Prisonnier (Confrérie et Na’vis ; Avant-guerre)

Suite de “Une expédition particulière”.

< Flashback >
William se tenait accroupi, arme à la main, à côté du flanc gauche du char. Son ami, Chris, se tenait derrière lui avec d’autres hommes. De l’autre côté du char, des tirs provenaient d’un bâtiment à la façade éventrée. Le canon du char tirait sur plusieurs parties du bâtiment, mais ça ne suffisait pas à apaiser les tirs ennemis. Un sergent se mit face à William pour dire à tous les hommes qu’ils allaient entrer dans le bâtiment pour éliminer les tireurs. Lorsque la mitrailleuse du char commença à arroser l’ensemble du bâtiment pour couvrir les soldats, tout le monde se leva. William et tous les hommes couraient vers l’entrée du bâtiment. William vit le sergent devant lui courir quelques mètres avant de tomber au sol, touché par plusieurs balles. William eut à peine le temps de comprendre ce qui lui était arrivé : il ressentit deux chocs violents vers le bas de l’abdomen et tomba au sol. Il posa sa main sur l’endroit où il avait ressenti le choc. Lorsqu’il la retira, il vit du sang : il avait été touché.
< Fin du flashback >

William se réveilla en sursaut et posa aussitôt sa main sur son abdomen et l’examina : il allait bien. Il observa l’environnement autour de lui et comprit vite qu’il n’était pas à Cuba : il avait rêvé. Il lui fallut un peu plus de temps pour se rappeler ce qui s’était passé : il escortait Devis, ils étaient tombés sur Axire qui voulait visiblement les recruter dans la Confrérie, plusieurs soldats de la Confrérie avaient tenté de le tuer, il en avait tué deux et blessé un mais s’était fait assommé. Il avait d’ailleurs encore mal à la tête. Il observa de nouveau où il était : un pièce sans fenêtres, éclairée par une seule ampoule, avec un matelas et une porte. Il se mit debout et fouilla dans toutes les poches de son uniforme : elles étaient vides. Il avait probablement été enfermé par les hommes de la Confrérie et ses poches avaient été vidées. Il se dirigea vers la porte et tenta de l’ouvrir. La porte refusa de bouger : évidemment, c’était fermé. William frappa contre la porte :

“Oh ! Y a quelqu’un ?!”

Il n’y eut aucune réponse. William alla s’asseoir dans un coin de la pièce. Il pouvait essayer de défoncer la porte, mais il ne savait pas ce qu’il y avait à l’extérieur. Il resta assis à attendre qu’il se passe quelque-chose.


[PS : Les na’vis peuvent participer si une partie du RP se passe à l’extérieur des tentes.]

Un homme venait d’entrer dans le cellule de William et sortant une lame. Il parla avec agressivité à William.

" Écoute… je vais pas y aller par quatre chemins , dit moi tout se qui pourrais nous aider pour la bataille , je hais la RDA , et tuer un de leur soldats n'est pas un problème je peut en capturer d'autres ! Vous n'êtes que des sale moutons , qui obéisse a un maître , comme des sale chiens que vous êtes ! "

Il cracha au sol près de William.

*Bon, pensa William, j’ai affaire à un type qui est du genre à tuer de sang froid les prisonniers.*

“ Vous savez que vous auriez eu une belle carrière chez les fanatiques ?”

William observa l’individu quelques secondes avant de se lever et se mit bien face à l’individu et parla d’un ton sec :

“ Et si je vous réponds, qu’est-ce qui me garantit que vous allez pas me tuer ?”

Il laissa passer quelques secondes pour écouter sa réponse, puis parla à nouveau :

“ De toute façon, je ne pense avoir aucune info utile à vous filer, à part que si vous attaquez, les fanatiques ne combattront pas aux côtés de la RDA… Il y a eu une… réunion un peu musclée entre eux et nous. Ce que je sais aussi, c’est qu’il va vous manquer deux hommes pour votre assaut.”