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Heureux que nous soyons plusieurs à toujours vouloir rp. Ça fait du bien d’entendre, et aussi, de LIRE!! Et oui on début un nouveau rp, chose qui n’a pas été fait depuis un moment. Remercions-nous d’être encore là! Gardons espoir!
Me voilà. Encore couché au sol dans de la terre très moelleuse après une longue nuit régénératrice. J’ai encore les yeux fermés, j’écoute. J’entends autour, quelques petits pas légers d’un Hexapode probablement. J’entends aussi le vent ampli de soleil qui fait frissonner de sa chaleur tendre les feuilles des alentours. Je le sens me frôler, remplir mon nez de son odeur magnifique créé de toutes les plantes, de la terre et de l’humidité fine. La nuit fut très relaxante, mais voilà que le jour reprend sa place partagé. Je reste un bon moment éveillé qu’à écouter, sentir et relaxer sur la terre fraiche.
J’ouvre donc mes yeux plusieurs minutes paisibles après mon réveil. Le soleil dominait l’horizon et avait commencé à réchauffer l’air depuis plus d’une heure. Les arbres et les plantes environnantes offraient désormais un cache-soleil plutôt qu’une veilleuse bioluminescente de nuit. Le jour est débuté sans moi, et ma journée débute sans mon autre moitié; mon Ikran. Hier il est parti dans le haut de l’Arbre-Maison, dormir une rare fois avec des ses semblables. Tant qu’à moi je m’étais trouvé un petit recoin tranquille pas trop loin où la terre du sol était tout à fait abordable pour dormir confortablement, et c’est ce que j’ai fait. Je compte aller prendre une marche aujourd’hui, comme j’ai très souvent fait durant mon long voyage. Marcher est une activité que je ne pourrais jamais arrêter. La journée où je ne pourrai plus marcher pour le restant de mes jours, tuez-moi. Si tu ne peux plus te déplacer, où est le plaisir de vivre? Quoiqu’à bien y penser… mon Ikran pourrait me servir de jambe. Alors ne me tuez pas, sauf, si mon Ikran aussi serait comme moi. Jusqu’à mon dernier souffle je vivrai, et même après, je vivrai toujours et encore. Je ferai parti d’Eywa et de ces terres, celles qui nous entourent, celles qui nous font vivre.
Je m’assis tranquillement repliant mon dos vers mes genoux tout en s’assoyant en indien. Mon dos craque un peu puis je me redresse avant de me lever complètement. Je ferme les yeux et je prends une très grande bouché d’air, je remplis mes poumons à leur maximum avant de tout rendre l’air à mère nature. Je commence ma journée ici. Je me secoue un peu sentant un peu de terre collée à mon dos, puis je comme à marcher en direction du Kelutral. Ça fait tant du bien de marcher, dans la terre, sentir les fleurs te frôler, sentir le vent te pousser, aujourd’hui c’est un matin pour marcher.
Arrivé à l’Arbre, je regardai autour les nombreux Na’vi qui déjeunaient, quelques fruits par-ci, d’autres par là. Moi j’allai au fond près d’une très grosse racine qui s’incruste profondément dans le sol. Tout près, il y a un contenant avec une cargaison de fruits que les cueilleurs ont ramenés dernièrement. J’en prends quelques un et m’installe pour les manger. Ils sont succulents. Les Na’vi qui les cueillent ont le don de trouver le meilleur moment pour les récolter, toujours parfait.
Une vingtaine de minutes après ce remplissant repas, je montai au sommet de l’Arbre. En haut je retrouve mon Ikran joyeux et je lui donne un « câlin » si je peux dire; une connexion par laquelle on se remercie l’un l’autre. C’est notre façon de faire. Je lui laisse une journée libre. Je redescends donc tout le grand arbre et au sol je me mis à marcher vers la base des humains. En effet, c’est un endroit que je trouve intéressant à aller explorer, se promener. Bien que ce n’est pas tous les Na’vi qui partage mon avis, moi je crois qu’on peut toujours y trouver quelque chose de nouveau et qu’autant eux ils ont besoin de nous comprendre que nous nous avons besoin de les comprendre… Et c’est ce que je vais faire, les voir, discrètement.
Peut-être une heure plus tard, le temps m’échappe, je commence à voir la zone d’arbres coupés. Je fis alors facilement deux trois tours ce qui me prit un certain temps. Rien ne semblait se passer de spécial. Aucun marcheur de rêve à l’extérieur, pas d’humains, juste quelques modules comme il a toujours eu et la base d’un gris affreusement contrastant avec la forêt qui l’entour. Je continuai alors de me promener dans un jogging assez rapide en décrivant des cercles de plus en plus grand autour de la base.
C’est ainsi que je vis d’assez loin une troupe de marines armés. Je les suivis pendant au moins une bonne trentaine de minutes. Ils marchaient, comme moi, autour, ici et là. Ils regardaient attentivement les alentours et discutaient calmement. Après m’être habitué à leur présence et que j’ais grandement observer leur attitude, j’en conclu que je pouvais m’approcher et voir ce qui pourrait bien arriver. Certains Na’vi auraient peur pour leur vie, moi je n’ai plus un sentiment de peur très puissant. Ma peur s’est transformée avec les années en un abandon avec moi-même à la vie, à la mort, qu’importe ce qui arrive. Ainsi s’approcher d’humains, même costaux et armés, ne me dérange pas. Toutefois, je m’approchai par les airs à la manière des prolemuris.
De branches en branches, j’avance à leur vitesse, semi-lente. Il faut croire qu’ils ne sont pas pressés à aller exterminer quelque chose. Quelques minutes passèrent alors que je les suivais juste à côté, un arbre ou deux plus loin. J’arrive cette fois devant un arbre plus distant, je pourrais faire le tour via d’autres, mais je me dis que je pouvais sauter facilement comme je le faisais depuis nombreuses minutes. Je sautai. Par un malheureux hasard mon pied glissa de la branche au décollage du saut et sans l’élan complet je me retrouvai par réflexe une main accroché à une petite branche qui d’ailleurs cassa sous mon poids. Je m’accroche alors à l’arbre en tombant et je glisse le long de son tronc jusqu’à m’arrêter sur une branche qui reçu mon derrière lourdement avant de fléchir en faisant danser quelques feuilles, mais sans casser.
Je restai surpris sur le moment d’avoir manqué mon coup. C’était chose très rare. Or, alors que je me replace debout pour continuer j’entends les humains parler et arrêtés.
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Restez sur vos gardes, nous ne sommes sûrement pas seuls.Ils savent que quelqu’un est proche… Ils m’ont probablement entendu manquer mon saut.
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Ne tirez que s’ils nous attaquent. Je ne veux aucune agression de notre part, sinon je vous écrase sous mon pied. Ces Na’vi, je les ai côtoyé des mois durant, ce sont nos amis.Je restai surpris de cette affirmation : « ce sont nos amis ». Mais j’ai quand même aimé entendre ça plutôt que quelque chose du genre : « exterminer tout ce qui bouge de non identifié! ». Enfin… au moins ils ne me tireront pas dessus… sauf s’ils pensent que je les attaque… Qu’est-ce qui est qualifié comme attaquer avant qu’ils nous attaquent? Ça reste encore vague…
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Qui que vous soyez, montrez-vous! On ne vous veut aucun mal!C’est quand même intéressant… une troupe d’une dizaine d’hommes musclés et armés regardant tout autour qui disent ne pas nous vouloir de mal, c’est un peu paradoxale. Quoi qu’il en soit, je les crois. Ce qui me fait croire cela, c’est le temps passé à les suivre avant, ils ne semblent pas chercher à faire mal. Autrement je serais parti probablement. Mais à l’inverse, je me place sur une branche d’où il est facile de m’apercevoir. Ce n’est pas la première fois que je débute une rencontre de cette façon, qu’en se montrant légèrement tout en étant hors de porté et tout en restant dans son état habituel des hauteurs, facile à partir.
Cette fois par-contre, j’ai le gout d’aller un peu plus loin que juste me montrer, et je commence donc à les saluer.
-(Na’vi)
Bonjour hommes du ciel. Quel bon vent vous amène par de telles terres?Je n’ai aucune idée s’ils parlent Na’vi et s’ils comprennent ce que je viens de dire. Alors je dis quelque chose de similaire en français, langue apprise grâce à quelques bons marcheurs de rêve rencontré durant mon voyage.
-(Français)
Bonjour humains. Vous vous promenez en forêt?Mon français n’est pas si mal. Je suis capable de discuter avec d’autres humains. Au début ce n’est pas chose facile apprendre leur langue, mais on s’y habitue. Ce qu’on s’y habitue le moins ce sont ce qu’ils appellent les mathématiques et compter en nombre décimal. Ils disent que nous Na’vi, comptons en nombre octale et que pour eux c’est difficile à visualiser.
Je les regarde alors un moment sans rien dire attendant leur réaction. Bien sûr, ils ont fini par savoir qui parlait… le Na’vi dans l’arbre.