Petit paradis perdu ( Myl'ayo)

Invité

Tsu'ayo venait de récupérer son amour Myl'ayo. Elle avait déposé ses affaires sur Hi'tanhi qui ne tarda pas à s'envoler sous la demande de son chevaucheur. Le riti de Myl'ayo se mit à suivre l'ikran. Tout les quatre se dirigèrent alors vers la côte.

Après environ deux heures de vols, Tsu'ayo aperçut l'océan et les immenses falaises où il allait maintenant vivre avec l'élue de son cœur. L'ikran entama une descente vertigineuse jusqu'au niveau de la mer, il volait à présent au pied des immenses falaises. Les vagues se fracassaient contre les rochers dans un magnifique spectacle sonore et visuel, les deux Na'vis furent arrosés par les éclaboussures.

Puis il s'éloigna du bord pour aller survoler un mer calme. Le soleil se couchait à l'horizon, une lueur d'or se refléta sur le miroir que faisait l'eau. L'ikran se pencha légèrement pour que le bout d'une de ses ailes effleure la surface de l'eau créant ainsi une gerbe d'eau derrière eux.

Hi'tanhi reprit de l'altitude quand il s'approcha de la cavité qui allait à présent servir de demeure à Myl'ayo et Tsu'ayo. L'ikran se posa sur un tapis de mousse qui émit un halo d'une lueur vert émeraude lors du contact.

Tsu'ayo sauta de sa monture et aida Myl'ayo à descendre. La caverne était éclairé par la lumière rougeâtre du crépuscule. Une petite forêt, un minuscule mare qui formait un ravissant petit cours d'eau, en bref un petit paradis que Tsu'ayo espérait ne jamais avoir à abandonner. Il se tourna vers Myl'ayo et lui dit souriant:

_ Nous y voilà enfin, mon amour. On sera désormé toujours l'un avec l'autre.

[hrp : désolé que ce fut aussi long a être posté :/ ]

[Pas grave ^^]

Le retour fut agréable. Quoi, juste agréable? C'est vrai, il donna aussi un avant-goût du paradis à Myl'ayo. Elle était bien là, dans les airs, où elle avait toujours rêvé de voler - même si, techniquement, c'était juste Hi'tanhi et Tsu'ayo qui volaient, elle-même n'avait pas encore ses ailes - et Tsu'ayo, son amour, était là, contre elle ou presque. Ils étaient ensembles et il le resteraient autant qu'ils le voulaient maintenant, c'est à dire toujours.

L'archère était consciente que, parfois, la vie vous prend ceux que vous aimez sans demander votre avis, elle devinait que ce bonheur ne serait peut-être pas éternel, mais il était là aujourd'hui et elle voulait en profiter. De toute façon, si quiconque tentait de s'interposer entre elle et sa joie, elle lui réglerait son affaire!

Il y avait le paysage aussi. Pas désagréable du tout. Au contraire, l'océan immense et les falaises vertigineuses étaient magnifiques. L'ikran s'arrangea pour les arroser un peu, mais cela ne gêna absolument pas Myl'ayo. Après tout, sans être avarre de beignades, elle aimait bien l'eau!

Enfin, l'animal les emporta plus en hauteur, au niveau de la grotte. Là, Tsu'ayo l'aida galamment à descendre. Si ce lien si particulier ne les avait pas unis, cela aurait gêné Myl'ayo, et elle aurait peut-être repoussé le geste. Mais là, au contraire, ça lui faisait plaisir. Vraiment plaisir. Au passage, elle agrippa ses affaires et s'arrangea pour toucher toujours le chevaucheur, même juste en le frôlant. Ca lui suffisait pour être au comble du bonheur, ou presque.

_ Nous y voilà enfin, mon amour. On sera désormé toujours l'un avec l'autre.

Pour toute réponse, la femelle se colla à lui en souriant tandis que sa queue cherchait celle du mâle. Si elle avait vraiment été un félin à ce moment là, elle se serait alors mise à ronronner plus fort que le moteur d'une voiture! Elle entraîna doucement Tsu'ayo près du rebord de la grotte et s'assit en laissant ses pieds se balancer dans le vide, avec la met en dessous. Ensuite, elle proposa :

- Et si on terminait ce que nous avons commencé?

Invité

Tsu'ayo se laissa entrainer par Myl'ayo jusqu'au bord de la falaise, ils se mirent tout deux assis côte à côte. Myl'ayo lui dit alors:

- Et si on terminait ce que nous avons commencé?

Tsu'ayo sourit et tout en lui caressant les cheveux lui répondit avec un large sourire:

- Je ne peux refuser une telle offre.

Il lui prit délicatement le visage et l'embrassa tendrement, leur queue s'unirent et se tortillèrent. Ils ne s'étaient séparés que l'espace de quelques heures, mais pour lui c'était comme s'il ne l'avait pas vu depuis des années. Il l'enlaça fort contre lui, il sentait son cœur battre au même rythme que le sien.

Sa respiration était haletante, il posa par la suite sa tête sur l'épaule de Myl'ayo et regarda au loin le soleil qui disparaissait lentement. Tsu'ayo lui dit:

- Je t'aime tant, je suis tellement heureux avec toi et je me sens enfin vivre.

Leur ombre s'étalaient dans la caverne, les deux Na'vis baignaient dans la douce lueur du soir. Tsu'ayo venait d'emménager dans son petit paradis, mais son vrai paradis était en ce moment même tout contre lui.

[ un peu court, il faut que je me remette dans le bain Razz

]

[T'inquiète, je pense que je ferais pas mieux ^^ Et désolée pour le retard]

Tsu'ayo lui caressa les cheveux avant de répondre :

- Je ne peux refuser une telle offre.

Non, décidemment, les Na'vis devraient pouvoir ronronner! Là-dessus, ils échangèrent un baiser... quoi, brûlant? Haletant? Prenez le mot que vous voulez, choisissez l'adjectif qu'il vous plaît, mais sachez en tout cas que c'était un baiser bien plus que juste agréable. Myl'ayo avait l'impression de rattraper le temps "perdu" pendant la journée passée, et elle prenait alors conscience vraiment de combien ça avait été dur d'être loin de lui pendant tout ce temps...

Le chevaucheur posa ensuite sa tête sur son épaule, et ils regardèrent ensemble le soleil se coucher.

- Je t'aime tant, je suis tellement heureux avec toi et je me sens enfin vivre.

Myl'ayo mit sa main sur son épaule en chuchotant un "Moi aussi" plein de bonheur et d'amour. Bizarrement, elle était incapable de choisir les bons mots dans cette situation. Comme si, quelque part, elle sentait que les mots étaient inutiles. Après tout, ils savaient tous les deux, c'était ça qui était important, non? Et ils regardèrent ensemble l'astre disparaître tandis que la beauté nocturne de Pandora se dévoilait lentement. En bas, les vagues se fracassaient toujours sur la falaise, mais même se sont paraissait mélidoeux aux oreilles de la Na'vie.

Tout semblait parfait à cet instant...

[Désolée, tu n'as rien sur quoi rebondir, je manque vraiment d'inspi ^^' ]

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