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 |  Sujet: Hebi... Somewhere Jeu 13 Mai - 12:21 | |
| [b]Thème musical : 
 
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Prénom : Hebi. Ce nom est bien curieux, n'est-ce pas ? Mais si j'avais pu le choisir je n'aurais jamais pris un nom... humain...Age humain : 23 ansMentalité : (8 lignes minimum) Moi. Que dire exactement ? Qui suis-je en fait. J'ignore jusqu'aux origines de mon existence. Je suis si calme que parfois les gens se demandent si je dors... mais en vérité je t'écoute, toi, dans ma tête. Eywa, qu'as-tu fait pour que je souffre ainsi de ces maux de tête qui m'empêchent de dormir et me rendent d'humeur si terrible ? Car à la fois je peux être docile comme un agneau, mais je peux également être aussi mauvaise qu'une teigne, cruelle et méchante. Aucun mâle n'a encore jamais voulu de moi. J'ai peur de la suite, peur de ce qu'il pourrait se passer, peur de toi, Aura, qui vis dans ma tête et me murmure des paroles cruelles et sans défaut. J'ai l'impression d'être coincée dans un étau et que tu me tiens prisonnière, sans conteste. Pourquoi, je l'ignore, peut-être que c'est parce que je t'ai tuée. M'en veux-tu, ou m'aimes-tu ? Je crois que ta voix ne sera jamais aussi proche de moi, et parfois je ressens ton chagrin de ne pas pouvoir courir avec ton propre corps à toi, prisonnière de mon corps à moi, de mon esprit qui s'échine à te garder enfermée dans une cage dorée, pour que tu ne parles pas avec ma bouche, pour que tu ne fasses aucun geste avec mes mains, pour que tu ne frappes pas avec ma dague. Je ne veux pas que tu envahisses mon esprit, que tu perpétues mon âme pour en faire quoi de toute manière ? Je n'ai pas choisi ta mort, lorsque je suis née tu n'étais plus là, voilà tout. Jamais je n'au voulu sciemment te faire du mal...
C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.Tu es prisonnière du néant mais tu m'abandonnes dans mes pensées, mes illusions. Je n'ai plus d'autre choix que t'entendre sussurer ces phrases que je ne comprends pas, que je ne ressens pas et ne ressentirai jamais. J'ai peur Aura, peur de toi, même si la nuit tu es ma seule compagne d'infortune, qui m'écoute et me console. J'ai besoin de toi, besoin de ton amour. Besoin de la chaleur de ton âme, qui me hait mais qui me console. Est-ce un jeu pour toi, ou bien un besoin compulsif de t'occuper de moi, de mon être, en même temps que cette rancoeur d'avoir tout perdu à cause de moi ? Aura, je t'aime. Mais si seulement tu pouvais disparaître... Car ta fascination pour les humains, comme notre mère avant nous, est dangereuse. Je veux que tu cesses de m'obliger à avancer vers les remparts dangereux, sinon tu me tueras...
Mais après tout, n'est-ce pas ce que je désire, Hebi ? Tu ne te l'es donc jamais demandé ? Description physique : ( 8 lignes minimum) Une Omaticaya comme les autres. Une peau douce, mais apparemment cela ne suffit pas. Une peau bleue, comme les autres, mais lumineuse et gracieuse, belle, claire, éthérée mais pas trop, les points brillants comme le soleil, la nuit éclairent mon chemin, et le sien. J'ai l'impression que ma peau me donne à elle seule la beauté que je requiers avec autant d'ardeur, lorsque je pars en chemin. Elle me permet un silence et une discretion sans faille. Tout pour plaire quoi, si seulement je le pouvais, plaire... Des mains fines, qui ne bougent que pour faire des geste bien précis, utiles. Attraper une feuille, et boire son eau, en fermant les yeux. Caresser un ikran qui ne m'appartient pas, attraper ma dague et tuer pour me nourrir, et juste pour me nourrir. Aura voudrait tuer pour le plaisir. Mais j'ignorerai toujours pourquoi Eywa m'a punie...
Revenons à nos moutons. A part cela, des cheveux courts, bruns et raides. Je n'aime pas ces nattes ridicules que tout le monde se fait, pas de cela chez moi. J'aime être au naturel, montrer mes dents blanches en cas d'anicroche, pointues et effilées comme des lames, cruelles et mauvaises. J'ignore si je suis plus belle lorsque je montre les dents ou lorsque je souris. Aura montre les dents. Je reste enfermée dans une expression neutre. Je n'aime pas sourire, alors pourquoi le ferais-je ?
Et entendre ton rire s'envoler ausi haut que s'envolent les cris des oiseaux...
Un corps svelte et fin, décoré d'herbes bleues dansant sur mon corps comme des miliers de taches et de couleurs. Une longue queue, qui me sert de balancier lorsque, peinée ou chagrinée, je me mets à sauter de branches en branches, pour essayer de t'échapper, alors qu'en fait je ne le peux pas... Des yeux jaunes, une pupille légèrement différente de celle des autres. Elles sont effilées comme celles d'un chat, en permanence, qu'il fasse clair ou sombre. Mutation génétique ? Ou peut-être anomalie, tare bestiaire. Les hommes pourraient peut-être l'expliquer. Mais moi je ne veux pas des hommes. Sauf s'ils peuvent me débarrasser de toi. Là, je leur ouvrirai à jamais mes bras.
Tu es belle. Oublie le reste.
Je ne suis ni trop grande ni trop petite, la taille idéale. Loin d'égaler la beauté de certaines Na'vi, je ne suis tout de même pas peu fière, de mes atouts, de petites fesses rebondies et une poitrine légèrement plus développée que la moyenne, me rendant un peu plus séduisante et moins plate comme une planche. Je n'hésite pas à m'exhiber, et cela me vaut d'ailleurs le surnom de "Dévergondée". Mais... et alors ? Je me tiens droite, un port de tête presque princier, une nuque parfaite me permettant de me tenir droite face à ceux qui seraient susceptible de me jauger comme si je n'étais rien d'autre qu'une petite peste. Mais en vérité...
Je suis une princesse.
J'avance toujours la tête haute, je regarde les autres avec un désintérêt certain. Je ne suis née qu'une fois, mais j'espère bien renaître bientôt. Peut-être à ce moment là pourrais-je me débarrasser d'Aura une bonne fois pour toutes. Je n'ai peur de rien. Mon corps musclé me permet bien des folies. Et j'en suis d'ailleurs bien heureuse.
Histoire : (15 lignes minimum)
Chapitre 1
Qui es-tu ? Je t'entends, mais je ne te vois pas. Pourtant je crois que tu bouges. Je sais que tu es là. Qui es-tu ?
Je suis une ombre. Je suis une ombre, comme toi tu en es une. Nous ne sommes toujours pas né, nous ne voyons rien, plongés dans les ténèbres et dans un liquide chaud nous procurant protection et nourriture. Parfois nous percevons des voix mais nous ne comprenons pas leur signification. Nous ne sommes que des enfants, toi et moi. Nous n'avons pas d'autres moyen de communiquer que l'échange de notre pensée. Je suis à côté de toi, tu es à côté de moi. Que dire de plus que ce que nous savons déjà ?
Comment sais-tu qui nous sommes ? Nous ne sommes donc pas nés ? Mais qui es-tu toi Et moi, qui suis-je ?
Tu es ma jumelle, mon alter-ego. Celle qui partagera ma vie à jamais. Ne me demande pas comment je sais tout cela, mais je le sais c'est tout. Je suis forte à tes côtés, et où que tu sois je te protègerai. N'aie pas peur de cela. Je suis Aura, ta siamoise. Et où tu iras, j'irai. Toi, tu devras choisir ton nom, ou attendre que notre mère t'en donne un. Que vas-tu faire ?
Il sera bien plus judicieux d'attendre. Tu as choisi un nom ravissant. Mais moi, je ne suis pas aussi maline que toi. Seule, je ne trouverai pas.
Alors il ne te reste plus qu'à patienter. Attends un peu, et tu naîtras, en même temps que moi, et nous ne nous séparerons jamais. Je serais dans ton coeur comme tu seras dans le mien. Et dans la lumière, nous nous rencontrerons, et nous nous aimerons. Nous parlerons, beaucoup. Mais qui sait, peut-être est-ce que nos chemins, un jour, se sépareront. Mais j'espère en tout cas que tu vivras heureuse. Je ne désire que ta paix et ton bonheur.
Je le désire aussi pour toi. Ne m'oublie pas Aura. Car moi je ne t'oublierai jamais. Tu m'as profondément atteinte. Rejoins-moi, Aura, au pays des rêves...
 Chapitre... bien plus éloigné...
Je cours, si vite que je ne peux plus faire marche arrière, ou bien je vais tomber. Je saute entre les arbres, je saute de branches en branches, agile comme un félin, fragile comme une mince fleur, souple comme un ikran. Je ne sais pas où je vais, je n'entends plus rien, ne vois plus rien. Je suis comme déconnectée de la réalité, j'ai peur, peur du noir, peur de la forêt, des animaux qui y vivent, peur de moi, peur de tout. Je veux partir, partir loin, et me jeter du haut d'une falaise, plus haut encore que du haut des montagnes, et m'écraser, devenir poupée désarticulée. Je ne manquerais à personne, et personne ne me manquera. J'ai trop souffert. Pour qui est-ce que je dois me prendre, moi, misérable femelle perdue au pays des songes ? Je ne suis qu'une faiblarde, idiote et trop sensible, mais j'ai mal à la tête, je veux partir d'ici. Je ne veux plus t'entendre me dire que c'est de ma faute tout cela, je ne veux plus que tu prennes mon corps pour un pantin, et que tu t'en serves à tes propres fins ! Courant au milieu des branches, je sème des larmes sur mon passage, mais je ny peux rien. Le chagrin m'a envahi, auréolé de lumière dense, la peur, la colère, ces sentiments que j'aimerais ne plus jamais ressentir. Qui peut m'aider de toute manière ? Personne ne l'a jamais pu ! Qui pourra m'aider à être en paix avec elle ? Y a-t-il quelqu'un ? Quelqu'un qui pourra me sortir de ce cauchemar ?
J'ai voulu te protéger et t'aimer, mais tu m'as tuée. Tu ne mérites rien de plus que mon mépris.
Cette phrase, que tu me répètes jour après jour, dur poignard transperçant mon coeur. J'ai déjà atteint un âge suffisant pour aimer. J'était amoureuse, d'un Omaticaya, respectable, beau et si gentil. Alors pourquoi l'avoir éconduit et blessé en lui crachant des paroles monstrueuses et en griffant son visage ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Pourquoi as-tu fait cela ? J'ai fui, mes jambes se sont dérobées lorsque tu l'as frappé avec mes mains, griffé avec mes doigts. Cette expression si étonnée, la douleur, je l'ai ressentie, la sienne, dans mon propre corps. J'ai hurlé de terreur et de chagrin, bousculé les habitants de l'Arbre maison, j'ai foncé comme une folle dans la forêt, sans écouter les appels déséspérés de ma mère, et de notre chef, cette Na'vi qui, sage, avait déjà essayé de me parler, à moi, mais qui n'avait jamais entendu mes prières. C'est Eywa qui maîtrise mon âme et celle qui réside dans mon esprit, je ne peux pas m'en sortir sans sa clémence et son pardon. Est-ce la punition qu'elle m'a donnée pour avoir tué ma propre soeur sans le vouloir ? Non, je ne peux pas y croire. Sortez-moi de ce cauchemar...
Mais tu n'es pas prisonnière, petite imbécile...
J'ai l'impression d'étouffer, alors je saute, dans l'eau froide de la rivière. Je ne veux croiser personne, mais je fais un boucan d'enfer avec mes pieds, je ne fais plus attention de me faire repérer ou non. Je pleure, crie, implore, supplie. Sors de mon corps et vas en paix, il est si inutile de me harceler ! Je ne demande rien d'autre que la paix mais est-ce trop demander ? Que vais-je faire, si tu me poursuis sans relâche, de jour comme de nuit ?
Je suis ta compagne d'infortune... Hebi.
Hebi, voilà le nom qui me fut attribué. Ma mère se fit longuement huer et critiquer lorsqu'elle proclama mon prénom. Ma mère aimait les humains, communiquait beaucoup avec eux. Beaucoup trop, au goût de tout le monde. Et lorsqu'elle rencontra Kyôkan, jeune scientifique accro aux gens comme nous, la jeune humaine lui révéla qu'elle avait fait une fausse couche en cours de voyage. Elle avait pris cette femme en pitié, ma mère. Elle étudia la langue de la jeune femme, le "japonnais" ne m'en enseigna pas un mot, et tant mieux d'ailleurs. Mais mon prénom est humain. Et il signifie "Serpent" un animal rampant aux yeux jaunes, comme les miens. Mais tellement irrévérencieux... J'étais maudite jusqu'à mon nom. Comme si j'étais une étrangère, comme ces Marcheurs de Rêve, qui hantaient nos terres et nos esprits, nous tuaient dans notre sommeil et espéraient notre amitié d'un autre côté. J'étais tellement écoeurée que je n'approchais même plus les membres de ma tribu...
Allonge-toi, va.
Flotter, le corps tremblant, bleu dans cette eau claire. Réfléchir à ma vie. Que vais-je devenir maintenant ? Commen vais-je faire ? Je veux m'entendre avec toi.
Je t'aime.
Tribu désirée : Omaticaya Classe désire : Guerrière, puis chasseuse lorsque j'aurais assez de points. Du moins, je l'espère _______ Pseudo : Hebi Age : 17 Comment avez-vous connu le forum ? : Google, cet ami... Votre fréquence de connnexion : 2/7. Je ne suis disponible que le week end.
Avez-vous trouvé le mot magique dans le règlement? Non. Et pourtant c'est pas faute d'avoir cherché....
Autre chose ? : Possédant moi-même un forum rpg, voici l'adresse, si ça vous tente... http://tschool.forumactif.com |
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