Mieux vaut écouter ses parents [Ean'muä]

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Nous avions mis une dizaine de minutes pour arriver jusqu'à la plage, nous avions marcher lentement, et nous avions peut parler. Ean, n'avait pas eut l'air très motivé lorsque je lui ais proposé cette promenade, mais elle avait accepté. J'espérais qu'elle avait accepté parce que cela lui faisait plaisir et non pour que cela m'aille.

« La plage, ce sera très bien. »

Ean me souris, apparemment elle allait déjà mieux que tout à l'heure, ce qui était une bonne choses, remuer trop longtemps des idées aussi sombre que celle ci n'est vraiment pas une bonne idée. Elle avait dit ce qui la dérangeait, peut être aurait t'elle préfère le lâcher à un ami à elle plutôt qu'a moi, mais elle l'avait dit. Je ne comprenait pas vraiment sa réflexion, d'accord elle n'avait peut être pas envie de prendre les armes, et alors ? Cela la préservait des horreurs et des souffrances dont la guerre et génitrice. Enn y réfléchissant bien, est ce que ce que je faisais en dehors du combat était vraiment utile ? Pas vraiment, beaucoup d'entre nous connaissait les pouvoirs des plantes, peut être pas autant que ce que j'avais apprit, mais notre tsahik en savait largement plus que moi, donc finalement, en temps de non guerre, j'étais inutile aussi.

« Oh… Si tu pouvais éviter d’ébruiter cette sortie… Mes parents n’aiment pas que j’aille là-bas sans eux. »

Cela me parut bizarre, quoique pas si bête que cela, la base militaire humaine était près de la plage, mais il ne venait jamais dans ce coin là, le nombre de fois ou je les y avais vu, se compte sur le nombre de rescapés que laisse la dernière ombre, mais si ces parents ne voulaient pas la voire la bas, peut être devrions nous faire demi tour ?

- Tu préfère que l'on rentre non ?

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Rentrer ? Je n’en avais pas envie et ce bien que cela aurait été plus judicieux de ma part. Pourquoi refusais-je volontairement d’écouter les conseils de mes parents ? S’il m’arrivait quelque chose je suis sûr qu’ils s’en voudraient à vie, même si cette excursion avait été ma faute. Oui, si je n’avais pas accepté cette sortie, sûrement qu’on aurait pu en rester là, simplement je n’avais pas envie de rester seule, pas envie de vagabonder et j’étais convaincue que Teylar savait occuper ses journées. Quelque part j’étais curieuse de voir comment il vivait, chose relativement compliquée car techniquement nous ne faisions que nous balader. Je niais de la tête à sa question. Non, pas besoin de rentrer, finalement c’était bien ici, je m’y plaisais déjà :

- « Tu viens souvent ici ? »

Je voulais savoir ce qu’il connaissait. Cette blessure au bras, je ne l’avais pas oublié. D’ailleurs maintes fois pendant la préparation des plantes j’avais tenté d’y jeter un rapide coup d’œil, ce n’était pas du voyeurisme, j’étais curieuse simplement. Une curiosité innocente car rien vraiment ne m’intéressait au point que je m’y passionne, j’étais curieuse pas impolie. Il s’efforçait de la cacher, j’ignorai comment il avait pu ce faire une telle chose et mon imaginaire avait pris le relais. Il l’imaginait un coup bravant les Montagnes, d’un autre chassant vaillamment ou encore perdant un duel avec honneur. Je ne sais pas pourquoi je me plaisais à inventer cette histoire qui de toute évidence était à dormir debout… En revanche je réalisai soudain que je plaçais automatique Teylar dans une position positive, peut-être que en dépit des apparences et de la joie que je cachais à être avec lui je l’aimais bien. Ce n’était pas des choses que l’on disait, on est bien avec une personne ou on ne l’est pas… Je me voyais mal le lui dire, non, ça ne se faisait pas.

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Lorsque je demandais à Ean si elle préférait rentrer, elle répondit négativement d'un hochement de tête. Cela me rendit quand même songeur, ses parents lui avaient interdit d'aller sur la plage ? Surement à cause de la base militaire humaine qui se trouvait pas très loin, mais il ne venait pas souvent dans ce coin là, cela aurait été malchanceux pour nous si aujourd'hui on les y voyait. Mais peut être devrions nous quand même faire demi tours, mes parents, si il ne m'ont abandonné que de force aurait surement été inquiet de me savoir là ou il m'avait interdit d'aller. Je marchais au coté d'Ean'muä tout en menant ce débat argumentatif intérieur. Puis je regardais mon bras. Normalement, elle n'avait rien à craindre, j'avais affronter les humains sur leur territoire, et avait réussi à mon sortir vivant, si jamais, les humains venaient à se montrer, Ean pourrais fuir, et moi je ferais diversion, mais je chassais aussitôt cette réflexion de ma tête, cela allait surement nous porter malheurs.

- « Tu viens souvent ici ? »

Je relevai la tête et regarda Ean.

- Oui, deux à trois fois par semaine, quand je ne suis ni en foret, ni entrain de préparer mes feuilles. A cette saison, l'eau n'est pas au maximum de sa température habituelle, mais elle est quand même assez chaude pour pouvoir se baigner. Tu sais nager ?

L'eau était à cinq mètre un peu près. Un jour, dans la foret j'avais trouver une couverture des soldats de la RDA, je la posais à terre, posa mes affaires dessus, et fit un pas en
direction de l'eau, puis je me retourna pour attendre la réponse de Ean.

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Ean'muä me suivit, aparement, elle aussi voulait aller se baigner. L'eau était fraiche, un peu trop peut être. Mais Ean resta quand même dans l'eau. Pour tout dire, elle y était rentré plus vite que moi. En règle générale, j'aimais bien l'eau, mais il me fallait, suivant sa température plus ou moins de temps pour y rentrer. Sous notre poids, et l'effet des vagues qui écartait les morceaux de sables, nous nous y enfoncions petit à petit, jusqu'à un certain point, pas comme des sables mouvants, ou l'on peut y disparaitre entièrement. Prenant ma respiration et mon courage à deux mains, je minimisais alors entièrement dans les eaux de la mer. Au bout de quelques quart d'heures, je sortis de l'eau, Ean en fit de même, je fit qu'elle avait froid. Je me baissa, ramassa la couverture et la lui tendit. Puis je me retourna vers le Sud, il m'avait semblé entendre un bruit bizarre.

[HRP : Désolé c'est un ~~peu~~ court.]

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- « Teylar ?

fis-je comme pour l’appeler avant de continuer,

qu’est-ce qu’il y a ? »

Je me mis à regarder dans la même direction que lui mais je ne vis rien. J’ignorai ce qui l’avait poussé à observer à ce point la lisière de la forêt, celle qui longeait la plage avant de se faire dominer par le sable. D’ailleurs, ce dernier semblait gagner du terrain sur la forêt car des arbres commençait à se retrouver ensablés. Une fois sèche, je posais le morceau de tissu à terre après l’avoir plié minutieusement. Je n’avais pas décroché mon regard du point que semblais fixer Teylar mais à un moment je fus forcée de répété car je cru qu’il ne m’avait pas entendu :

- « Teylar ? »

Je m’approchais de lui, me positionnant à ses côtés, l’air intrigué, essayant de percer cette forêt de mes yeux d’or. Je ne vis toujours rien mais en tout cas s’il s’agissait d’un animal nous étions mal partis, je n’avais –comme d’habitude- pas mon arc quand il le fallait…

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La température de l'air s'était queqlues peu refrois, et le temps, était passer relativement vite. Il faut dire que l'en discutant et en nageant un peu, nous n'avions pas vraiment vu le temps passer. Lorsque nous sortimes de l'eau, je rammassais le tissu que j'avais récuperer dans notre foret et le tendit à Ean'Muä. Elle s'en saissit, puis le passa autour de ses épaules, puis sentant sans doute le froid, elle décida de se séchez, c'est à ce moment là que je cru apercevoir une forme, et entendre un bruit. Un bruit un peu trop familier, qui fit remonter en moi d'anciens souvenir, de peur, de colère... Ce bruit, ce ronflement, je l'avais entendut des miliards de fois, lorsque j'était enfermer dans une cage chez les humains. Ce bruit accompagnait leur engin de métal qui sillonait le ciel de Pandora au milieu de nos Ikrans. Ce bruit était celui des hélicopètre qui envahissait le territoire de la Dernière Ombre. Ean me parla, mais je ne l'entendit pas trop absorber par ce que j'essayait d'identifier. Il n'y avait aucun doute, c'était bel et bien un engin humain qui approchait. Non, je devais me tromper. Ean me rappela encore, cette fois ci je m'en rendit compte, mais j'étais quelques peu pétrifier par mes mauvais souvenir qui revenait à moi. C'était un véritable déluge dans mon esprit. Je refit les fers qui m'enchainais à ma cage, l'electricité qui parcourait les barreaux, un savant fou emcapuchonné, me versant divers liquide sur la chair qui me brulait à chaque fois un peu plus, et lui, sadique, il me soignais somairement, et recommencait le lendemain. Et les parents de Ean qui lui avait interdit de venir sur la plage avait raison. Il n'était pas venu voler dans cette zone au cours des derniers mois, pourquoi devait il le faire maintenant alors que j'était accompagné par Ean'Muä qui était encore trop jeune pour être confronté a leur violence, même si cela serait inévitable qu'un jour ou l'autre et les vois enfin.

- « Teylar ? »

Je revint a moi comme un choc. Je la regardais, puis regarda la couverture qu'elle avait replier, avec sa couleur, on aurait pus la confondre dans le paysage, mais il fallait agir vite, l'hélicoptère était maintenant en vue. Et un éclair lumineux se vit aperçevoir sur l'apareil. Je réagi d'instinc, je sautais sur Ean, l'enssera dans mes bras, et nous fit rouler sur le coté pour éviter ainsi le projectile que le véhicule humain venait de lancer. L'hélicoptère perdait de l'altitude, il allait surement se poser pour nous capture. J'aurais du mieux écouter Ean et prendre en compte la peur de ses parents. Si je me lançais sur les humains pendant que Ean courrerait en direction du village, elle pourrais s'enfuir, une fois assez près du village, les humains n'oserait pas aller plus loin.

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- « …Cours ! »

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J'avais réagi le plus vite possible et nous avions éviter le projectile de l'engin volant métalique. Les humains n'apréciaient aparement pas beaucoup que les Na'vis se promène sur les terres des Na'vis, c'est un des paradoxes de l'humanité, mais nous aurions le temps de rélféchir et bavarder plus tard pour l'instant, il fallait que je sorte Ean'Muä de la, c'était par ma faute qu'elle s'était retrouvé confronté à cette situation, c'était grâce à moi qu'elle s'en sortirait. Ean, m'avait aidé à me relever. Une fois de bout, je profitais de son élan pour la tirer à moi et lui donner un certaine élan également, ce qui fit qu'elle put passer devant pour courir en direction de la fôret. L'hélicoptère s'était poser, je sortis mon arc. Avec un peu de chance, il aurait peur de se prendre une flèche, avec beaucoup de chance, je pourrais en toucher un. Mais le but de mes futurs tire allaient surtout être de les retarder. Mon regard tomba sur ma blessure au bras, encore une fois, mais le passé ne me rattrappa pas.

- Non, pas pour elle, murmurais je.

Nous passâme à coter d'un arbre épais, aux branches longues et costaux qui nous permettrait surement d'échapper aux humains. J'attrapais Ean, et la souleva pour lui permettre de s'accrocher à la première branche, nous montames de branche en branche très rapidement, arriver en haut nous passame dans l'arbre voisin. Ce fut que dans le dixième arbre d'a coter que nous nous arretames pour soufler. Apparement, les humains nous avaient lacher, et si il prenait leur hélicoptère pour nous pister, le feuillage nous cacherais. Je me tournais vers Ean.

- Pardonne moi.

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- « Non Teylar… C’est à toi de me pardonner. Je suis désolée, j’aurais dû refuser ton invitation mais je n’en fais qu’à ma tête… Mieux vaut écouter ses parents j’imagine… »

Il y avait de cette déception qui vous rend vulnérable. Cette déception qui bien que vous ayez fait quelque chose de mal vous poussera à retenter l’expérience plus tard. J’obéissais trop souvent, jusqu’à en avoir une confiance aveugle en la sainte parole parentale. Cela ne devait pas durer mais pour le moment je m’en voulais profondément. Je redressai les yeux en sa direction et continuai comme si ma phrase avait été incomplète :

- « Et maintenant, comment on va faire ?... »

C’était vrai ça, comment allions nous faire pour redescendre sans risquer de retomber sur leur chemin ? Se faire surprendre de la sorte était pour le moins risquer… J’espérai que Teylar avait une solution, quitte à attendre patiemment dans l’arbre jusqu’à ce que le danger fut écarter et quelque part nous savions tout deux que tant que l’engin métallique n’était pas parti c’était que les Êtres du Ciel étaient encore là eux aussi…

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Nous avions réussi pour le moment à nous mettre à l'abri des humains. Pour cela, il nous avait suffit de monter dans un arbre. Je sentis que Ean avait encore le coeur qui batait vite, j'avais vraiment agit comme un idiot. J'étais déja venu sur la plage sans danger, et cette fois ci alors que je ni viens pas seul et que Ean me prévient qu'elle n'a pas le droit de venir ici, nous venons quand même et nous nous faisons attaquer. J'avais demander à Ean de me pardonner, et en attendant sa rpéonse, je croisais son regard. Ce que j'y vis était un mélange de peur, et de je ne sais qu'elle autre sentiment. Soudain je portais mon regard vers le bas de notre arbre, les humains était juste en desous, et a en juger par le vocabulaire employer, ce n'était pas des avatars, mais des mercenaires de la RDA, mais ceci ne faissait aucun doute, aucun avatat ne se serait amuser à nous tirer une roqueette dessus. En tout cas ce que je compris c'est qu'il nous avait perdu, et qu'il restait encore quelques temps voir si on ne bougeai pas. L'un dit qu'il fallait absolument nous ramener, car sinon il aurait utiliser une roquette, et il ne pourrait pas prouver qu'elle avait servi. Pendant mon bref séjour chez les humains, j'avais apprit que les humains devaient avoir un certain rendement au niveau des meutres de Na'vis, notament les fanatiques. J'avais toujours mon arc dans une main, dans l'autre je tenais, ou plutot Ean me tenait la main. Je la senti angoisser, appeuré, autant de sentiment qui était tout a fait normal, je posais mon arc à coté de moi et la prie dans mes bras, espérant pouvoir la calmer et la rassurer, tant que nous restions dans l'arbre, nous ne craignions rien. Les humains s'éloignèrent et je sentis le poul de Ean'Muä se calmer. Je la relachais, mais elle garda toujours ma main. Elle me lacha la main avant de dire :

« Non Teylar… C’est à toi de me pardonner. Je suis désolée, j’aurais dû refuser ton invitation mais je n’en fais qu’à ma tête… Mieux vaut écouter ses parents j’imagine… »

- Je suis têtu, mais c'est à moi de m'excusez, j'ai mis ta vie en danger, en n'écoutant pas ce que tes parents t'avait conseiller. Mes parents sont mort, ou m'on abandonné, notre clan connait l'usage des plantes, je me serais promener seul, et il m'aurait eux, cela n'aurait rien changer, alors que toi, tes parents auraient put te perdre, et cella à cause de moi. Pourra tu me pardonner ? Tes parents le pourront t'il ? Non, je suis dangereux et j'attire les ennuis. Lorsqu'on sera rentrer au village, si tu veut encore me parler, il me semble qu'il faudra mieux éviter d'aller se promener avec moi.

Par ma faute, la jeune Ean avait failli ou etre capturer par les humains, ou mourir. Dans les deux cas, j'avais eut énormément tord de ne pas l'avoit écouter. Capturer par les humains, elle était trop jeune, et si innocente pour entrer dans le monde de brute qu'il se sont fait. Morte ? Aurait je eut le courage de retourner parmi les miens ? En aurais je eut le droit ? Non certainement pas, mon comportement n'avait pas été digne d'un Na'vis. Etait je encore digne de marcher au milieu des miens ? Non, si jamais il était arrivé quelques choses à Ean, je me le serait jamais pardonner. C'était la meilleur chose à faire, une fois que nous serions rentrée, et que Ean serait saine et sauve chez ses parents, il fallait que prenne mes affaires et que je m'en aille. Je pourrais trouver refuge chez les Omaticayas, Delarion m'acceuilerais très certainement à bras ouvert. Lui aussi avait une dent contre les humains.

- Pour l'instant, on attend, dès qu'on entent leur machine partir, on rentre au village. Je te raccompagne chez toi si tu me le permet et je quitte notre clan, sauf si ton perd décide d'une autre sentence, je suis dangereux, et je ne me serais pas pardonner si il t'était arriver quelques choses.

Au loin, un moteur se mit en marche et passa au dessus de nous. Le bruit s'éloigna, devenant de moins en moins fort jusqu'a être inaudible.

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- « C…Co…Comment tu peux dire une chose pareille… »

C’est tout ce qui parvint à sortir de ma bouche au bout d’une longue minute de silence. Etait-ce si difficile de parler de chose qui me touchait ? Je le regardais, notre rencontre n’avait pas été un hasard et Teylar me l’avait fait comprendre le matin même, ou tout du moins, j’en avais conclu que ce n’était pas le hasard mais Eiwa. Qui serait là pour me sortir des mauvais aps s’il partait… Je me rendais finalement compte que je n’étais qu’une assistée, une Na’vi qui, en plus d’être incapable de faire du mal à Ceux du Ciel, n’était ni plus ni moins qu’un danger pour les autres. Si j’avais refusé, tout cela ne se serait jamais passé. Dans un quelconque élan de folie, je me décidai de jouer le tout pour le tout :

- « Je refuse. Tu ne partiras pas. »

Je n’avais aucun moyen de pression, du moins pour le moment. Je me contentai de cette phrase d’une simplicité affligeante. Elle sonnait presque enfantine mais avec cette voix qui s’emparait peu à peu de moi je me rendais compte qu’elle sonnait on ne peut plus sérieuse et singulière. Avant qu’il ne puisse dire un seul mot, je poursuivais, déterminée au plus haut point. Je lui pris l’avant-bras tout en l’auscultant, celui avec cette marque si étrange, ce tatouage que je n’avais jamais vu, cette blessure inconnue qui me questionnait quand je la regardais. De l’autre main je l’effleurai avec prudence de peur de lui faire mal :

- « Si tu pars ce ne sera pas ici que j’aurais mal… »

Je redressai mes yeux, fixant les siens avec cette insistance qu’on les notre pour dire les choses avec le cœur et non avec les mots. Cependant, je ne pouvais me contenter de le regarder. Je ramenai ma main vers ma poitrine, la posant sur ce cœur qui avait battu si vite il y avait de ça quelques minutes. Je ne le lâchai pas du regard une seconde, tentant de lui faire comprendre en son et en image ce que je ressentais :

- « Ces plaies là ne se referment pas… Ces derniers jours tu m’as sorti de cette solitude dans laquelle je m’enfermais volontairement. Tu n’as pas le droit de me laisser seule Teylar… Pas tout de suite… »

Je retirai finalement l’étreinte de son bras, rabattant ma main qui était jusqu’à lors posée sur ma poitrine, les croisant comme pour me protéger de ses réponses. J’avais peur qu’il me dise de partir sans lui, ou alors qu’il me raccompagne et parte comme un voleur dans la nuit afin que je ne puisse rien dire de plus sur son départ. J’étais bien décidée de ne rien dire à mon père, pas vu pas pris c’est l’expression, Teylar n’aurait aucune raison de partir si personne ne savait ce qui s’était passé près de la mer en cette journée qui avait si bien commencée.

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Ean'Muä venait d'échapper à un terrible destin. J'aurais du l'écouter, j'aurai du écouter ce que ses parents avaient dit. J'avais mis sa vie en danger. J'aurais été seul, cela aurait été une autre affaire, mais la Ean aurait pus subir le même sort que moi. Non, cela ne devais en aucun cas lui arriver, pas à elle, ni maintenant ni jamais ni à personne. Une fois que j'eu fini ma tirade, son expression changea, comme si elle venait d'encaisser une terrible vérité. Me voyait'elle maintenant comme un assasin, un danger, un monstre ? Cela se pourrait bien, après tout, je l'avais mis en danger. Elle qui était si jeune, qui avait encore des parents, et qui était si innocente, capable de ne faire du mal à personne. Comment avait je put prendre le risque de l'emmener avec moi sur la plage. Il y eut un long silence, je laisais le temps à Ean, de me juger, j'attendais son verdict. J'étais prêt à quitter mon clan, même si cela m'arracherais le coeur. Si j'aimais tant mon clan, après tout le quitter serait pour son bien. Ean secoua la tête négativement. Aïe, à quoi pensait t'elle ? Secouait t'elle ainsi la tête en pensant que je pouvais rester parmi les miens ? Les humains étaient repartis, ils étaient surement déja à la base entrain de se faire passer un savon pour avoir gacher un missile. Je regarda Ean, évitant son regard. J'avais honte. Honte d'avoir risquer sa vie pour une simple promenade. Après tout, vu son état du matin, elle aurait peut être préferé rejoindre ses parents et rester au calme dans sa famille plutot que de se promener avec un inconscient, attirant tous les dangers. Mais Ean semblait triste, se rendait t'elle compte de ce qu'elle avait risqué ? Etait t'elle triste de m'avoir suivi pour aller se promener ? Regrettais t'elle de ne pas être rester seul tranquilement ? Autant de question que je me posais et qui restais sans réponse. Certes, j'aurais pus me rassurer un peu en regardant Ean droit dans les yeux, et interpreter les sentiments que j'y verrais, mais non, après ce qu'elle avait risque, de qu'elle droit la regarderais je encore comme un na'vi ?

- C…Co…Comment tu peux dire une chose pareille…

- Tu n'a aucune idée de ce qu'il nous aurais fait si ils nous avaient attrapés. Je ne veut pas qu'il te fasse la même chose qu'a moi. Pas maintenant, ni jamais. Je suis un danger pour toi, pour notre clan. Je ferais mieux de quitter une nouvelle fois notre clan, notre village, et ne jamais revenir.

- Je refuse. Tu ne partiras pas.

Je soupirais, elle n'avait pas compris ce qui avait risquer de lui arriver. Elle se serait retrouver chez la RDA, elle aurait été ou emprisonné, ou torturer. Elle se serait retrouver chez les Fanatiques, elle aurait été torturé, et il aurait expérimenté plusieurs produit sur elle, peut être aurait il aussi essayer de croiser les Na'vis avec des humains, sait on jamais avec leur ********* d'Alister. Au souvenir de cette être répugnant, je serais les dents. Il avait torturer une petite fille et sa mère. La famille, la seul famille qui restait à mon ami des Omaticayas que je rencontrais plus tard, après ma fuite de chez les humains. Ean me prit le bras ou j'avais encore la marque de mon séjour chez les humains. Cette blessure, qui souvent le soir tombée, me faisait soufrir ce que j'avais soufert. J'avais tout essayer pour arreter la douleur, mais rien n'y faisait. De son autre main, elle me désigna cette partie de mon bras qui était décoloré.

- Si tu pars ce ne sera pas ici que j’aurais mal…

Malgré le souhait que je m'étais formulé intérieurement je la regardais dans les yeux. Pourquoi voulait elle avoir mal au bras ? Non, dans son regard je lu qu'elle parlait d'une blessure bien plus profonde, une blessure non pas physique, bien que pas moins douloureuse, mais une blessure mentale, affective, psychologique. Elle ramena sa main à elle, et désigna son coeur.

- Ces plaies là ne se referment pas… Ces derniers jours tu m’as sorti de cette solitude dans laquelle je m’enfermais volontairement. Tu n’as pas le droit de me laisser seule Teylar… Pas tout de suite… »

Cette phrase m'alla droit au coeur, on avait été dans la même situation. Le fait, l'autre jour que nous ayons parler, m'avais sortis de ma solitude aussi. Je voyais beaucoup de monde, là n'était pas la question. Mais je les voyait pour les soigners, et leur reconnaissance, était mon plus beau cadeau, voir que grâce à mon aide il allait mieux, ou même voir que les miens allaient bien avec ou sans moi, me mettais de bonne humeur, mais je ne parlais pas beaucoup. Je passais la matinée au village, à soigner ou a préparé des plantes, et l'après midi, je partais me promener dans la foret. Mon absence ne serait remarquer par personne, et personne n'avait besoin vraiment de moi. Pas même mes parents qui m'avait abandonné et que je n'avais pas connu. Mais étais ce vrai ? Les mots que Ean venait de pronnoncer, tentais à prouver le contraire. Et si pour une fois, quelqu'un avait vraiment besoin de moi ? Je la regarda encore une fois dans les yeux. J'y lu de la tristesse, et une peur, une crainte. Ainsi, ce que je venais de dire, mon départ et tout cela l'avais vraiment touchée ? J'aimais également Ean, elle avait égayer un peu ces derniers jours. Ce n'étais pas souvent que je pouvais discuter de la sorte. Avait je le droit de la rendre triste ? Le pourrais je ? Non, certainement pas. J'avançais un bras dans sa direction, puit m'arretais. Non, elle avait raison. Je la prit dans mes bras.

- Excuse moi, je ne pensais pas que cela allait t'importer autant que cela. Mais avant que tu prenne ta décision finale sur le fait que je dois partir ou non, je veux que tu écoute une partie de mon histoire, pour que tu puisse juger ce qui aurait put arriver si nous n'avions pas été aussi rapide.

J'inpirais à fond, puis entamma mon rapide récit.

- Comme je te l'ai dit, je n'ai pas connu mes parents. Petit j'ai déambuler entre le village et la foret pour me nourir. J'avais honte ne pas avoir de parent. Car peut être n'en avait je pas a cause de moi. Peut être n'avait t'il pas voulu de moi, et si eut ne m'avais pas voulu, qui d'autre l'aurai voulu ? Je suis donc partis du village, j'ai voyager dans plusieurs endroit de Pandora, découvrant la faune, et la flore ainsi que les différents propriétés des végétaux qui nous entourent. Puis un jour je me suis fait arreter par les humains. Il m'on emmené chez eux, et j'ai passer une bonne dizaine d'année la bas, dans une cage d'une taille quelques peu petite. J'avais de la chance, une pilote d'avatar venait discuter avec moi, avec elle je completa mes connaissance sur Pandora et les Humains. Puis un jour elle vint me voir en larmes. Elle m'apprit qu'on allait me transferer chez les Fanatiques. Je savais qu'ils étaient pire que la RDA. Et avec les tortures que j'avais subi je me demandais comment cela pouvait être possible. C'est la bas que j'ai reçut cette blessure, plus quelques autres qui ne m'ont pas marquer à vie. Je me suis enfui, et j'ai atteri chez les Omaticayas, ou Delarion m'apprit un peu plus le métier de "soignant". Je suis revenur ici, il y a trois ans, et depuis j'aide notre peuple du mieux que je peut. J'ai perdu tout le temps de mon enfance chez eux. Trop tot j'ai connu les horreurs de la guerre, et sans cette pilote d'avatar, je ne serais peut être jamais revenu. Je t'...

Non, je n'allais certainement pas dire cela.

- Je ne veut absolument pas qu'il t'arrive la même chose, je me le pardonnerais jamais.

Zut, pourquoi donc avait je ajoutée cette dernière portion de phrase. Vite, il fallait enchainer.

- Maintenant tu sais pourquoi je voulais partir. En ayant prit connaisance de ce que je viens de te dire et du risque que tu a couru, souhait tu toujours que je reste ? Peut importe quel sera ton choix, je m'y plierais. L'important pour moi et que tu ais put leur échapper.

La garder dans mes bras me semblait inaproprier, surtout si elle choisisais que je m'en aille. Je me leva, et m'assit un peu plus loin. Je gardais la tête baissé. Fixant avec un interet exageré un morceau de l'écorce. Je craignais un peu le résultat de son jugement. Mais si elle décidais que je reste, pourrions nous encore aller nous promener ensemble ? Je ne pense pas le spectre de cette journée me hanterais et j'aurais peur pour elle. Mais ce n'étais pas dit que maintenant mise au courant de ce qu'elle avait risqué elle puisse dégner vouloir que je reste.

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- « Et moi j’aurais préféré me laisser faire plutôt que de te voir partir et revivre ça tout seul… La solitude n’aide personne à par soi-même, il m’aura fallut une course poursuite pour me rendre compte de l’égoïsme dont je faisais preuve…

je repris mon souffle tentant de lui dire ce que j’avais ressentis toutes ces années.

Je ne veux plus être seule Teylar… J’ignore pourquoi j’ai en toi une confiance atroce, j’ai l’impression de tout pouvoir te dire alors que nous nous connaissons à peine… »

Parfois l’inconnu permettait pas mal d’extravagances comme le fait de se confier et d’être sûr de ne pas être jugé. Peut-être était-ce cela qui me faisait peur finalement : d’être jugée. Je lui laissai quelques secondes, le temps d’assimiler tout ce que je venais de dire et le temps pour moi de penser à ce que j’allais dire. Chaque mot était important et les mélanger aurait fait désordre. Je me décidai alors à lui confier ce que je comptais faire, sans l’avoir quitté des yeux et le forçant presque à me regarder je repris :

- « Personne ne sera au courant de cette mésaventure. Je ne dirai rien, pas même à un rocher. Si tu décides de partir quand même, c’est que tu en avais le projet bien avant notre rencontre. »

Je disais ce que je pensais. Sa seule crainte aurait dû être que je parle de notre promenade et de l’attaque surprise. Quitter le clan de force n’était jamais une partie de plaisir et c’était d’ailleurs sûrement pour cela que ça n’arrivait presque jamais. J’étais persuadée que Teylar ne voulait pas vraiment partir, cependant j’avais un doute, un doute sur la véracité de ses propos : avait-il réellement envie de partir ou était-ce simplement pour protéger les autres ? Lui qui se considérait comme un aimant à problèmes… Non, Teylar était loin d’être un fardeau.

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Invité

J'avais raconté, synthétiquement mon séjour chez les humains à Ean, afin qu'elle puisse mesurer ce qui avait failli lui arriver si les humains nous avaient attrapés. Et c'était de ma faute, les parents d'Ean avaient raison en lui ayant interdit de venir sur la plage, et pourtant j'y étais allé plusieurs fois, et jamais les humains n'étaient venus m'embêter. Peut-être qu'aujourd'hui ce n'était pas le bon jour. Ce matin Ean qui perd confiance en elle et qui se met à dire n'importe quoi, et cette après-midi, les humains qui nous attaque et nous traquent. Décidément, ce n'était pas une très bonne journée, sauf peut-être ce matin. Ean s'était confié à moi, et j'avais réussi, du moins il me semble à la réconforter. J'avais été heureux de la revoir, et cette après-midi, j'avais risqué sa vie en lui proposant de venir se promener avec moi sur la plage. Pourtant, nous avions pu profiter de l'eau pendant quelque temps sans embêtement, et une fois que nous étions sortis, les ennuis avaient commencé. Etait ce tout simplement un hasard ? Nous nous serions retrouvés aux mauvais endroits, au mauvais moment ? D'un côté, cette hypothèse me séduisait bien, je pourrais donc continuer de me promener et de parler avec Ean'Muä, d'un autre côté, si c'était réellement ma faute, et bien je me plierais au jugement de Ean. Si je devais quitter notre clan, pour sa sécurité je le ferais. Après tout, seul importe le bonheur des autres, et cela me suffit amplement. Savoir les autres heureux et joyeux, me remplit du même sentiment. Après tout, c'était logique, les seuls joies que j'avais eux chez la RDA c'était lorsque je sentais les émotions et sentiments des Avatars, eux, malgré le mal que faisait les autres humains, étiaent joyeux de pouvoir venir parmis nous, partager et vivre avec nous comme ils souhaitaient emplir leur vie. Mais quitter mon clan, et quitter Ean avec qui je m'entendais bien, m'aurait certainement causé une plus vive douleur que ma blessure du aux humains. Et cette douleur-ci aurait été plus grande et plus profonde. Mais ainsi en était'il, j'avais mis la vie de Ean en danger, et c'était à elle de juger. Pouvais je encore prétendre être un Na'vi après les risques que je lui avais fait courir en proposant la plage comme lieu de promenade. Finalement, je ne valais peut-être pas mieux que les humains, puisque je n'avais pas écouté ce que lui avaient dit ses parents.
Je m'étais isolé, en attendant la réponse de Ean. Celle-ci se déplaça pour venir se placer à mes côtés. Je ne relevais pas la tête, je craignais de croiser son regard, et j'appréhendais un peu ce que je pourrais y lire. Mais je n'avais qu'une parole, et sa réponse déciderais de mon sort, j'espérais cependant qu'elle ais bien compris le risque qu'elle aurait eu si elle s'était fait capturé. Du fait de son innocence, je n'avais pas insister sur le traitement que subisais les Na'vis aux mains de la RDA ou des fanatiques, mais la mention de la cage, ou ma blessure était peut être de bonne illustration. Ean était debout à côté de moi, un silence pesant commençait à s'installer. Elle s'agenouilla près de moi, et me redressa la tête. Ça y est, et allait rendre son jugement. Elle me regarda droit dans les yeux, son regard réussi à m'obliger à rester plonger dans ses yeux.

- Et moi j’aurais préféré me laisser faire plutôt que de te voir partir et revivre ça tout seul… La solitude n’aide personne à par soi-même, il m’aura fallu une course poursuite pour me rendre compte de l’égoïsme dont je faisais preuve… je repris mon souffle tentant de lui dire ce que j’avais ressenti toutes ces années. Je ne veux plus être seule Teylar… J’ignore pourquoi j’ai en toi une confiance atroce, j’ai l’impression de tout pouvoir te dire alors que nous nous connaissons à peine…

Elle se tut quelques secondes, ou plutôt me laissa quelques secondes avant de reprendre :

- Personne ne sera au courant de cette mésaventure. Je ne dirai rien, pas même à un rocher. Si tu décides de partir quand même, c’est que tu en avais le projet bien avant notre rencontre. »

- Qu'Eywa bénise tes paroles tu est la philosophie incarnée. Ta confiance et peut être mal placé. Je veux dire parla, ne t'inquiète pas pour notre discussion de ce matin, elle restera entre nous, mais la confiance que tu dis avoir en moi, à failli être fatal tout à l'heure. Quand à ton impression de tout pouvoir me dire, elle est peut-être justifiée, je suis là pour rendre service à notre clan. Si je peux rendre service en écoutant, en retrouvant un objet, je le fais, rien ne me fait plus plaisir que de voir les autres heureux. Et ce qui m'embete ce n'est pas le fait que cela se sache, c'est le fait que des humains nous ais attaqué, qu'il t'ai attaqué toi. Comment pourrions nous faire comme si ils n'étaient pas venu ? A chaque fois que nous irions nous promener, si nous y retournons un jour, on reverra tout deux ce moment.

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- « Si tu ne vis pour rendre service et donner du bonheur aux autres, je t’interdis de partir. Tu mérites mille fois ma place parmi nous, je le pense réellement… Pour toutes ces choses que je t’ai dites : j’aurais aimé être toi. Être plus courageuse, plus avenante, plus charismatique mais je suis Ean’muä voire simplement Ean pour certains et ça, je n’y peux rien. »

Je me relevai et commença à descendre de l’arbre où nous étions. Prenant appuie du mieux que je pouvais et reculant doucement comme pour compenser toute l’agitation passé, je m’arrêtai subitement alors que seule ma tête restait à disparaître à travers les branches d’en dessous. J’avais décidé sur un coup de tête de lui poser un dernier choix, je voulais lui faire comprendre l’importance de ses actes bien que j’étais persuadée qu’il le savait. Je voulais lui prouver que je n’étais pas si aveuglée par la peur ou l’angoisse qui me tiraillait tout en descendant de l’arbre. Il restait peut-être quelques êtres du ciel dans les parages… Je cachais cette anxiété afin de paraître plus déterminée, plus convaincante aussi. Je continuai, la voix presque suppliante :

- « Si tu veux partir, Teylar, fais-le maintenant. Je ne veux pas que tu me suives si c’est pour t’en aller de plus belle le lendemain. »

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Invité

Apparemment Ean'Muä, ne semblait pas vouloir que je quitte le village en payement de ma faute. Mais accepterais t'elle que l'on se promene encore ensemble ? Ce souvenir, le souvenir de cette après midi nous enterais tout deux. Moi j'aurais encore à l'esprit cette après midi ou Ean aurait failli mourir et Ean aurait cette après midi en souvenir comme celle ou je l'aurais mis en danger. Dans un cas comme dans l'autre, plus rien ne serait pareil. Je ne m'étais pas inquité pour moi, mais pour elle. Elle n'avait pas rencontrer les humains, n'avait donc pas vu leur horeur. Elle avait encore ses parents. MOi je n'avais plus les miens, j'avais servi de cobaye aux humains. Mon enfance avait été ruiné. Et je gardais encore ce souvenir en moi qui quelques fois revenait me hanter. Du coup je me mettais au service des autres, c'était la seul utilisté que je trouvais à ma vie, servir les autres. Et c'était la seul chose qui me rendait heureux, constater le bonheur des autres. Ean semblait plonger dans ses pensées.

- Si tu ne vis pour rendre service et donner du bonheur aux autres, je t’interdis de partir. Tu mérites mille fois ma place parmi nous, je le pense réellement… Pour toutes ces choses que je t’ai dites : j’aurais aimé être toi. Être plus courageuse, plus avenante, plus charismatique mais je suis Ean’muä voire simplement Ean pour certains et ça, je n’y peux rien. »

- Qu'en sais tu, personne ne peut juger de ses qualités et de ses défauts. Surtout pas toi, depuis ce matin tu

n'arrete pas de te sous estimer. Arrete donc un peu s'il te plait. Cela fait trois jours que je t'ai rencontrer. Et je sais que tu est gentil. Rend moi un service et arrete donc de te sous estimer, tu vaut autant que n'importe lequel d'entre nous. Tu est une fille d'Eywa, nous somme tous les enfants d'Eywa, pourquoi serait tu moins de qualités que les autres ?

Ean se releva et commença à descendre de l'arbre. Elle s'arreta, et repris d'une vois que je cru suppliante :

- Si tu veux partir, Teylar, fais-le maintenant. Je ne veux pas que tu me suives si c’est pour t’en aller de plus belle le lendemain.

Ainsi donc, c'était une sorte d'ultimatum ? Quels choix servirais mieux les autres ? Apparemment d'après ce que venais de dire Ean, elle voulait que je reste, mais avait je bien interpreter ses paroles ? Si c'étais rester pour ne plus discuter avec elle ou ne plus se promener, à quoi bon ? Je retournerais ainsi à ma solitude d'avant notre rencontre, qui avait ajouté un soleil dans mon existance, peut être le seul soleil depuis bien des années. Ean descendit de l'arbre, et elle commença à se diriger vers le village. Que devais je faire ? La suivre, ou rester. Mais n'avais je pas mal interpreter ses paroles, ne voulait elle pas en faite voir si j'avais la descence de partir après ce qu'elle avait failli subir ? Eywa par pitié aide moi. Que devais je faire ? Lui tourner le dos et partir ou bien la rattraper ? Cruel choix, partir bien que compréhensible si c'était son choix, me blesserais non pas physiquement, mais la douleur serait équivalente. Rester, et si je restais et que en la rattrapant elle se retourne et me dise << Je croyais que tu avais plus d'honneur que ca, tu ose revenir alors que tu a risquer ma vie >>. Cela me blesserais également, car je ne voyais pas Ean capable d'être méchante à ce point, mais au moins si c'était ce qu'elle pensait, elle serait franche. Je descendis de l'arbre et je la rejoint à grand pas. Arriver à sa hauteur je ne sus qu'elle attitude adopter, étais ce l'actio à laquelle elle s'attendait, ou aurait elle désirer que je parte ? Je restais le regard fixé au sol, marchant à ses cotés.

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- « Ce qui nous est arrivé aurait pu arriver à n’importe qui. Nous étions simplement là au mauvais moment, tu n’attires pas plus Ceux du Ciel que d’autres, j’en suis persuadée. »

Il se prenait pour une sorte d’attrape malchance, comme cet appât qu’ont certaines plantes pour se nourrir. Je tenais à le dissuader de cette idée stupide, personne n’attirait Ceux du Ciel, ils tombaient n’importe où n’importe quand… Quelque part je pensais qu’Eiwa même ne savait pas ce qu’ils faisaient. J’avais encore beaucoup à découvrir sur eux, je le savais, en revanche je refusai catégoriquement que Teylar rejette tous ces évènements sur lui.

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Invité

J'avais rejoint Ean'Muä, elle semblait songeuse, était ce ma décision qu'il l'embetait ainsi ? Je n'en sur rien, et décidais de ne rien faire pour la contrarier. Mais bon, si ma présence à ses coté l'insuportais, elle n'aurait qu'a me le dire et je m'en irais. A côté de moi, je sentis que le moral de Ean allait soudain mal. Je ne m'explique pas ce phénomène, mais les émotions des notres me paraissent sous une forme d'énergie, et cette énergie la me plaisais pas du tout, c'était celle de la mélancolie, de la tristesse. Tampis, si c'étais moi qui la mettais dans cette état, elle devait me le dire. Je la prit par la main, et l'emmena vers une souche d'arbre, l'obigeant gentillement à s'asseoir. Avant cela, elle m'avait dit que ce qui nous était arrivé aurait put arrivé à n'importe qui, nous étions simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Elle avait surement raison. Son humeur triste ne l'avais pas quitter. Et je détestais savoir qu'une persone autour de moi étais triste, que je la connaise ou nom, leur émotions me contaminais inévitablement, et je ne pouvais m'empecher de réconforter les notres. Non pas pour que j'aille, mieux, cela m'importais peut, mais pour qu'ils aillent mieux.

- Ean, qu'il y a t'il ? Je sens que quelques choses ne va pas ? Est ce en rapport avec ce matin, ou avec ma décision de rester. Peut importe mais parle, que tu ne reste pas comme cela. Te demande tu encore ou est ta place parmis nous ? Alors dans ce cas, arrête. Ta place et à nos côtés, tu fait parti de notre clan, tu est l'une des notres, tu est une Na'vis, pourquoi te tourmente tu ainsi ?

Ce matin là, Ean m'avait confier le poids qu'elle portait. Je n'étais pas forcément une des personnes à qui elle aurait voulu en parler, mais je l'avais écouter et avais essayer de la consoler. Je persevais Ean comme une amie en plus d'une Na'vi, et comme pour tout nos frères et soeurs Na'vis, je ne voulais qu'aucun souffre ou ais des idées noires.

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Sans me brusquer il me fit m’asseoir, il ne me força pas bien sûr mais quelque part je me sentais obligé de l’écouter, au risque que ces non dits nous gâche pour de bon cette journée. Il me posa des questions, me demanda ce que j’avais, si j’allais bien et chacune de ses interrogations soulevait en moi des réponses incomplètes et mal formulées. Je ne savais pas vraiment comment réagir, j’avais été familière même après avoir appris ce qui allait arriver. Après notre rencontre je m’étais intéressé à lui au point de questionner mon père, je pensais que puisque Teylar le connaissais c’est qu’ils devaient se connaître ou tout du moins les gros traits de son existence. Lors de sa réponse, j’avais été choquée, presque honteuse de m’être adressé à lui avec une telle audace… Moi qui suis d’habitude timide venais de passer des heures avec le prochain chef de notre clan, à l’ennuyer avec mes histoires en presque lui demandant de me rendre ce que j’avais perdu. Et le lendemain, soit aujourd’hui, j’avais fait comme si de rien n’était. Comme si ce que j’avais entendu n’avait jamais existé, d’ailleurs Teylar s’était bien passé de me le dire, sûrement qu’il croyait que je le savais depuis longtemps :

- « Rien, ce n’est pas important. »

- « J’imagine que de toute façon ces escapades se seraient terminées un jour ou l’autre… »

Oui, car même si l’incident de ce matin pouvait être jugé grave, même s’il n’avait pas eu lieu la nouvelle position sociale de Teylar l’aurait, je pense, obligé à y mettre un terme. J’étais certaine qu’il ferait le rapprochement que j’avais moi-même fait à savoir la prochaine cérémonie, qui tout compte fait, allait avoir lieu dans peu de temps…

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Invité

Ean et moi étions assis sur une souche d'arbre. Je lui avais demander ce qui n'allait pas.

« Rien, ce n’est pas important. »

Bon, que cela ne soit pas important, peut être, mais rien. Je n'osais pas imaginer la tête que pouvais faire Ean lorsque cela n'allait pas.

- Ean, je te considère comme une amie. Alors que tu ne veuille pas m'en parler d'accord, mais ne me dit pas qu'il n'y a rien. Un humain te croirait peut être, moi pas. Ecoute, il est une chose de vrai, je déteste voir un des notres allez mal. Mais il en est une encore plus vraie, je déteste qu'une personne qui soit proche de moi, dans mes amis, ou ma famille, le dernier cas ne risque pas puisqu'il m'ont abandonné. Mais je déteste qu'une personne proche de moi aille mal. Je veux bien admettre que cela ne soit pas réciproque et que tu ne me considère pas comme un ami, mais ne dit pas qu'il y a rien.

Il y eut un silence.

« J’imagine que de toute façon ces escapades se seraient terminées un jour ou l’autre… »

Que voulait t'elle dire ? Les Anciens m'avait dit que j'alais peut être succeder à notre chef, et a part de son père, je ne voyais pas d'ou elle pouvait le tenir.

- Ces escapades seront terminés lorsque je retournerais vers Eywa. Puis lorsque le temps sera venu, nous pourrons de nouveau nous promener. Pourquoi donc changerais je mes habitudes ? A part si les humains me capturent, j'espère bien pouvoir redisctuer avec toi.

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Pas réciproque, j’eus envie de lui mettre une baffe… Enfin ça aurait été plus que déplacé, disons qu’il n’avait rien fait pour et que je ne devais pas lui faire subir mes humeurs. Ces quelques mots me mirent à l’aise, j’avais mal, oui encore, un peu mais ça passerait, en tout cas Teylar n’était pas dupe, dans un sens c’était dommage. J’aurais préféré que tout cela s’arrête ici m’enfin, il faut croire que tout ne se passe pas comme l’on aimerait, souvent même. Aujourd’hui j’aurais mieux fait d’écouter mes parents, c’était un fait. Cependant je n’aurais pas pu partager ce genre de chose avec Teylar si j’avais suivi leurs conseils. Alors quoi ? Que devais-je en penser ? « Moi aussi je l’espère », pourquoi ces mots ne sortaient-ils pas de ma bouche… Je me tus. Ah elle est belle la jeunesse, pourquoi m’effaçais-je sans cesse ? Mon cœur battait fort, trop fort… J’étais heureuse d’avoir pu avoir d’autres contacts, d’autres rencontres que de simples dialogues de sourds avec des objets inanimés créés des mains des Marcheurs de Rêves :

- « Tu sais… Il y a tellement de choses qui tournent mal alors qu’elles avaient bien commencées… »

Je n’étais même pas certaine de me comprendre. Je me repassais la scène de l’arbre, celle où nous étions tous les deux, j’avais mal qu’une telle scène ne se reproduise pas, mal qu’un être si extra ordinaire se voit attribuer mille et un pouvoirs. J’avais peur, peur qu’il se gâche, peur qu’il m’oublie, peur que toutes ces paroles ne soient que du vent, peur qu’il me remplace… Peur des erreurs que je pourrais commettre, peur de tout et de rien. Je le craignais autant que je l’admirais, cet être si charismatique et que je ne pourrais plus jamais voir du même œil : Teylar, oui c’était lui mais bientôt ce serait une toute autre personne. Un chef, notre chef. Ca me faisait bizarre. Je me levai subitement, comme secoué par une décharge électrique qui m’aurait forcé à me jeter sur mes deux pieds, nous devions changer de sujet car là je pataugeais complètement :

- « Tu as sûrement raison

, lui dis-je dans un sourire.

»

Non, il avait tort, j’en étais intimement persuadée mais comment lui dire ce que je pensais, ce n’était pas possible. Pas avouable, pas certain, pas, pas, pas, toujours ces négations, toujours cette fuite, je n’étais même pas sûre que mon raisonnement fût le bon. « Teylar tu m’as ouvert les yeux », toutes ces phrases qui ne sortaient pas je les pensais tellement, les choses que l’on pense ne sont pas toutes bonnes à dire alors comment étais-je censée savoir quoi dire ? C’est dommage, tout est dommage. Qu’importait vraiment, sa vie valait mille fois la mienne et quelque part mon amitié devait lui faire comme une goutte d’eau dans l’océan mais cette goutte ne contribuait-elle pas à le remplir cet océan ? Je réfléchis trop, ou peut-être pas assez, voire trop mais mal. J’avais beau tourner la chose dans tous les sens je n’arrivais pas à me sortir de ce flash back de l’arbre, je vois des étoiles, milliers de lucioles qui me tournent dans les yeux, j’ai mal au cœur à en vomir mais rien. Je n’eus le temps de voir que ces étoiles car je me sentis tomber à la renverse. Etais-je sur le dos ou bien ?... Tout est allé si vite… Et ces voix ? Etait-ce Teylar ? Si oui pourquoi étaient-elles plusieurs ? Du flou c’était tout ce que je pouvais voir et sentir.

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Invité

« Tu sais… Il y a tellement de choses qui tournent
mal alors qu’elles avaient bien commencées… »

Pourquoi donc cela serait le cas maintenant ? Ici et pour nous et notre peuple ? Au contraire, avant que je fasse la connaissance de Ean, les seuls relations que j'avais avec les autres c'était pour leur rendre service. La je considérais Ean comme une amie, peut être pour elle j'étais une simple connaissance, mais voila je la considérais ainsi. Les émotions et sentiments ressenti d'Ean semblait assez noir, que pouvait t'elle penser ? Habituellement, j'évitais de tenter de deviner ce que les autres pensais, mais là c'était différent. Je voyais dans ses yeux le doute, doutait t'elle de ce que je lui avais dit précédemment ? Je me leva, mis un genou en terre devant elle.

- Ean, avant d'entendre ce que j'ai a te dire, comprend ceci. Pour moi honneur et loyauté sont deux notions primordial. Ces deux notions recoupent toutes les autres. Je jure sur mon honneur et devant Eywa que le fait que j'ai été choisi ne changera rien du tout. Si cela change, cela ne sera pas moi qui l'aurait décider.

Je me rassit à ses cotés. Elle était encore entrain de penser qu'elle n'avait pas sa place parmis nous. Décidément, pourquoi s'acharnait t'elle ainsi à se voir moins apte que ce qu'elle était.

- Pourquoi n'arrête tu pas de te juger sans arrêt ? Tu est une Na'vi du clan des Chevaucheurs alors que moi ce n'est même pas sur que j'appartienne à ce clan, je suis une erreur de Pandora. Alors, c'est un ordre arrête de te juger, tu vaut autant que n'importe lequel d'entre nous.

Je vis Ean se lever, faire quelques pas, puis chuter. Je me précipitais a ses cotés, et chercha son pouls. Il avait un battement, ou plutôt son cœur avait un battement régulier. Sa respiration aussi, elle était peut être tout simplement évanoui.

- Ean !!! Ean !! Ne t'inquiète pas tout va bien aller.

Non, cela n'allait pas bien je ne sentais plus sont pouls, je n'entendais pas sa respiration non plus. La seule solution, massage cardiaque, une méthode que m'avait appris un des pilote d'avatar, celui la même qui m'avait été a m'enfuir. Trente compression, deux insufflations. Pendant une minutes, puis après il faut revérifier le pouls et la respirations. Ce que je vis, les minutes me parurent être des heures. Soudain, Ean reprit sa respiration, je l'aidais à se mettre assis, en lui demandant ce qu'il s'était passé.

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- « J’étais chez… moi… »

J’avais dis cela d’une telle fatalité que je n’étais même pas certaine qu’il comprenne. Moi-même je n’étais pas sûre de cette réponse. Chez moi… Oui, chez moi, sur les genoux de ma mère. Seulement mes souvenirs se confondirent avec ce que je venais de vivre et donnaient un patchwork des plus pittoresques. Je ne m’enquis pas à lui expliquer davantage de cet épisode dramatique qu’aurait pu être cette journée. J’étais à des lieues de penser que la mort m’avait frôlé, à des kilomètres et des kilomètres de me dire que Teylar m’avait sauvé la vie. Je n’avais pas le courage de me lever, ou peut-être pas la volonté de le faire. Mes jambes me paraissaient lourdes et pataudes alors que mon esprit était redevenu tout à fait clair et précis, tout du moins dans ce qui pouvait l’être. Je n’eus pas tout de suite la présence de lui demander à mon tour ce qui avait pu se passer… J’étais encore de la réflexion, réflexion qui me poussait à creuser une mémoire qui s’effaçait au fur et à mesure que je tentais de me la remémorer. Rien qu’à l’idée de revivre ce qui venait de m’arriver j’eus un vertige qui m’obligea à me mettre la main sur la tempe, cela faisait si longtemps j’en avais presque oublié la douleur des maux de tête… Je jetai un rapide coup d’œil sur cette poitrine qui me lançait encore des pointes, pourquoi étais-je marquée à cet endroit là ? Je questionnai Teylar du regard, presque plus qu’avec mes paroles :

- « Que… »

J’étais dans l’incompréhension. J’avais comme sensation d’avoir recommencé une vie entière avant d’en refaire une partie et de m’arrêter ici, au même endroit qu’avant le départ. C’était étrange, je me souvenais à peine de ce que j’avais pu faire aujourd’hui. Oh et ce mal de crâne qui me tapait dans l’arrière de la tête… Je sentis soudain comme une sueur chaude me couler dans le cou, par réflexe je tentai alors de l’essuyer mais en ramenant ma main au devant de mon visage je constatai une étrange couleur :

- « Teylar, je saigne… »

La vue du sang ne m’a jamais plu. J’étais horrifiée à l’idée que ce fut le miens, je ne me rappelais pas m’être blessée auparavant. J’avais de la chance dans mon malheur : le reste de cette liqueur vermillon était dans mon dos, ce qui m’empêchait de la voir. Si je n’en avais senti qu’une goutte, mon corps lui semblait en avoir expulsé un peu plus, disons pour faire court que je n’avais, sur le coup, pas imaginé qu’il puisse y en avoir davantage, c’était me tromper. Ca saignait pas mal en réalité, ce n’était pas un flot continu non plus n’exagérons rien –même si j’aurais été capable de me mettre à hurler si j’avais vu la scène qui se passait derrière moi. En comparaison ? Une scène de crime. Plus de sang que de mal si je puis dire mais rien que la moitié de ce qui se passait actuellement aurait suffit pour que je n’ose plus rien faire si j’avais été à la place de Teylar. Certes, c’était impressionnant mais je n’étais pas à même de me rendre compte de la gravité de cette blessure. Moi ce que j’avais vu c’était une tâche rouge sur le bout de mes doigts, autant vous dire que je n’étais pas très fière, je ne le suis jamais quand il y a du sang dans les environs… Cette journée n’aura été qu’une suite de malchance incommensurable, au moins je m’en souviendrai ça c’était certain.

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Invité

Je vis que Ean revenait peu à peu à elle, elle ouvrit les yeux, sont regard semblait vague, un peu perdu, comme quand on sort d'un sommeil et que l'on ne sait plus ou on est. Sa phrase me le confirma d'ailleurs.

- J’étais chez… moi…

Comment avait t'elle put être chez elle alors qu'elle n'avait pas bouger d'ici et que cela avait durer que quelques minutes ? Guère plus d'une en faite. Ean avait sans doute du aller se promener dans les contrées de Eywa, contrée que l'on voit lorsque l'on frôle la mort, ou que l'on sombre dans l'inconscience comme elle l'avait fait. J'étais inquiet, allait t'elle réussir à se rappeler tout ? L'avatar qui m'avait sauver, m'avait parler de certain cas, ou la personne était amnésique après une accident pareil. Au moins, chose positif, je ne lui avais pas casser de cote en faisant le massage cardiaque, chose qui d'après Guillaume était assez rare lors d'un massage cardiaque. Mais au moins Ean était revenu parmi nous, même si j'avais l'impression que je l'avais déranger, et quel aurait préfère rester "chez elle".

- « Que… »

Je pensais qu'elle me demandais ce qui s'était passé, aussi je lui expliquais.

- Je ne sais pas comment cela est arrivé, mais tu a fait un arrêt cardiaque, - je ne voulais pas l'affoler, mais je devais lui dire la vérité - Tu a pendant quelques secondes, été près d'Eywa je pense, car ton cœur ne battait plus et tes poumons ne fonctionnait plus. Tu risque d'avoir un peu mal au coté, mais ne craint rien, elles ne sont pas casser.

Il y eut un silence, elle passa sa main derrière sa tête.

- « Teylar, je saigne… »

Aïe, oui c'était ce que je venais de voir. Elle avait du se blesser dans sa chute, et je n'avais pas été assez rapide pour l'arrêter ou la ralentir. Je pouvais commencer à la soigner, ici, mais je n'avais pas toutes les plantes à ma disposition, il nous fallait rentrez au village pour que je puisse avoir accès à mes plantes. Je regardais alors la blessure. Sans être gravissime, elle était quand même inquiétante, car si l'on ne faisait rien et que le sang continuais de couler, Ean perdrait de ses forces, et sombrerais encore une fois dans l'inconscience, finalement elle avait peut être raison, quelques choses qui commence bien peut finir mal. Tout ce que je pouvais faire pour l'instant, c'était appuyer sur la blessure et éviter que le sang ne sorte trop. Je tendis un main à Ean et l'aide à se relever.

- Si tu a trop mal, pince, ou serre ma main, on va aller doucement jusqu'au village, la bas, je pourrais préparer des plantes pour te soigner.

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