Myl'ayo Omaticaya-Archère-Chasseuse
Nombre de messages : 226 Date de naissance : 23/03/1995 Age : 29 Age du perso : 16 ans En couple ? : Oui, avec Tsu'ayo But : Avoir un ikran & renvoyer ceux qui viennent du ciel chez eux Date d'inscription : 22/02/2010
Feuille de personnage Caractéristiques: Points de rp: (50/100)
| Sujet: Petit petit, par ici... Sam 24 Avr - 10:12 | |
| Midi était passé depuis peu. Dans plusieurs heures, enfin, Myl'ayo pourrait repartir avec Tsu'ayo. Mais pour l'instant, elle était seule. Elle aurait pu passer le temps restant avec ses proches. Elle avait même pu parler à son père, et ce dernier avait finit par accepter son choix. Mais elle avait aussi compris que cela rendrait la séparation encore plus difficile. Elle n'avait pas envie d'avoir à faire le choix entre les Omaticayas et son amour. Et puis, plus tard, lorsqu'elle supporterait d'être loin de lui, ou encore lorsqu'il serait accepté au sein des Omaticayas, au moins temporairement, elle pourrait revenir. En effet, elle partait vivre avec un chevaucheur, mais elle ne quittait pas son clan pour autant. Jamais elle ne le quitterait.
En attendant, la nature était son meilleur refuge. elle reviendrait à l'Arbre-Maison après, pour le coucher du soleil. C'est à ce moment là que Tsu'ayo devait venir la chercher avec Hi'tanhi, son ikran. Et maintenant qu'elle était seule, qu'Il n'était plus là, la femelle commençait à avoir à nouveau envie d'un ikran. Mais le mieux n'était-il pas de voler ensembles sur le même? Peut-être que oui, peut-être que non... Il lui faudrait essayer. Et puis, elle s'en voulait un peu de fatiguer Hi'tanhi. Après tout, à l'aller, ils avaient du faire d enombreuses poses, car il devait supporter le poids de deux Na'vis. Sauf que Myl'ayo n'était pas encore prête à faire le lien avec un ikran, elle le savait.
Elle faisait donc une ballade dans la forêt, comme elle en faisait avant-hier encore. Elel courait en sautant de branches enbranches, rapide, discrète, précise. Elle connaissait la forêt, et elle savait très bien se déplacer dans les arbres. C'était chez elle ici. Sa nature. mais elle était chez elle aussi dans la grotte de Tsu'ayo. Il y avait des arbres là-bas aussi. Et avec ses capacités en escalade, elle pourrait sortir même sans lui. Mais elle se sentait quasi-handicapée, sans lui et avec cette limite de déplacement. Enfin, c'était un peu exagéré, après tout, elle était venue sur le territoire des chevaucheurs par elle-même, mais le temps... Oui, elle voulait pouvoir réduire le temps qui la séparait de son amour. Elle devait trouver une solution. Elle se rappela alors Neyli. Une femelle palulukan qu'elle et Ney-Tsuk avaient aidé, il y a quelques mois déjà. Depuis, lors de leurs précédentes rencontres, Neyli c'était montré amicale et tout à fait apte à faire le lien, mais Myl'ayo ne l'avait jamais chevauchée, et elle doutait que cela plaise à la femelle, tout comme qu'elle soit d'accord pour lui servir de monture quand bon lui plaisait. Non, ce n'était pas la bonne solution...
Soudain, l'archère entendit des bruits venant d'en bas. Un troupeau d'êtres se déplaçaient. Ce n'était apparement pas des yeriks, ils étaient plus légers. Ni des métabêtes, elles fréquentaient rarement ce genre d'endroiit. Donc, ça devait être... La Na'vie descendit prudemment pour pouvoir voir le sol. Elle les aperçut alors : à quelques dizaines de mètres d'elle, à peine visibles à cause de l'épaisse végétation se trouvait un groupe de pa'lis. Ces derniers pouvaient servir à la chasse comme au combat. Et ils étaient rapides, et pouvaient s'acclimater à de nombreux paysages! Myl'ayo avait déjà eu l'occasion de chevaucher celui d'un jeune guerrier pour une mission. A ce moment là, elel était préoccupée par la situation et par ce qu'elle avait à faire, mais maintenant qu'elle s'en souvenait... Elle avait apprécier la sensation de galoper, bien qu'elle préfére de loin voler sur l'ikran de Tsu'ayo.
Sa décision étant prise, la jeune Omaticaya s'avança vers les bêtes. Se troupeau était sauvage, cela se remarquait tout de suite. En effet, même en étant de nature paisible, ils reculèrent un peu en voyant approcher Myl'ayo. Ils ne devaient pas être habituée à voir des Na'vis. La jeune femelle s'approcha lentement d'eux avec des gestes lents, ou en tout cas non brusques, tout en murmurant des paroles douces. Cela finit par calmer les créatures, qui se remirent à s'intéresser aux fleurs qui les entouraient. L'archère s'assit alors sur un orcher pour observer les bêtes. A peine une minute plus tard, elle avait repéré un magnifique jeune animal, de couleur bleue-gris et violet sombre, avec des yarures plus claires sur la crête de son cou. Il semblait plus craintif que les autres et avait continué à obsever la femelle Omaticaya pendant quelques secondes de plus avant de retourner à son repas. Lorsque Myl'ayo voulut l'approcher, il tourna aussitôt la tête vers elle. Cette fois, la femelle mit ses mains en évidence en avant et elle pris ses précautions pour avancer. Les autres bêtes ne s'affolèrent pas, ce qui parut rassurer le jeune, mais il restait méfiant. Une fois assez près, l'archère en fit le tour. Elle fut ainsi sûre d'une chose : l'animal était un mâle. Bon, il n'y avait plus qu'à essayer de faire le lien!
Le pa'li c'était habitué à la présence de la Na'vie. Il lui jetait parfois des regard curieux. la femelle pris sa natte et s'approcha de l'animal. Le pa'li recula un peu, et Myl'ayo s'arrêta net. Elle recommença encore plus doucement. Mais le jeune mâle était en confiance, et elle finit par faire le lien. Cela surpris beaucoup la bête, pour qui c'était la première fois. Il réagit un peu violemment et les autres equitius,, effrayés, s'écartèrent un peu. Myl'ayo, elle, avait posé la main sur l'encolure de sa monture et fermait les yeux pouru mieux le sentir. Elle sourit, en pleine extase, devant la complexité du lien qui les unissait maintenant. Ce n'était pas la même chose qu'avec la palulukan, et ça ne serait sans doute pas pareil non plus avec son futur ikran, mais c'était si... incroyable! Et puis cette bête avait réussi l'exploit de lui faire oublirer - un peu - Tsu'ayo. Il restait un vide dans son coeur, mais elle savait que se soit, il serait comblé. Alors elle monta le pa'li et commença à le chevaucher. la connexion se faisait très bien, et les deux êtres ne mirent pas longtempt à ne faire qu'un.
Lorsqu'ellle eut savouré les sensations du galop et qu'elle eu appris à connaître son pa'li, elle revint vers l'Arbre-Maison, car le soleil s'approchait de l'horizon.
Et elle décida au même moment d'appeler son animal Awsiteng, ce qui veut dire "ensemble"en Na'vi. | |
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