Première sortie... mouvementée [PV Franck Caretti et Beyda'amo]

Le jeune Anderson se réveilla un bonne heure avant que son réveil ne se mette à sonner, ce qui valu d'ailleurs à sa main de ne pas avoir les habituels bleu causés par la rencontre entre son poing et la chose sonnante. Ne trouvant aucune occupation utile pour combler cette heure, Lusio se leva et alla manger après s'être habillé, sa chambre non-rangée lui fit presque peine à voir mais il s'en occuperait à son retour.
Marcher dans les couloirs déserts de l'Enfer à 5h du matin n'avait rien de très enthousiasmant, en regardant un caméra pointée dans sa direction il ne put s'empêcher de compatir pour les malheureux chargés de la surveillance. Arrivé dans le self, vide, il en profita pour aller aux cuisines situées non loin pour se préparer son propre petit déjeuné. La grande bai vitrée, étant orienté sur ce qui aurait été l'Est sur Terre, lui donna l'occasion d'admirer le lever de soleil à côté de la planète dont Pandora était la Lune.
Une fois finis, n'ayant rien de mieux à faire, il se dirigea vers la chambre de lien, les couloirs commençant à s'animer, Lusio dut slalomer entre les marines grognons et les scientifiques à moitié réveillés, arrivée à la salle, certains scientifiques étant déjà sur les ordinateurs centraux, il demanda si il pouvait déjà rejoindre son Avatar, ayant reçus une réponse favorable, il utilisa un caisson le caisson situé à l'extrémité droite de la salle et activa sa connexion.
Se retrouvant dans le baraquement en bois des Avatars, il se leva et allant préparer les affaires dont il aurait besoin pour la sortie, dans un cabane à l'autre bout du camp. Il décida cependant de faire un léger détour histoire de passer par les récoltes et prendre quelques fruits.
Enfin ayant tout préparer il se dirigea vers le tarmac où un Samson semblait prêt à décoller, en déduisant que se serait son taxi et après avoir obtenus cette confirmation au près du pilote il monta à bord et aperçus deux militaires venant dans leur direction qui montèrent également à bord dans le nez de l'appareil après avoir brièvement parlé au pilote qui le démarra et décolla.

Au boit de 2 à 3 heures de vol en moyenne altitude l'appareil commença à ralentir et tourna autour d'une zone en semblant chercher un passage où il pourrait passer, l'ayant trouvé, il s'y engouffra et quelques secondes plus tard le Samson se posa sans encombre et coupa ses moteurs. Lusio put alors pleinement observé et entendre l'endroit où il se trouvait, la diversité des sons n'avait d'égale que le nombre de plantes et couleurs qu'il voyait.
Bien que pour cette sortie il devait trouvée une plante bien précise il ne savait pas si il pourrait réussir à ne pas étudier d'autres plantes, chassant cette pensée il se tourna vers le militaire le plus gradé et le salua :

- Salut chef ! Dites, vous savez combien de temps on doit rester ici ? Je veut dire peut être que je n'aurais jamais assez de temps pour ce que je doit faire ici.

- Ecoutes- moi la perche ! Ici je décide et c'est moi qui pose les questions, alors tu te tais et tu fais ce que je dis, on partira quand je déciderai qu'on devra partir. Compris ?

Le jeune Avatar ayant compris qu'il était tombé avec un des plus ***s des mercenaires de la RDA ne protesta pas. Le trio s'enfonça dans la jungle, Lusio se demanda combien de temps il pourrait tenir avant de devenir dingue en entendant toutes les cinq minutes les deux mercenaires se plaindre.
Au bout d'une demi-heure, le jeune bleu eu l'impression d'être épié, impression qu'il était le seul à avoir apparemment, constata-t-il en voyant les mercenaires se lancer des blagues. Et impression qui ne passa pas jusqu'à leur arrivée dans une zone moins dense de forêt ou en plus de trouver la plante qu'il devait étudier, "l'oreille de chat", il trouva un des mercenaires de la RDA visiblement seul. Etant le premier arrivé dans cette zone il devança les militaires l'accompagnant et rejoignit le mercenaire en deux bonds :

- Salut l'ami ! Qu'est-tu fous ici tout seul ? Mission de reconnaissance ?

Mesurant un peu tard les propos qu'il lui avait adressé, Lusio espéra que ce mercenaire n'était pas aussi sympathique que ceux l'accompagnant, d'autant plus que celui là avait l'air plus haut gradé.

Hrp: Ce rp précède celui que je suis en train de faire avec Tsu'ka (qui n'est pas fini), c'est pour cela que Bey se trouve dans cette partie de Pandora, même si je n'en ai pas parlé.

Beyda'amo devait se rendre, ce jour, chez les Omaticaya pour parler à leur chef. Alors qu'il était pratiquement arrivé au Kelutral, Ururu, sa Palulukan l'informa de la présence de trois odeurs, trois odeurs plutôt particulière. Elles étaient chacunes un mélange de l'autre. L'une sentait le Na'Vi et l'humain, la deuxième, sentait l'humain et le Na'Vi, tendit que la dernière sentait l'humain, le Na'Vi et la mort.

Beyda'amo pensa tout d'abord que deux humains avait attrapé un Na'Vi et que ce dernier en avait surement tué un. Cependant, le facteur temps ne correspondait pas, en effet, le Na'Vi ne pouvait pas sentir aussi fort l'humain, et l'humain aussi fort le Na'Vi alors que seul l'un et l'autre pouvait contaminer l'odeur de son voisin. C'est alors que Ururu sentit deux autres humains un peut plus loin du premier groupe.

"Allez ma belle! On va voir se qui se passe!"

Ururu parti au triple galop ou se qui se rapproche le plus mammifèrement parlant. En quelque seconde, ils se retrouvèrent nez à nez avec une humaine morte attaché à un humain en face d'un...

"Un AVATAR, p'tain de mer**, ça va donner la!"

*shling, shling* Beyda'amo sortie ses double lames et se prépara à se battre, s'il le faudrait.

Tout se passe si vite que le jeune Avatar eu du mal à tout cerner. Tout d'abord il se retourna vers les deux mercenaires qui arrivaient dans sa direction, armes en joue et prêt à tirer. Il vu ensuite l'arme de l'humain lui faisant face tomber à ses pieds et hurlement d'un animal attira son attention dans la direction opposée.
La vue d'un Palulukan chargeant dans votre direction étant déjà suffisamment effrayant comme sa, ce fut bien pire pour cet adolescent légèrement néophyte qui ne s'attendait pas à ça dès sa première sortie. La vue de l'animal lui fit oublier pendant un instant qu'il était monté par un Na'vi qui ne resta d'ailleurs pas longtemps sur le dos de la bête. Se jetant dans les airs pour atterrir entre les deux mercenaires, trop occupés à viser l'animal pour voir le Na'vis a temps, il fendit leur crânes de ses doubles-lames sans plus de cérémonie, quelques tâche de sang volant jusqu'à l'Avatar, immaculant ainsi son visage et son torse, sa chemise étant ouverte. Calmement le Na'vis lança son couteau à côté de l'arme de poing du dernier mercenaire vivant en guise d'avertissement et s'exclama :

"Pas de bêtise vous deux!"

N'ayant aucune arme à sa disposition et n'ayant suivis aucun entrainement au combat, Lusio pensa à de choses : La première était de fuir, mais sa raison reprit vite le dessus sur sa peur et il savait qu'il se ferait tuer dans les secondes qui suivraient son acte désespéré. Il se décida donc à engager la conversation, le Na'vis parlant apparemment leur langue il pourrait sans sortir avec le dernier humain, il n'avait aucune envie de perdre son Avatar maintenant. Mettant ses mains face à lui pour montrer qu'il ne tenterai rien il parla :

- Nous ne voulons aucun mal, ni aux Na'vis, ni à cette forêt, ni même à Eywa. Je m'appelle Lusio, je suis botaniste, et suis venus ici pour étudier certaines plantes. La politique de la RDA a bien changé vis-à-vis de cette Lune.

"Nous ne voulons aucun mal, ni aux Na'vis, ni à cette forêt, ni même à Eywa. Je m'appelle Lusio, je suis botaniste, et suis venus ici pour étudier certaines plantes. La politique de la RDA a bien changé vis-à-vis de cette Lune."

"Moi je reviens de chez les Omaticaya."

Beyda'amo rangea ses lames dans leur fourreau, récupéra son couteau planté dans le sol, ainsi que l'arme de l'humain, qui recula de quelques pas, puis dit à sa Palulukan de rester calme avant de taper la discute comme si de rien n'était.

"Oh, c'est pour ça que tu sans autant le Na'Vi. Et toi mini bonhomme, tu est un AVATAR de poche ou un truck dans le genre?"

Il se mit à rire à sa blague vaseuse, l’ambiance semblait s'être détendu, lorsque le Na'Vi repris:

"Donc toi tu étudie Eywa, c'est bien cela? Et les deux gus que je viens de tuer devaient surement t'accompagner pour soit disant te protéger, exacte? Ils auraient mieux due s’entraîner à se protéger eux mêmes! Mais toi humain, que faisais tu chez les Omaticaya et pourquoi une femelle de ton espèce qui, à première vue semble être morte, est accroché sur ton dos? Comptes tu accompagné son corps vers Eywa?"

"Yo little gay, c'est bien comme cela que vous parlez non? Wech Wech bien ou bien? Tu veux faire tsaheylu avec Ururu pour te faire vibrer un coups ton level d'adrénaline? Tu en apprendra bien plus avec elle sur la senteur des plantes, qu'avec n'importe lequel de tes engins terriens."

Le jeune Avatar resta sans voix devant ce Na'vis. Avec tous les Na'vis existants sur cette Lune il avait fallu qu'il tombe sur un des Na'vis les plus excentriques, enfin tout du moins l'espérait-il car il imaginait difficilement pire. Voir parler ce guerrier avec du vocabulaire si... familier tout ayant une intonation de voix quelques fois hésitantes et d'autres fois plus neutre était encore plus comique, ce qui lui fit oublier la présence du prédateur à côté d'eux. :

- Euh et bien pour tout t'avouer Na'vis, je ne pense pas me sentir prêt à faire tsaheylu avec un Palulukan si tôt... Mais j'apprendrais volontiers tout ce que je pourrais de toi et des autres Na'vis.

Tout en songeant à ces rêves qui commençaient à se réaliser il pensa soudain à ce qu'y allait se passer maintenant. Son "escorte" était morte, son appareil à une heure de marche, et il venait de rencontrer un humain avec un cadavre et un Na'vis dont il ne connaissait rien, il choisit tout d'abord d'aider l'humain, il improvisera ensuite :

- Mercenaire je t'aiderai à t'occuper de ta défunte, je trouverais ensuite un endroit où laisser l'Avatar en sureté.

"Nous les Na'Vi, enterrons le corps de nos semblables lorsqu'il n'est plus assez résistant pour continuer à héberger l'âme de nos frères et sœurs, affin qu'ils finissent leur vie auprès de Eywa et ainsi auprès de nos ancêtres. Alors peut-être l'aurais tu fait, ou quelque chose dans le genre."

Oui en fait c'est la même chose pour les humains sauf que eux c'est dieu...enfin pour ceux qui y croient.

"Yo little gay, c'est bien comme cela que vous parlez non? Wech Wech bien ou bien? Tu veux faire tsaheylu avec Ururu pour te faire vibrer un coups ton level d'adrénaline? Tu en apprendra bien plus avec elle sur la senteur des plantes, qu'avec n'importe lequel de tes engins terriens."

Tout comme l'avatar, Franck était surpris par le parler du na'vi. Si Franck n'était pas en deuil de sa bien-aimée, il aurait très bien rigoler un bon coup en entendant un être comme lui parler comme un humain.

- Euh et bien pour tout t'avouer Na'vis, je ne pense pas me sentir prêt à faire tsaheylu avec un Palulukan si tôt... Mais j'apprendrais volontiers tout ce que je pourrais de toi et des autres Na'vis.

- Mercenaire je t'aiderai à t'occuper de ta défunte, je trouverais ensuite un endroit où laisser l'Avatar en sureté.

Franck remercia d'un signe de tête l'avatar. Finalement ceux qui dirigent les avatars ne sont pas du tout comme les soldats de la RDA. En même temps, c'est peut être normal car ce sont surement plus des biologistes comme le professeur Anderson. Tiens d'ailleurs, il faut le voir pour lui annoncer cette triste nouvelle.

Tu dois connaitre le professeur Anderson. Je dois le voir pour lui annoncer ce qu'il y a eu. Sais-tu où il se trouve?

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HRP : Si possible, me dire qu'il se trouve dans les montagnes pour le séminaire où tu es toi aussi lusio car c'est là que je voulais aller ensuite.

Merci d'avance.

HRP : Pas de soucis.
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Le jeune Avatar regarda le guerrier Na'vi avant de se tourner vers le mercenaire :

- Oui, il se trouve dans un avant poste des montagnes Hallelujah, je te donnerais les coordonnées exactes à notre retour à l'Enfer. Ce qui ne saurait tarder, l'heure du retour approche et... MER** !

Réalisant qu'il n'avait toujours pas étudier la plante qu'il devait être venus voir à l'origine et qui se situait à une dizaine de mètre à la lisière de la clairière, il s'y précipita et après avoir pris quelques mesures à la va-vite, il préleva quelques graines, une feuille, et déterra une partie des racines avant d'en couper un bout. Ensuite il retourna vers le mercenaire :

- Viens, mon hélico nous ramènera à l'Enfer, le pilote ne devrait pas trop posé de questions, il a autant de grade que moi... C'est à dire aucun... Allons-y !

Cette sortie ne s'était pas vraiment passé comme prévus : deux mercenaires étaient morts et pire encore... Il allait se faire lyncher par ses supérieurs pour ses prélèvements à la va-vite et son séminaire dès le lendemain ne l'enchantait guère non plus...