Un jour, a l'arbre maison...[PV Tsam'niwi]

Cela faisait même pas une semaine que je venais de retrouver l'arbre-maison, et quelque chose me disait que je n'allais pas être lassé de cette journée.

Déjà, revoir les Omaticayas m'avait fait beaucoup de bien, et...j'aurais jamais pensé qu'ils se seraient tant inquiétés, quoique... Non, je n'avais pas encore saisi tous les détails des Na'vis, mais j'aurais la patience de finir mes leçons.

Non, la première personne que j'ai été réellement heureux de retrouver, c'était Neytiri, j'étais parti avec elle lors d'une chasse, et pendant de longs mois, nous étions partis sur quelques mots, des mots pour une chasse au Palulukan...

J'avais sûrement pas assez fait attention ce jour-là, je n'aurais normalement pas dù me faire repérer comme cela, mais le pire, c'était le fait que pour échapper a ce prédateur, il ait fallu que je m'éloigne trop de l'arbre-maison.

Enfin....Ce n'était plus le moment pour cela. Les prochains mouvements des humains, ainsi que les décisions a prendre, pourraient bien éviter un nouveau grand chagrin, ou au contraire, précipiter tout le monde dans la même bataille inutile...

Je m'étais levé, paisiblement, le simple fait d'être en sécurité était déja un grand bonheur pour moi, le sommeil s'en était fait ressentir, et le réveil était un régal.

Mais je n'avais pas envie d'autre chose pour le moment, excepté retrouver Neytiri, et démarrer la journée qui vient.

J'étais donc là, dans la cour, voyant les autres partir a la chasse, et priant Eywa en moi-même pour que tout se passe bien, je ne vois décidément que des mauvais souvenirs dans les chasses, entre moi qui manque de chance, et cette rumeur du retour des humains, retrouvés dans la base de la RDA par ces deux jeunes Na'vis...

J'étais en hauteur, sur une immense branche, les bras croisés, absorbé par l'effervescence qu'il y avait sur la cour et mes propres pensées. J'étais évidemment en tenue de chasse, arc et carquois sur le dos, mais je ne participerais pas aujourd'hui, je pouvais trés bien être demandé quelque part, et puis, qui sait ce qui peut se passer aujourd'hui ?

Car je sentais que je n'allais pas être lassé de cette journée...