Adoption d'un Tiri [Mission Zrina'Mineya]

Invité

~~~°° 1 er Mission de Zrina'Mineya °°~~
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Ma mission était d'avoir un riti comme compagnon sous ordre du chef du village des chevaucheurs du sud.

Adoption d'un Tiri [Mission Zrina'Mineya] Zrina_11

{ Rencontre avec un Tiri }

Je venais de recevoir ma première mission de la part du chef du village, j’allais m’occuper intelligemment en dehors de la chasse. Je devais aller me chercher un riti et l’adopter, je comprenais que notre chef avait dû remarquer que depuis l’absence de mon frère. Malgré ma famille, je me sentais très seule. Je savais que ses petites créatures se trouvaient près des points d’eau, ce n’était pas ce qui manquait sur Pandora. J’étais vers mes parents, je leur expliquais que j’allais faire une mission. Ils me regardaient inquiet, je les comprenais après tout j’étais leur dernier enfant encore en vie. Ils avaient peur de perdre leur progéniture. Je leur promettais que je n’allais pas faire de bêtise. Et que ma vie était entre les mains d’Eywa.

Je prenais quelques provisions au cas où si cela devait durer plus longtemps qu’une journée. Je vérifiais mon arc et mes flèches sous le regard attentif de mes parents. Ils n’avaient plus la même attitude avec moi, depuis que j’étais revenu dans mon clan. Ils étaient venus en pleure en s’excusant de s’être fâché avec moi. Je leur avais expliqué pourquoi j’étais parti que je m’étais sentie coupable de la mort de mon frère et que je m’en sentais responsable. Je leur avais aussi dit que grâce à un ami Omaticaya et l’aide inespérée d’Eywa, j’avais pris conscience de ma fragilité. Nous n’étions plus malheureux, mais heureux que Tsanken soit avec la pureté de notre Déesse. J’avais présenté mes excuses à notre chef d’être parti sur un coup de tête et d’avoir fait temps de bêtise. J’avais changé, j’avais grandi et mûrie. Dur loi de la réalité. J’avais fini de préparer mes affaires, j’embrassais ma famille puis partie seule en direction d’un cours d’eau à la recherche d’un riti.

Cela faisait une heure que je marchais, je devais me diriger dans la jungle puis ensuite une rivière. J’étais sur mes gardes à surveiller si aucun tawtue n’était dans le coin. J’étais en train de me demander comment j’allais faire pour apprivoiser un riti, je savais que cela n’allait pas être simple au départ et qu’il fallait avoir beaucoup de patience. De temps à autre je sentais les différentes odeurs, je suivais certaine piste pour voir quel animal était dans les parages. J’étais d’humeur joyeuse, je pouvais sentir que je me rapprochais d’une source d’eau car l’air était plus frais. Je pouvais apercevoir au loin tout un groupe de riti qui était en train de ce désaltérer. Je m’asseyais à une bonne distance et réfléchissais par quel manière est-ce que j’allais en attraper un sans lui faire de mal. En règle générale pour attirer une créature vers vous c’est de lui donner quelque chose à manger. Sans aucune agressivité de votre pars. Une Na’vi se doit de bien ce comporter avec la faune et la flore de Pandora car un jour celle-ci vous le rendra. Pour moi, il était hors de question de fabriquer une cage. Cela était digne du comportement des tawtues et je n’aimais pas voir mes frères du monde animal enfermer ainsi. Nous même Na’vi nous étions traités comme des animaux. Enfermer dans des cages … Je ne souhaitais cela à personne même pas à mes ennemis. J’observais autour de moi sans faire de bruit et en camouflant mon odeur. Á la base je suis archère, on nous apprend à ne pas se faire voir et à dissimuler le plus possible notre odeur pour pouvoir nous rapprochez le plus possible de nos « proies ».

J’étudiais la configuration du terrain, le comportement des Tiri, ce qu’ils aimaient manger. Étaient-ils craintifs ? Étaient-ils agressif ? Apparemment d’après mon observation ses créatures aiment se nourrir des fruits et ils étaient totalement inoffensifs pour nous. Par contre, ils étaient très craintifs. Je devais donc m’y prendre le plus calmement et le moins brusque possible. Par chance ses fruits en question étaient tout autour de moi dans les arbres. Je me levais discrètement, montait en haut d’un arbre pour en cueillir. Je redescendais en les coupants avec ma petite dague, je les déposais sur une feuille. Je pausais cela à environ cinq mètres de moi et attendait patiemment qu’ils viennent à moi tout en fermant les yeux. J’étais en pleine communion avec Eywa en attendant qu’un courageux Tiri vienne se servir.

Les minutes passaient, les heures passaient toujours rien. J’avais ma tête baissée en pleine réflexion, je n’allais tout de même pas retourner au village complètement bredouille…Alors que j’étais absorbée par autre chose que le plat de fruit devant, je ne voyais pas qu’un tiri était en train de piquer des morceaux sous mon nez. J’écartais mes doigts de mon visage sans geste brusque, j’affichais un sourire. J’attendais calmement qu’il vienne tout seul, cela ne servait à rien que je bouge sinon j’allais le faire fuir. Il semblait avoir faim le pauvre, j’avais d’autre fruit à côté de moi. C’est cela qu’il regardait. Il venait toujours plus près de moi, j’avais une seule chance. Je prenais doucement le fruit dans mes mains et mettait légèrement mes bras en avant. Je savais que je devais être de retour avant la tombée de la nuit ordre de mes parents. J’étais déjà à réfléchir à un nom pourquoi pas Tahni. Mais avant cela, je devais l’attraper sans risquer de le blesser. Il s’approchait du fruit que j’avais dans les mains, il le prenait puis reculait. Doucement, je me couchais à plat ventre pour l’observer avec mon sourire. Il suivait le mouvement de ma tête, quand je la tournais sur la gauche. Il faisait la même chose. Drôle de méthode, je me disais. Cette créature était capable de voler, étrangement j’essayais un truc complètement stupide.

Je mettais du jus de fruit sur mon doigt de ma main droite. Pour le faire venir à moi et cela marchait. Il s’envolait et venait me lécher avec sa petite langue mon doigt. Je ne bougeais pas, je continuais de l’observer. J’avais très bien compris que cet animal, ce tiri mourrait de faim. Il était possible que sa famille l’ai abandonné et qu’il était voué à la mort si je n’étais pas arrivée. Doucement, je me remettais en position assise avec le tiri sur mon doigt à continuer de le lécher. Il semblait s’être habitué à mon odeur et ma présence. J’avais peut-être réussi ma mission, maintenant je devais l’emmener avec moi jusqu’au village sans aucun pépin. Je remerciais Eywa puis parlait doucement à la créature :

Zrina’Mineya <<

Oel nagti Kameie et je te remercie, je vais t’appeler Tahni qu’en penses-tu ? C’est un joli nom pour un Tiri. Je suis Zrina’Mineya, je vais m’occuper de toi comme ma propre famille. Irayo Eywa.

>>

Je me levais doucement avec mon nouveau compagnon qui me regardais et volait en face de moi. Je prenais mon arc et mes flèches que j’avais mis sur le sol. Je les remettais sur mon dos, j’invitais Tahni à venir sur mon épaule pendant le voyage de retour jusqu’à mon village. J’étais trop contente d’avoir un tiri avec moi, pendant le chemin de retour je prenais des raccourcis par les arbres. Je ne voulais pas avoir de mauvaise rencontre au sol. Je m’occupais de mon compagnon avec amour et tendresse, j’arrivais à mon village peu avant la tombée de la nuit avec mon tiri sur l’épaule. Je lui donnais à manger puis allait en direction de la hutte de notre Olo’eyktan. Je voyais mes parents qui me regardaient avec un sourire. J’irais les voir après mon entrevue avec notre chef. Je demandais la permission d’entrer. Je m’inclinais avec respect puis demandait la parole.

Zrina’Mineya <<

Oel nagti Kameie, je suis de retour de mission. Je ne suis pas revenue les mains vides. je vous présente Tahni, mon nouveau compagnon de route. J’ai beaucoup appris aujourd’hui grâce à cette mission. Je vous remercie, je ne vous decevrais pas. Bonne soirée.

>>

Je m’en allais retourner avec ma famille pour leur présenter Tahni, m’occuper de lui. Le soigner et bien le nourrir avec leur aide.
Fin.

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