Nom de l'homme : Webb James
Mentalité : James est un homme rongé par les remords, il a connu la guerre, il a tué par le passé et ne s'en remettra sûrement jamais. La nuit il ne peut dormir, la faute à ses insomnies ou à ses cauchemars qui viennent ruiner ses nuits quand il arrive à s'endormir. Il a commis des horreurs mais au fond de lui il regrette profondément.
D'un naturel joyeux il ne se laisse cependant pas abattre (et ce dans tous les sens du terme, ce serait un comble pour un pilote), il aime plaisanter et a un grand sens de l'amitié, même si ce mot n'a plus vraiment de valeur par les temps qui courent. Peu importe.
C'est également quelqu'un qui sera toujours prêt à défendre ses convictions, à se placer du coté du bien, même si il ne sait pas toujours ou le situer. Il a le coeur sur la main et ne rate pas une occasion d'aider.
Description physique : Pas très grand James a cependant un physique assez athlétique, bien bâti il à su se garder en grande forme malgré les insomnies et le manque de repos qu'elles engendraient.
Souvent avec un style baroudeur, il se laisse pousser la barbe, ne se rase pas quelques jours puis recommence.. Ses cheveux n'ont pas toujours.. enfin plutôt dire jamais, la coupe réglementaire militaire et à vrai dire il s'en fout pas mal.
Histoire : C'est étrange d'avoir l'impression que sa vie n'a jamais réellement eu de sens, que tout ce qu'on a pu faire depuis notre naissance n'a mené nulle part. Aujourd'hui, mon sac sur le dos et mon masque sur visage j'attends que la rampe de la navette s'ouvre en me demandant soudainement si j'ai pas fait une belle connerie.. la plus belle connerie de ma vie.
Il y a de ça quelques années, un peu avant que je me fasse cryogéniser, un membre de la RDA chargé du recrutement m'avait demandé de lui récapituler ma vie avant mon entrée dans son bureau.. il n'a pas vraiment apprécié que je commence par le repas que je venais de prendre. Enfin bref, ayant bien compris que l'humour n'était pas son fort je lui ai raconté ce que je m'apprête a vous dévoiler.
Je m'appelle James Webb, né dans le Texas, état maintenant pollué par les centaines d'usines et les villes goudronnées qui avaient poussé comme des champignons après l'ère pétrolière, recouvrant ainsi le manteau doré désertique qui rendait le paysage agréable, d'une chape de matériaux composites et froids. Mes parents étaient, et sont toujours, aux dernières nouvelles, exploitants d'une carrière dans le sud de l'état.
Comme vous vous le doutez, j'ai donc grandi au milieu des engins de chantier plus monstrueux les uns que les autres, au milieu des explosions destinées à déblayer les couches de roche.. et dans un monde ou la cupidité régnait en maîtresse. C'est vrai que comparé aux gens d'Afrique qui avaient été exploités et vidés de toutes leurs richesses je n'avais pas à me plaindre, j'habitais dans un grand appartement sans fenêtre certes, mais j'avais un toit, de la nourriture a foison et je ne manquais de rien.. ou peut être d'air pur.
Quand on vit dans une ville polluée et triste, ou la quasi totalité des gens ne mangent plus que des plats hydrophilisés , la vie n'est pas toujours simple, on marche, sans vraiment de but, pour aller à l'école, tout en sachant que plus tard on reprendrait l'affaire des parents, essayant de ne pas se faire piquer son sachet de nourriture du midi par les drogués et autres vagabonds qui en on tant besoin qu'ils les piquent aux enfants.
Qu'est ce que je la détestait cette ville étant gosse, ça puait, la criminalité augmentait chaque jour, et elle symbolisait largement la destruction de notre monde. J'ai commencé à prendre conscience de ça vers l'âge de 10 ans, l'âge ou on commence à se poser trop de questions auxquelles il n'y aura, pour la plupart aucune réponse. Je voyais les pubs sur la télé holographique qui prônaient les bienfaits de l'unoptanium sur notre société, et les visages réjouis des colons qui partaient pour pandora, cette planète mystérieuse que l'on présentait comme un vrai enfer.
Les années passèrent mais pas ma soif de savoir, quand j'eut 19 ans, mes diplômes en poche, mon esprit rebelle se révéla au grand jour, on me proposait déjà de diriger l'entreprise familiale avec mes parents, et moi.. je ne pouvais pas. Étrangement, je me sentais mal à l'idée de détruire encore un peu ma terre déjà mourante. Alors un soir, une semaine après cette proposition, et quelques minutes après une violente dispute avec mon père je me suis présenté au bureau de recrutement de l'armée.
Les tests à l'époque n'étaient pas poussés, on se contentait juste d'acceuillir les quelques brebis égarées et d'en faire des soldats prêts à se faire tuer pour je ne sais quelle cause perdue. C'était bon marché et surtout ça leur permettait de renouveler le stock assez rapidement..
J'étais donc entré à l'armée, étant donné que j'étais un des seuls de cette promotion à connaître autre chose que le nom du président et a comment se servir d'un fusil, je reçut une formation de pilote d'hélico , d'abord de combat, puis de transport de troupes. Ca parait passionnant comme ça mais en fait mon boulot consistait à ramener des soldats de l'infanterie à la base après qu'ils aient massacré je ne sais qui ou a tirer sur un convoi ou sur des habitations.
Je ne sais pas combien de personnes j'ai tué.. mais le simple fait de savoir que j'ai pu détruire des vies m'empêche de dormir. Que ce soit au Liberia, au Guatemala ou en Russie, tout se ressemblait, seuls les décors changeaient.. et encore quand l'homme n'était pas encore passé par là.
Après quelques années de bons et loyaux services.. façon de parler bien sûr. Je me suis dit, après que mes parents aient trouvé un fils de rechange pour s'occuper de l'entreprise et pour venir leur rendre visite le dimanche, que ce monde n'était pas pour moi.. je voulais voir autre chose, vivre autre chose et fuir tous ces problèmes, toute cette misère, tout ce chaos, pour l'échanger avec un environnement hostile et dangereux, mais vivant et merveilleux.
La RDA m'engagea donc comme pilote, de combat ou pas je n'en ai encore aucune idée, très vite j'avais embarqué dans une navette, direction le Venture Star.. vaisseau qui allait m'amener sur Pandora. Un dernier coup d'oeil avant que la soute ne se referme et j'étais parti.
Cela fait donc maintenant 6 ans que j'ai été cryogénisé, à peu de choses près, et la rampe de la navette de classe Valkyrie s'ouvre.. mes yeux s'adaptent rapidement et mes pupilles se dilatent, ma bouche s'ouvre grand et je sens une tape sur mon épaule m'indiquant de dégager..
Objectif/motivation : En fait.. il n'en a aucune idée, pour lui Pandora est un échappatoire et il ira la ou le vent le guidera..
