui du pilote.
Celui-ci était conscient, par chance il n'était même pas blessé par l'accident mais il fallait l'évacuer d'urgence.

- Nous allons vous sortir de là et on va aller sur Red Hawk, on rentre à la base et arrêtez de gesticuler !

Le pilote acquiesça, Craig se retourna le scientifique, il était là, debout dans le cockpit. Apparemment il n' était pas amoché.

- Hey bien sacré descente ! Aidez-moi à le sortir de là, l'appareil est en train de prendre feu ! dit-il en désignant le pilote d'un signe de tête

Craig eut juste le temps d'entendre la voix du pilote pour une dernière fois et les deux hommes conjuguèrent leurs forces pour sortir le blessé de la carlingue enflammé.

*Ici Red Hawk, nous vous avons en visuel, éloignez-vous de l'appareil nous allons vous évacuez*

Ils tirèrent ainsi le pilote sur sa civière suffisamment à l'écart puis attendit, l'engin s'embrassa d'un coup et explosa, la déflagration projeta des débris métalliques et Craig échappa de peu à un morceau de pâle qui fusait dans sa direction.

- Et moi qui croyais faire une simple promenade nous nous sommes crasher dans la forêt de Pandora, tout ce vacarme va attirer les autochtones. Nous ne sommes plus à l'abri ici.

L'air sombre, il attendit patiemment l'appareil qui entama sa descente.

L’appareil tangua à droite et à gauche, Tom n’avait plus le contrôle sur son corps et se sentait projeter au grée des soubresauts de l’appareil. C’était flippant et désagréable mais d’un certain coté, très amusant aussi, il était plus ou moins en chute libre par intermittence quand il fut violement projeté vers l’avant et tout redevint calme. Enfin vers l’avant sur trente centimètres avant que sa ceinture ne claque comme un fouet et ne retienne son sternum. Les poumons et le cœur de Tom ne disposant pas de se frein vinrent heurter la cache thoracique avant de retrouver le place initial. C’était assez désagréable, mais visiblement il n’était pas mort.
S’accrochant à une barre de métal au dessus de lui d’une main, le scientifique se libéra de l’autre et se redressa. L’appareil était sur le flanc et Arkady semblait avoir au moins sinon plus apprécier la balade car il lui fallut quelques secondes pour émerger. Jusqu’à ce que le pilote de fortune le signale, Sawyer n’avait pas remarqué l’odeur d’essence brûlé mais la elle l’empêchait carrément de respirer. Tom s’était d’instinct dirigé vers le blesser sans attendre les ordres de Craig et essaya de l’extirper de la carlingue en feu. Il fallait quand même avouer qu’a deux c’était plus simple. Le médecin tourna le dos à l’hélicoptère et parcourut une fois de plus le corps du pilote pour s’assurer qu’il n’avait pas subit de choc pendant « l’atterrissage » quand un bruit assourdissant emplit la clairière suivit d’une vague de chaleur qui le propulsa deux mètres plus loin pardessus le corps du pilote.
Thomas était un peut secouer maintenant. Il lui fallut plus d’une minute pour retrouver ces esprits. Red Hawk amorçait sa décente dans la clairière carbonisé C’était un hélicoptère de même modèle que leur précédent moyen de transport mais un aigle rouge était peint sur le carlingue au niveau du nez.
Tom se saisit de la civière et la tira aidé de son compagnon pour la placer sur le flanc gauche de l’appareil dans la longueur avant de se tourner vers Arkady

- Bon vous allez embarquer, moi je vais tâcher de trouver le laboratoire. Normalement il est à huit cent mètres dans cette direction.

En même temps qu’il parlait, Sawyer désigna un coin de la clairière vers l’ouest. Il essaya de lire sur le visage de son escorte s’il devrait batailler pour rester ou si Craig accepterait de partir sans se rebifer. S’il fallait se battre, il était près. Une joute verbale contre un soldat n’allait pas être des plus dure à remporter. Il n’allait pas attendre plus longtemps.
Tendant son bras vers le sol, il hissa son sac sur ces épaules et s’éloigna de l’hélicoptère pour éviter de devoir se battre contre l’aspiration des hélices. Il se tenait droit et adressa un signe de main rapide à Craig, pas par amitié mais pour le remercier de l’aide fourni dans le sauvetage du pilote. Enfin bon il s’en fichait .

* Bon on va y aller c’est partie direction, le labo. *

Il regarda l’hélicoptère s’éloigner pendant une petite minute et se retourna pour s’engager dans la forêt, il avait trouver une excuse parfaite bien que totalement accidentelle pour passer la nuit dans la foret, ce serait de plus constructifs.

Craig regarda le scientifique s'en aller et disparaître dans l'obscurité des branches sans dire un seul mot. L'homme lui avait adressé un geste de la main, c'était sans doute pour le remercier. Il ne lui rendit pas son geste.
Il était clair que le scientifique aller se rendre dans le laboratoire situé à l'ouest, sinon ou irait-il, dans les profondeurs des bois, non c'était tout simplement inconcevable. La question qui se posait était la suivante : pour quel raison allait-il la-bas ? Il l'ignorais. Il devait assurer sa sécurité, il aurait dû le suivre, pour l'escorter, essayer d'en savoir plus, il n'en fit rien, il en avait décidé ainsi. Les pilotes accoururent vers Craig, il avait finit de charger le blessé, il gémissait de douleur lorsque l'on souleva de terre.

- Lieutenant, quelles sont vos ordres ? Que fait cet homme ?

- Préparez-vous au décollage, ne vous occupez pas de lui, on part immédiatement.

Le pilote et le copilote se regardèrent mutuellement, ils s'interrogèrent se demandant surement pourquoi le scientifique allait-il dans la forêt mais il ne se posèrent pas plus de question et coururent rapidement vers leur appareil.

Craig était maintenant seul face à la lisière de cette forêt si hostile. Il faisait maintenant nuit et il leva la tête pour contempler le ciel, il , si tranquille, si paisible. Les pilotes avaient démarrés leurs turbines, ils s'apprêtaient à décoller. Craig se détourna de sa contemplation. Avant de monter à bord il jeta un dernière coup d'œil par-dessus son épaule et dit :

- J'ignore ce que vous faites, j'imagine que je le saurais en temps voulu. Adieu Sawyer.

L'énorme tas de ferraille se souleva lentement du sol, les rotations des turbines se firent de plus en plus puissante et l'appareil s'en alla au loin, au-delà des forêts et des rivières.

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