Arrivée de Franck Caretti [pv avec Mizu et d'autres si ils veulent]

Evan se trouvais dans la base depuis un moment , en effet il se changeais les idées depuis les dernières choses qui c'était passer du cotée Na'vis , il fessait de trois petits boulots pour les scientifiques le temps que tout s'arrange ... ont lui avait demander de réparer l'un des bacs qui permettais au Avatars de se connecter car l'une d'entre elle ne marchais pas très bien , après avoir finis il prit c'est outils et les remit dans le placard ou il l'ais avait trouver , il s'étirer un moment ... un boulot fatiguant ! Il se relevais et reprit son long manteau de cuire et c'est deux gants , prit son paquet de cigarette et en allumer une . Il marchais dans les couloirs tout en fessant signes aux différentes personnes qu'il pouvait croiser ... puits au détour d'un couloirs il vit un homme qu'il n'avais jamais vue et a première vue c'était un soldat ... Mais il ne devais rien savoir sur Evan , donc aucun soucis a avoir , il s'approchait de lui et lui demandait.

" Bonjour , je peu vous aider ? "

il le regardais de haut en bas , puits écraser sa cigarette sous sa chaussure.

Il cherche Mizu ? Pourquoi ? A le voir c'était un petit mouton de la RDA mais les apparences peuvent êtres trompeuse et autant ne pas se mettre dans le pétrins surtout en se moment , enfin heureusement que l'ont ne lui a donner aucunes informations sur Evan sinon il serais mal barrer .. il regardais a droite et a gauche .


" Mizu Kyutsuki ? Bien sur que je la connais , c'est elle qui ma appris , et autres Pilotes d'Avatar la langues Na'vis ... enfin les bases , et normalement oui elle devrais être la pourtant je suis dans la base depuis tôt se matin et je ne l'est pas aperçus ... mais vous inquiétez pas , elle seras la d'une minute a l'autre "


il lui sourit , et lui tendait la mains pour le saluer et se présenter.

" En tout cas , enchantez je suis Evan Sorrow pilote d'avatar et mécano' a mes heures perdus "

il jouer le jeu du gentil petit pilote , tout sage qui n'as rien a cacher , pourtant au fond de lui il n'avait envie que d'une seul chose , lui mettre une bonne droite et le laisser .. mais vos mieux éviter de s'attirer des embrouilles , deja que la RDA l'avait a l'œil ... car Evan avait déjà tuer pas mal de soldat RDA que se soit en Na'vi ou en humain et avait soit disant trahie sa race ... n importe te quoi ... c'est eux qui l'ont trahie .

" Et vous ? Vous êtes nouveau ici non ? "

" Je suis Franck Caretti et je viens d'arriver sur cette planète. Alors comme ca vous connaissez aussi Mizu? Et dites-moi, qu'est-ce que c'est le langage Na'vi? "

Franck Caretti ... daccord , Evan continuer de l'observer ... Il ne sais pas se qu'est le langage Na'vi ? Étrange il devrais pourtant êtres courant que c'est la langue des gens de cette planète ... il ne savais donc rien de cette endroit.

" Vous ne savez pas ? C'est la langue que les gens de cette planète parle , comme pour les humains , sauf que eux il n'ont qu'une seul langue sur leur planète a la différence de nous ... et oui je connais Mizu , j'ai beaucoup de respect pour cette femme dailleurs .. "


Puits son appareil sonnait , il était demander a la base principale.

" Désoler , je dois y aller .. sa était plaisirs de vous rencontrer Franck .. a bientôt petaitre "

Il commençait a partir vers la sortis de la base


( Super court , mais je n'ais pas us d'inspiration sur se coup désoler )

[J'ai eu le temps de pondre ça entre deux occupations x) j'm'occuperai des RP groupés plutôt quand j'aurai du temps; plus pratique pour les réponses rapides]

Bien, il faudra donc je me m’attende à redevenir professeur à mes heures perdues sur la culture Na’vi. Décidément, j’aurai dû choisir ce type de carrière en sortant de Kôkô [=lycée] pour être directement professeur ! D’après les dires du Doc’ j’avais à charge le dit « comique des petits fours » de tout à l’heure, James Webb me semble-t-il si ma mémoire est bonne ! Et bien, je vais rendossais mon rôle de p’tite prof’ et lui apprendre les bases du Na’vi ! Je m’avançais vers Webb afin de lui demander de me suivre. Mon Avatar était dehors, et le sien dans une salle de réveil dans le mini-labo. Autant commencer au plus tôt afin qu’il puisse mener à bien sa mission. Le temps qu’il soit au top au niveau de la gestuelle de son Avatar, je l’attendrai en m’entrainant un peu devant la mini-base. Si mes souvenirs sont bons, le temps qu’ils arrivent à tout bouger, qu’il passe tout les tests et qu’il soit habillé, cela devrait me laisser au minimum une heure à tuer.
Ce qui pour moi, était loin d’être un problème. Je m’ennuyais que très rarement. Soit je trouvais quoi penser soit je trouvais quoi faire, très pratique ! En l’occurrence là, je ressentais surtout le besoin grandiose de me défouler. Un frisson me parcourut l’échine, une sensation assez désagréable… Ce frisson me fit même éternuer ! Quelqu’un parlerait-il de moi ? Je n’en sais trop rien…
Soudainement, alors que j’allais monter dans ma capsule après avoir expliquer le tout à James, je me souviens que l’on m’avait dit que quelqu’un me cherchait et qu’il était actuellement dans le bureau du Doc… Qui cela pouvait-il bien être ? Evan ? Je ne sais pas, je ne connais quasiment personne ici en humain hormis lui, James, le Doc et Cindy. Cindy et James m’ayant vu tout à l’heure ce ne sont pas eux et la personne m’attendant dans le bureau du Doc me fit déduire que ce n’était pas le Doc lui-même qui me demandait, sinon on me l’aurait précisé. Par la même occasion, je profiterai d’en savoir plus sur ce James Webb. J’allais partir sans savoir qui il était vraiment… Très grosse erreur. Enfin, si le Doc’ a confiance en lui alors j’aurai également confiance en lui, mais pour cela, je préférais me dire ce qu’il pense de ce type afin de savoir si je dois m’en méfier ou non. Mieux vaut prévenir que guérir comme dit le proverbe français ! Circulant dans les couloirs assombrit, j’entrepris donc une marche vers le bureau du Doc’ Sawyer d’un air distrait et complètement ailleurs. Ce frisson ne semblait plus vouloir me quitter, et je dois dire qu’il était franchement désagréable. Je passais ma main sur mon bras gauche, essayant de faire passer la chair de poule et le froid qui me traversait ; sans succès immédiat.
Au plus je me rapprochai, au plus ce que j’entreprenais avec mon bras me semblait inutile, au point que je finis par arrêter au bout de dix minutes même pas. Je m’interrogeai alors sur mon future élève Na’vi et je me demandais comment il allait progresser. Au final, je me mettrai dans la peau de Ma’Kot’ku, quand lui m’enseigne leurs coutumes chaque jours. Cela doit être un travail passionnant ! Et puis l’éducation au final, ça me plaisait pas mal. Je l’avais remarqué lors de mon court moment en tant que Professeur de langue Na’vi à la base Américaine. La base américaine… Cela me fis remonter la haine que je ressentais envers le président Japonais –qui ne doit plus l’être actuellement par ailleurs, sauf si son mandat à été renouvelé- qui m’avait lâchement abandonné à mon sort en Amérique, sans un sous et dehors. Mais au final ma bonne étoile m’avait conduite vers une autre étoile avec qui j’avais partagé près de deux ans de ma vie.
Allez Mizu, c’est sûrement la fatigue qui te fait frissonner comme ça… ! Bien, me voilà donc à seulement quatre mètre du bureau d’Anderson. De toute manière, j’avais une heure devant moi et je n’avais besoin que de mêmes pas cinq minutes pour me connecter à mon Avatar et être dehors. Et puis j’avais également demandé à celui s’occupant des débuts des nouveaux pilotes de me bipper lorsque James serait fin prêt. Alors bon, rien de quoi m’inquiéter.
Je tapai trois fois sur la vitre floutée de la porte de son bureau afin d’annoncer ma venue. Et en oubliant complètement la règle de politesse d’attendre que l’on me dise d’entrer, et bien… J’entrai ! Je saluais en faisant une courbette à Anderson, et j’entendis une autre voix dans le bureau, je me sentis rougir d’être entrée alors qu’il était peut-être occupé. Ce n’est que quelque seconde après que je me souviens qu’on me demandait à son bureau.

- Excusez mon intrusion Docteur, je viens d’apprendre que l’on me demandait ici-même.

Cette voix que j’avais entendu quelque instant plus tôt me sonnait des cloches, mais je ne me souvins pas réellement quoi. Une bien étrange sensation. .. Ce ne fut que lorsque je relevai la tête, que j’eus l’impression qu’une masse de plus d’une tonne était tombée dessus, et que par la même occasion on m’avait arraché le cœur. Mes yeux se firent gros et je dû cligner plusieurs fois des yeux pour me rendre compte que je n’avais aucune hallucination, que je ne rêvais pas… Que Franck se trouvait bel et bien devant moi !! Ma réaction se fit immédiate, je mis ma main devant ma bouche afin d’étouffer le cri suraigu que je risquais de pousser si je me laissais réellement aller dans l’abysse de mes émotions. D’un pas, voir même de deux, je reculais car je manquai de tomber fesses premières sur le sol. Mon dos percuta quelque chose en relief, qui me lança une douleur atroce, je compris vaguement qu’il s’agissait de la poignée de la porte et je m’en saisit afin de l’ouvrir le plus vite possible et fuir la scène où je revoyais cet homme que j’avais tant aimé… Puis perdu. Sans réfléchir à la brutalité de mes gestes, je claquai la porte cherchant à fuir inlassablement ce que je venais de voir... ! Cette scène avait faillit me provoquer un arrêt cardiaque ! Par ailleurs, me voici accroupie par terre quasiment derrière la porte, pratiquant des exercices de respirations afin de ne pas m’évanouir du choc. Je pris ma tête entre mes mains en paniquant… Que faisait-il là !? N’était-il pas censé être mort !? Mon corps tremblait tellement ces questions me cisaillées.

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Je me perdis dans mes pensées, ou plutôt devrais-je dire mes souvenirs… Même si six ans depuis étaient passés, ce n’était rien… Rien pourquoi ? Car le fait d’être gelé vous arrête les sentiments, la pensée. Pour moi le jour où il s’est fait embarqué par les forces de l’ordre à l’appartement date de trois mois seulement, de trois mois et un jour où je suis dans cette base en tant que pilote d’humanoïde… Mon cœur soufflait, me faisait mal, je n’arrivai plus à respirer. Il était le premier que j’ai pus réellement aimer, ma première réelle histoire d’amour. Ferai-je une hémorragie interne ? Je n’en sais rien, mon cœur saignait, ne coulait pas non… Il saignait par la pensée… Cela faisait bien trois mois que je n’avais plus ressentie une telle douleur, une douleur si atroce que j’avais tout fait pourtant pour ne plus la ressentir. J’avais même réussit à blinder mon cœur en me disant que Franck pouvait continuer de vivre au travers de mes souvenirs… Qu’il était toujours là, que jusqu’à mon dernier souffle il continuerait de vivre. Mais il était là… Bien réel… que s’était-il passé ? Qu’avait-il fait tout ce temps ? Pourquoi et dans quel but pouvait-il fichtre se trouvait ici, sur Pandora !? Trop de questions… Tellement que ma tête semblait vouloir exploser du surplus d’émotion arrivants. Sans même que je n’arrive à me contrôler, des sanglots me prirent par hoquet. Jamais je ne m’étais autant laissé aller au niveau des sentiments, je n’avais jamais fait d’écarts et pourtant diantre que je fais attention a ne rien laisser paraître… Trop tard, ce qui est fait est fait… Franck… Là, pourquoi, ici, maintenant, proche de moi, si proche de moi, et à la fois si loin… Mon corps tremblait, mon cœur saignait… Merde, Mizu ! Tu as 32 ans, tu n’es plus une adolescente ! Il faut te ressaisir… Plus vite que ça ! T
Tant bien que mal, je me relevai mais titubais aussi sec, me retrouvant de nouveau à terre. Mes genoux n’étaient plus que du coton que l’ont aurait en plus mouillé. Incapable de faire un geste simpliste, je ne pouvais plus bouger. Je ne pouvais plus que m’apitoyer sur mon sort attendant la sentence… Inspirer, expirer, inspirer, expirer… Franck… Tout me revenait, toutes ces images que j’avais scellées… Le bar, ces hommes rustres et malpolis, lui me défendant puis m’offrant gîtes et couverts le temps que je trouve quelque chose pour ne plus être à la rue… Je lui étais tellement redevable, tellement ! En plus d’avoir sauvé ma vie, il égayait mes jours chaque fois un peu plus. Je me souvins l’avoir assimilé à un ours… Il ressemblait à ses hommes de bonnes pattes, avec lesquels ont avait bien envie de se blottir au chaud dans leurs bras. Et pourtant, qui aurait pu croire que cet ours là était en réalité un malfrat ? Même si je le savais très bien, cela m’importait peu. Derrière ce malfrat se cachait un homme, un être humain, une personnalité adorable et chaleureuse… Comment oublier ? Comment !? Une page difficile à tourner, impossible à effacer. De sûr, il avait marqué mon cœur à l’encre indélébile.
Un électrochoc me prit… Il est là –peut-être- bien vivant ! Réel ! Que faire !? Quand il se présentera face à moi !? Quand viendra le temps fatidique où nous nous rencontrerons à nouveau… Comment se comporter !? Que devrais-je lui dire !? Que devrais-je faire, comment allais-je agir ? Je n’en sais rien, absolument rien ! Je n’arrivai pas à prévoir ce qui allait se déroulait si jamais je me trouvai à nouveau face à lui… Mais que faire… Que faire ! Je voulais le revoir, mais ça m’affolait… Je voulais tout retrouver, mais ça m’apeurais… Que faire, comment faire ? Je n’en savais rien… Mon corps tremblait toujours, mais à moindre dose en comparaison aux premières minutes après la découverte.
Tu n’es plus une ado ! Sèche tes larmes ! La vie est pleine de rebondissement, de surprise, de peines et de grosses déceptions, il fallait que je sois forte et que je sache y faire face à tout prix… J’étais loin d’être au bout de mes surprises… Mon cœur battait une chamade à toute allure, au point que je ne s avais pas si ce que je ressentais pouvait s’assimiler à de la joie ou de la tristesse… Voir même les deux ? La tristesse des souvenirs que je croyais perdu, de la perte inopinée d’un être cher. Mais dans un autre côté, la joie de retrouver ce qu’au final, l’on croyait perdu à jamais. Le trouble, voilà le parfait mot pour décrire ce qu’il se passait à l’intérieur de moi-même, dans ma tête.
Franck… Es-tu réellement là ? Ou bien n’est-ce qu’un rêve absurde que j’ai imaginé… ? Parle-moi… Je t'en supplie; parle-moi !

Apparemment mes prières furent exaucées... J'entendis la porte s'ouvrir à nouveau, puis se refermer doucement contrairement à ce que j'avais pu faire quelques minutes avant. Je fis les exercices de ventilation et je retrouvais enfin toute mes fonctions respiratoires. Bon point pour commencer vers la sérénité. Par la suite, je fermais les yeux, me vidant totalement l'esprit, comme une sorte de méditation. Ce ne fut que deux minutes plus tard que Franck prit enfin la parole pour le saluer... Le son de sa voix... Tellement de temps que je ne l'avais pas entendu, qu'elle agissait sur moi comme un calmant, une berceuse. Je me relevai tant bien que mal, en m'adossant toujours au mur. Allez Mizu, tu es une adulte maintenant, tu dois agir comme tel ! Je ne suis plus une adolescente émotive... Enfin, je dois dire que sous le choc j'avais quand même faillit faire une syncope.
Mes larmes commencèrent à sécher, et je trouvai cela plus incandescent pour montrer mon visage. Montrer mes sentiments en public est bien la dernière des choses que j'aime faire. Au contraire, au plus je suis discrète et au moins les gens en sachent sur moi, au mieux je me porte. C'est ma manière de vivre ma vie tranquillement et d'éviter les embrouilles inutiles pour de laisser apparaître une quelconque faiblesse pouvant se retourner contre moi. Hors, Franck était justement l'une de mes faiblesses... Je suis dans un sens assez contente qu'il n'y eut que le Doc Sawyer pour voir ça... Je pouvais lui faire confiance à lui au moins.
Jugeant que ma tête fut assez bonne maintenant à montrer, mes yeux roulèrent difficilement au même mouvement que ma tête vers Franck. 6 ans étaient passés, et je le revois tel que je l'ai quitté ... La cryogénie fait vraiment parti des miracles. Les autres avec qui j'ai passé du temps sur terre ne m'avait pas donné cet effet là. C'était plutôt : Allez, à demain ! Même si ce demain représentait 5 ans et des poussières. Mais là, croyant Franck mort... J'en pris réellement conscience.
Il m'avait salué avec gentillesse et enjouement... Ce qui fit à nouveau fondre mon coeur. Mes yeux se savaient sur quoi se poser, ils allaient de là et de là pour observer au mieux Franck. Puis ils s'arrêtèrent sur son regard. Ce regard lointain, et cernés de poches. Ce regard qui avait été si passionné, si sécurisant alors. Je mordis ma lèvre intérieure pour ne pas retomber en pleure du mieux que je pouvais, et d'une petite voix je réussis à dire :

- Franck... Je... Je ne rêve pas, ne ? (=hein)

En vu du mal qui me prenait à l'intérieur de la joue, les faits semblait totalement réels. J'en étais déroutée, déboussolée. J'avais appris petit à petit à naviguer sans mon Nord, et le voilà revenu subitement sans même avoir prévenu.

- Je t'en supplie... Dis moi que je ne rêve pas ! Jure moi que tu es réel, que tu es bien là devant moi !

Mon regard se faisait suppliant presque. Je voulais y croire, et si c'était un rêve, que personne ne me réveille tantôt ! Je voulais dormir à jamais... Ce mur jouait le rôle d'un aimant sur moi, au tel point que je n'arrivais pas à trouver la force de m'en décoller. Je me contentai juste de m'y accrocher pour ne pas tomber. Que ferais-je si j'étais simplement dans un rêve ? Un rêve qui une fois envolé, ne sera plus que du domaine utopique ? ...
Après une bonne minute d'assemblage d'énergie, je trouvais enfin la force de me décollais de mon mur, pour faire un pas, puis deux, puis trois, vers Franck. Marchant doucement, comme si j'avais peur que cette image ne soit que de poussière et qu'au moindre mouvement brusque elle se fasse emportée par le vent... D'un pas gauche et maladroit, je n'étais plus qu'à deux centimètres de lui maintenant. Ma main se posa, délicate, sur le bas de son épaule. Son contact chaud me fit retirer la main d'un bond, comme lors d'un coup de courant électrique. Mais sentant cette chaleur, ma main se reposa comme un réflexe. J'en voulus plus, je m'approchais, et logea ma tête contre le haut de son torse, en y posant mon front...
Réel, il était bel et bien réel ! Mon coeur se remit à battre une chamade de course de formule 1.

- Baka... Baka... Baka ! Je te croyais mort ! Baka ... (=imbécile)

Je savais qu'il comprendrait ce simple mot de ma langue. Bien évidement, je ne l'insultais pas lui même d'imbécile, mais plutôt tout ce qui aura pu être la cause de cette séparation. Ma voix se fit plus douce vers la fin par ailleurs, comme un essoufflement.



(Post court désolée :/ J'essaie de faire avancer quand même un peu les choses avant la pause ^^')

[J'ai vraiment fait un post minable... Désolée]

Son contact me fis intérieurement bondir, comme un frisson, comme si ce n'était qu'un fantôme qui venait de m'enlacer. Mais la chaleur apaisante de l'étreinte fit disparaitre totalement le frisson. Je sentais de nouveau ce cocon de protection qui m'avait sauvé la vie, un cocon si rassurant. Je finis par me reposer totalement dans ses bras, posant mes bras en fonction de répondre à son étreinte. Je me sentais encore petite fille en comparaison de cette homme d'âge plus mûre.

- Et moi je ne pensais pas te revoir. Mais maintenant ce qui compte, c'est que l'on soit de nouveau ensemble

Ces mots résonnèrent longtemps en moi comme un refrain dont on arrive pas à se débarrasser. Je ne savais que dire, alors je restai sans parole, le silence traduisant tout. Je repensais à la dernière fois que j'avais pu avoir un tel contact avec lui, et il me semblait si lointain... Mais cette sensation qui restait au sein de ma poitrine était des plus étranges. Ce n'était plus exactement la même qu'autrefois. Comme si mon cœur avait eu le temps de se sevrer de cet être dont j'avais tant besoin avant. Tout en restant blottie dans son étreinte, j'entamais la discution sur les questions auxquelles je rêvais tant d'avoir des questions depuis toutes ces années...

- Demo... (=mais) Pourquoi t-ont-ils embarqués pour exécution si au final tu te retrouve ici ? Et pour quoi t'auraient-ils engagés ici ?

J'avais ma petite idée, surtout connaissant la RDA... Et aussi le passé pas très net de Franck. L'aurait-il engagé comme avant, mais contre les Na'vi ? Si c'était le cas, il fallait absolument que je contrecarre leur plan ! La beauté de cette planète, la culture des Na'vi... Je suis sûre qu'il serait pour protéger tout ça si il en avait conscience et surtout connaissance. Il fallait qu'il rencontre des Na'vi pour mieux voir et cela par lui-même. Fourbes de la RDA... Ils iront vraiment jusqu'au bout et feront vraiment n'importe quoi !

- J'espère que ce n'est pas en lien avec ton ancien boulot... Et surtout si il se porte contre le peuple de cette planète...

C'est étrange, j'avais l'impression de pouvoir lui parler normalement, comme si cela faisait déjà bien deux mois que je l'avais revu d'entre les morts. Mais à la fois, ce pincement au cœur continuait de persister, me lacérant la poitrine.

- Les Na'vi sont un peuple de ce qui a de plus respectable, je te le jure ! La perfidie et l'avidité de l'homme sème le chaos dans cette planète... C'est affreux. C'est aussi pour cela que je suis ici, sur Pandora. Ils sont même allés jusqu'à créer une secte pour détruire toute forme de vie ici, mais tiens ça secret, ça vaut mieux.

Je me souvins alors d'une discussion faite avec le Dr Cindy qui m'avait apprit l'existence d'une secte nommée "Les fanatiques". Fanatique prétendant servir la foi de Dieu... N'importe quoi. Ils en veulent aux Na'vi alors que leurs principes se rapprochent au mieux de l'idéal de leur Dieu. J'ai décidément un très gros mal à comprendre la mentalité Américaine...

- Ah.. Désolée... Je parle peut-être trop...

Suis-je sotte... On vient à peine de se retrouver, et me voilà déjà partie dans mes beaux discours sur Pandora et son peuple... Suis-je vraiment irrécupérable ? J'en ai bien peur.

- Tu n'as pas changé du tout Mizu. Toujours très bavarde. Et pour te répondre, je ne sais pas du tout ce que je fais ici. C'était soit ca, soit je finissais sur une chaise électrique. Mais bon, personnellement, je préfère être vivant sans savoir pourquoi je suis là plutôt que 6 pieds sous terre. Et si c'est réellement pour le fait que ce soit en rapport avec ce que je faisais sur Terre, alors je ne serais quoi faire...

Là... C'est lui qui marquait un point. Rien qu'à cette idée j'en frissonnais. Il est vrai que le fait qu'il soit là sans rien savoir de sa position soit une chance au contrario qu'il devait normalement être six pieds sous terre à l'heure actuelle.

- Tu es très bien ici, et tu y restera, nah !

J'avais dis ça comme une gamine jouant son égoïste en disant "à moi, rien qu'à moi". Je lui souriais par la même occasion. Qu'est-ce qu'il était bon de retrouver le sourire après ces derniers mois de folies.
Mon sixième sens me dit fortement que la RDA ne l'a pas engagé pour faire le garde champêtre ou le mirador. Sinon, autant prendre quelqu'un qui n'était pas condamnable. Sinon, je ne comprendrai jamais la logique de la RDA. Mais dans leur logique perfide, il serait plus intéressant d'engager un ex-tueur à gage pour faire leurs petites affaires et éviter de se salir les mains eux-même. Entre les troubles-fête et les imposteurs, je pense qu'il y en a du tri à faire à ce niveau là. Et sur cette planète hostile à la race humaine, faire disparaitre un corps en prétextant qu'il s'est fait bouffé par un Palalukan ou un Nantang. Ou alors l'avait-il engagé non pas pour les sales affaires humaines, mais directement pour le confronter face aux Na'vi et le faire obéir au doigt et à l'œil sous peine d'exécution afin d'exterminer les Na'vi ...? Espérons juste que sa carrière ne tombe pas sous les mains des Fanatiques... Non, je ne pense pas Franck assez stupide pour commettre un tel acte. Enfin, j'espère.

- Fais quand même attention à toi... Ici, ils sont pire que sur terre...

Je m'étais légèrement détachée de lui pour le fixer dans les yeux. Je voulais qu'il comprenne à quel point j'étais sérieuse dans mes propos. Je ne me fais pas vraiment du soucis pour lui, je sais qu'il s'en sortira en cas de pépin de violence ou autre. Mais j'espère juste que la RDA n'en fera pas ce qu'ils voudront surtout. J'espère juste qu'il ne l'interprètera pas comme un manque de confiance que je pourrais avoir en lui, c'est tout au contraire. Même si j'ai confiance de toute manière, je m'inquièterai quand même en m'arrachant les cheveux. Je suis trop anxieuse, ça me pourrit vraiment la vie des fois.

- Je pense avoir ma petite idée sur ce qu'ils te feront si ils t'ont employés ici pour ton job... Soit pour leurs petites affaires personnelles pour exterminer les gêneurs, soit pour te positionner directement contre le peuple Na'vi... Enfin... J'espère que ce n'est pas pour cette raison là qu'il t'ont fait venir ici. Même si dans un sens... Ça m'arrange pas mal

Maladroitement, j'avais réussit à lui exprimer que j'étais contente qu'il soit ici et non mort comme je le croyais dur comme fer. Mais quand même... Qu'ils aient employé Franck m'intriguait de trop... Ça cache quelque chose, je le sens. Et en plus avec ce sixième sens qui me met en alerte... Ça ne fait pas vraiment pour arranger les choses quoi. Une autre question me titilla... Après tout, si il l'avait envoyé pour s'opposer au peuple Na'vi, il avait dû recevoir une formation d'initiation sur ce peuple normalement ? Hors, il ne me semble pas qu'il en ait reçu...

- C'est quand même étrange... Tu n'as pas reçu de formation à l'initiation du peuple Na'vi ?

Des fois faudrait vraiment que je m'arrête de penser et surtout de réfléchir sur tout et n'importe quoi. Franck avait l'air plutôt satisfait d'être envie et s'en contentait suffisamment. Contrairement à moi, qui me faisait du soucis pour deux. Trop de questions et de pourquoi sans réponses défilent dans ma tête, un jour elle risque vraiment de finir par exploser...

- Pas du tout. Comme ça si je rencontre un navi la discussion risque d'être très hilarante.

Hilarante ? Il est sûr que s'il se mettait à parler Na'vi comme il venait de le faire la conversation risquait d'être fortement hilarante ! Je vais garder secret le fait qu'ils savent parler Anglais... Juste pour avoir le plaisir de voir sa tête lorsqu'il entendrait parler un des Na'vi dans sa langue ! Mais quelque chose se confirma dans tout ça : il n'était pas là pour exterminer les Na'vi. Sinon il en saurait un minimum sur eux afin de pouvoir survivre dans l'hostile Pandora. Je lui souris en soupirant avant de reprendre mes anciennes habitudes de prof' :

- Na'vi Franck, double le "a", c'est Na'vi

Ce côté là de moi reprenait souvent le dessus je trouve, surtout quand il s'agit de la délicate prononciation de la langue de cette planète. Un vrai hachoir à apprendre, mais tellement plus facile et agréable que les autres langues sur Gaïa. Enfin, je suppose qu'être Nippone m'a quand même pas mal avantagée au niveau de la prononciation. Je trouve qu'il y a beaucoup de consonances entre le Japonais et le Na'vi au niveau des sons. Une idée me traversa alors l'esprit... Pourquoi ne pas jouer le rôle de professeur encore un peu ? Nous étions dans la petite base pour quelques jours, il allait bien falloir trouver de quoi s'occuper après tout. Autant en profiter, d'autant plus que Meytri'ka se trouve dehors à m'attendre bien sagement. Si je lui fais visiter un peu les alentours des montages de l'Hallelujah avec mon corps d'Avatar et lui sur mes épaules, il n'y aurait pas grand risque d'être attaqués. A contrario de si ont se seraient aventurés dans nos corps d'humains. Ça ne relevait plus du domaine de l'exploration mais du suicide !

- Dis-moi... As-tu quelque chose de spécial à faire ces prochains jours ?

Après tout, si je lui faisais découvrir un peu la vie de cette planète, j'allais également pouvoir me retrouver seule avec lui durant quelque temps, pouvoir retrouver mon Franck d'autrefois. Et pour une fois, ce serait à moi de lui rendre la pareille si je devais venir à le protéger d'un quelconque danger imminent.

- Si... Si tu le souhaite, je peux t'offrir un tour gratuit à dos d'Avatar pour visiter les alentours ? Être sur Pandora et se contenter de rester à la base humaine, c'est vraiment louper un truc, crois-moi !

Tout ce que j'espérais désormais, c'est qu'il dise oui, qu'on puisse enfin de nouveau passer du temps ensemble.