Préparation & Bavardage [Pv : Ean'muä]

Ean s'assit à coté de moi. J'étais content de la revoir, je lui avais monter comment il fallait procéder et a présent je la regardais faire.

« Je suis désolé… Je veux t’aider et au final on a l’impression que je bâcle. »

- C'est la première fois que tu fait ça si j'ai bien comprit ? Je peut te dire que la première fois que j'ai préparé ces feuilles, cela ressemblait un peu près à ce que tu a fait, voir pire. C'est une question d'habitude, la première fois aussi j'en ais louper quelque une, mais celle que je loupais, je les mettais de coté et les mélangeais à une autre plante, du coup cela donne une pâte cicatrisante.

Après tout, c'était vrai, il n'y avait pas beaucoup de guérisseur dans notre clan, oh bien sur, il savait ce servir de certaine plantes, mais il n'en préparait pas à grande dose comme moi. J'avais apprit tout ca avec une scientifique pilote d'avatar qui venait me voir pendant ma captivité, elle m'avait apprit beaucoup de choses sur les propriétés thérapeutiques des plantes que nous avions sur Pandora, ensuite lorsque je me suis échapper, j'ai commencer mon travail de guérisseur, améliorant au fil des ans mes connaissances et mes techniques.

- Rassure toi, c'est très réussi pour un première essaie, lorsque j'ai commencer, je n'ai pas fait mieux que le tien, et puis comme dise les humains, ont fait pas d'œuf sans casser d'omellete, ou plutôt l'inverse, il me semble, c'est une expression humaine.

Nous avions fini de préparer les plantes que j'avais sortis, le travail qu'effectuait Ean'muä était d'un grand secours, sans elle je n'aurais certainement pas fini avant que l'après midi soit déjà bien entamer et adieux ma promenade. Elle avait apprit vite, et les feuilles qu'elle avait préparé par la suite était tout à fait correct. Je fut impressionné par sa détermination et sa facilité d'assimilation. C'était tout de même délicat comme travail, mais elle avait rapidement maitriser les gestes.

- Incroyable, tu a très vite maitriser le geste - je lui montrait une feuille qu'elle avait préparé et une que j'avais fait - elle sont mieux réussi que les miennes, faudra que tu m'apprenne.

Je ramassai le tas de feuille et rentra le ranger. Il était midi, Ean avait peut être faim. Je prit une feuille qui servait de coupe et déposa dedans quelques fruits et baies que Eywa nous avaient offert. Je ressortit, la posa sur la table et m'assit sur une racine en face de Ean'muä. Je lui fit signe de se servir.

Nous avions fini de préparer les feuilles plus vite que je ne l'avais prévu, du coup j'étais aller chercher quelques choses pour manger et je proposait à Ean de me tenir compagnie. Ean'muä se servit. Je me servit également et gouta le gout sucré du fruit, décidément Pandora était vraiment pleine de surprise, certain fruits d'apparence merveilleuse étaient empoissonnés et d'autre, d'apparence minable était délicieux, d'autre enfin était beau et bon. Apparemment, elle voulait lui demander quelques choses, elle finit son fruit et lui dit :

- « Tu fais souvent ce genre de chose ? Je veux dire préparer les plantes comme tu viens de faire. »

Je fini également le fruit que je venais de croquer avant de lui répondre.

- Oui, à chaque fois que je ne me promène pas que je ne soigne personne et que j'ai les plantes, je les préparent, cela me fait oublier les humains qui sont à nos portes, même si au départ je suis quand même un archer, je préfère nettement ce travail ci, à l'archerie, même si pour moi servir notre peuple et un honneur. C'est une guerre stupide qu'on déclenché les humains, tant qu'ils ne sont pas trop près ni trop dangereux, nous pouvons rester chez nous, mais dès que certain prenne de l'ampleur, nous somme obliger de prendre les armes, pour les remettre à leur place, et éviter qu'ils ....qu'ils n'envoie vers Eywa trop des notre avant l'heure. La guerre n'ai jamais une partie de plaisir pour personne, même pour nos chefs, même pour le plus fort d'entre nous, on y perd des êtres cher, on y perd des gens que l'on na pas eut la chance de connaitre

Mon regard se perdit au loin, avait je perdu mes parents dans une guerre, ou m'avait t'il abandonné ? Je sentis revenir à moi des questions passés, et d'horrible souvenir. Non, il ne fallait pas que je m'attarde sur mon passé. C'est vrai que la guerre et mon séjour chez les humains m'avait endurci, mais je n'était pas sans cœur, ni sans sentiments.

- Et toi, que fait tu de tes journée, l'autre jour tu était dans l'arbre, fait tu le guet pour nous prévenir au cas ou que les humains s'approche de chez nous ?

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Ma question sembla avoir des effets non désirés. Teylar était parti dans un dédale de paroles qui s’éloignaient de plus en plus de notre sujet de base. Nous nous étions toujours servis des plantes médicinales, même si ce n’était que peu d’entre nous qui y avait librement accès. Ni les Na‘vi ni les Humains avaient attendu la guerre pour soigner leurs maux. A la fin de sa tirade, j’en concluais qu’il valait mieux en rester là pour le moment, Ceux du ciel semblaient vraiment affecter Teylar et je ne voulais pas le mettre encore une fois dans l’embarras du silence. Cependant je ne pus commenter ses dires, quelque part je savais qu’il avait raison et lui donner tort, ou tout du moins lui prouver, m’étais tout bonnement impossible. Par respect, par pudeur, par secret, que sais-je encore, il y avait beaucoup de facteurs qui m’obligèrent à rester muette.
Le blanc que cette réponse avait laissé m’était très gênant. Teylar lui ne sembla pas voir le temps passer, il me parut ailleurs, partit très loin d’ici. Peut-être n’était-il même plus sur Pandora. Puis il revint à lui comme si rien de tout ce ’vide’ s’était passé, normalement, comme ça de but en blanc. Il me tendait une perche pour sortir du guêpier vocal dans lequel je nous avais fourré. Que faisais-je là haut à part regarder le ciel… Pas grand-chose. J’étais flattée cependant que Teylar m’affecte d’une tâche aussi honorable que sentinelle, néanmoins je n’en avais pas l’étoffe et je ne l’aurais certainement jamais :

- « Je… Oui, le guet… »

Pourquoi lui avais-je menti ? C’était ridicule de ma part mais je n’avais pas trouvé d’autres alternatives que celle-ci. Mentir était une belle échappatoire même si tout se savait un jour ou l’autre. Je savais que quelque part cette hésitation allait lui mettre la puce à l’oreille, qu’il suffirait d’une seule question à notre chef pour démentir complètement ce que je venais de lui dire. Ce mensonge n’avait rien d’un mensonge, je me jetais dans la gueule du loup si je continuai d’affirmer que je faisais partie des sentinelles de notre clan :

- « Enfin, en réalité… Pas du tout… me repris-je avec accablement. »

A quoi servais-je à part occuper une place dont je n’effectuais même pas la tâche. J’étais censée être une archère, je l’étais certes, je pouvais viser aussi précisément que possible, abattre un être du ciel à plusieurs mètres mais… Mais j’en étais incapable. Je ne parvenais pas à tuer Ceux du ciel, je n’arrivais pas à leur faire de mal et ce malgré toutes les choses que l’on raconte à leur sujet. J’étais une archère qui ne servait à rien. Je ne méritais comme poste que la cueillette effectuée par les petites filles, de la pêche au filet fait par les petits garçons. Je réalisai que j’avais tenté de m’inventer une vie, la mienne était-elle donc si triste pour que je veuille en changer ? Pourtant ma famille était au complet, je n’avais presque aucune séquelle de la guerre, mes parents m’aimaient et je les aimais. Qu’est-ce qui clochait chez moi…Je sentis alors les larmes me monter, peinant à les retenir et la voix troublées par ma gorge qui se nouait, je continuai :

- « C’est que, tu as ta place parmi nous. Tu aides notre clan tu… je frottai mon œil gauche qui venait de libérer une larme. Tu sais ce que tu dois faire, tu sers à quelque chose… Tu guéris, tu combats, tu… ne pouvant me retenir davantage j’explosais en sanglot à l’approche de la chose qui me faisais mal. J’aurais aimé être comme toi Teylar mais… mais… le reste se fit attendre entre deux reniflements, mais je ne suis bonne qu’à regarder les nuages. »

Ces quelques phrases m’avaient épuisé. En vérité je semblais être une boule d’émotion survoltée. Teylar avait sûrement mille raisons de plus que moi de pleurer mais je ne parvenais pas à me contrôler. Mettant le dos de ma main devant ma bouche comme pour cacher ma tristesse, je regardai le sol avec une attention inhabituelle, observant mes larmes s’écraser sur la terre encore humide de la rosée.
Je venais de libérer à un presque inconnu tout ce que j’avais sur le cœur. Alors c’est ça qui me hantait ? Savoir à quoi je sers dans la société ? Cela me paraissait bien petit pour créer autant de chagrin dans mon âme. Cependant je devais avouer que je me sentais libérée, triste mais libérée. Je me tournai à demi, tentant vainement de masquer ce spectacle à mon interlocuteur.

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Je lui avais demandé ce qu'elle faisais, et sa réponse vu hésitante :

« Je… Oui, le guet… »

Il y eut quelques secondes de blanc, puis elle reprit :

« Enfin, en réalité… Pas du tout… me repris-je avec accablement. »

Je vis le visage de Ean'muä se décomposer, changer très vite d'émotion.

« C’est que, tu as ta place parmi nous. Tu aides notre clan tu… Tu sais ce que tu dois faire, tu sers à quelque chose… Tu guéris, tu combats, tu…

Maudit sois tu Teylar, toi et tes questions. Je me levais pour aller m'asseoir à coté d'elle. J'aurais mieux fait de me terre plutôt que de l'avoir mis dans cette situation.

<< J’aurais aimé être comme toi Teylar mais… mais… le reste se fit attendre entre deux reniflements, mais je ne suis bonne qu’à regarder les nuages. »

Ean éclata en sanglot. Je passais mon bras autour de son épaule et lui dit :

- Pourquoi te met tu dans un état pareil. Heureusement que certain d'entre nous sont restés comme toi. La guerre ne ta pas corrompu, tu reste et fait ce que tu le souhait quand tu le souhaite. Toi aussi tu à TA place parmi nous. Qui aurait je rencontrer en allant me promener l'autre jour si tu n'était pas aller regarder les nuages comme tu dit ? Avec qui aurait je discuter ? Qui serait venu me parler ce matin et qui m'aurait été ? Je vais te le dire, une Na'vi nommé Ean'muä qui fait parti du fière clan des Chevaucheurs du Sud ? Si tu n'étais pas la bas l'autre jour, je n'aurait peut être jamais autant discuter avec toi. Quand à savoir ce que tu veut faire, fait ce qui te plait, c'est le meilleur métier que l'on puisse avoir.

Je n'était pas très doué pour remonter le morale, étant donné que habituellement je me tenais plutôt à l'écart de notre clan, et discutait peux.

Je m'assis à coté de Ean'muä et tentais de la réconforter. Ean fut pris de hoquet, mais elle réussi à articuler une phrase, mais cela était d'une voix faible :

« Tu as dû changer le court de beaucoup de vie… Notre rencontre ne change presque rien… »

- Peut être n'a t'elle rien changer pour toi, mais j'ai été ravi de te rencontrer l'autre jour, en général je suis distant, et je ne parle pas beaucoup aux autres. Parler avec toi l'autre jour, et travailler avec toi ce matin était un bonheur.

Les larmes de Ean commençaient à s'estomper.

« Je suis désolée, ce n’est pas le genre de discussion que l’on aime à avoir en début d’après-midi… Enfin, j’imagine. »

Ean sourit.

- Tu n'a pas à être désolée, c'est des choses qui arrive à tout le monde de craquer. Quand à l'après midi - Je regardais le soleil -n] elle n'est pas vraiment commencé. Que dirait tu d'une promenade ? Ou préfère tu rester seul et au calme ?[/b]

J'avais proposé une promenade à Ean, j'attendais sa réponse, elle avait l'air de réfléchir a ce qu'elle allait dire :

« Non non, tu as raison… Ça ne pourra que nous faire du bien. »

Elle n'avait pas vraiment l'air enthousiasmer par cette proposition, mais je n'avait forcer personnes donc peut être, voulait elle vraiment aller se promener. Mais elle commençait a arrêter de pleurer, maintenant qu'elle avait dit ce qui l'a hantait, ses sanglots s'espaçait, et bientôt, elle cessa totalement de pleurer. Je me levais, prit la feuille qui avait servi de coupe et alla la ranger à l'intérieur, non pas qu'il y ais des voleurs, mais je n'avais pas envie que le vent les emporte à l'autre bout de Pandora. D'ailleurs, il n'y avait aucun voleur chez les Na'vis, chaque maison ne comportait pas de porte à proprement parler, juste quelques feuilles empêchant le vent et le froid de rentrer. Les Na'vis ne se volaient pas, ils volaient les humains et encore, c'était pour reprendre des choses qui appartenait à notre planète et non à eux.

- La plage et par ici, on peut aller s'y promener, ou alors préfère tu que l'on aille du coté de la foret ?

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Je le laissai ranger et faire ce qu’il avait à faire. La plage ? Pourquoi pas, je n’y étais presque jamais aller de ma vie. Il faut dire que c’est un endroit découvert et que mes parents m’avait rarement autorisé à y aller même accompagné de leur présence. Qu’est-ce qui pouvait faire si peur sur la plage ? Ceux du Ciel ne s’intéressaient pas à la nature, enfin de ce que je savais il ne s’intéressait qu’à la terre et aux cailloux, eux aussi semblaient les collectionner. Je n’avais que trop vu la forêt, et j’imaginai que Teylar m’offrait toute la protection que mes parents auraient jugée nécessaire. Oui là je désobéissais légèrement mais après tout ils n’en sauront rien et puis s’ils venaient à le savoir j’aviserai. Il ne fallait pas exagérer non plus, j’avais le droit de bouger :

- « La plage, ce sera très bien. »

Je lui adressai encore un sourire, mes yeux encore quelque peu humide des dernières larmes. Ma tristesse ne s’était pas complètement échappée mais ça m’avait fait du bien. Je me levai, fit quelques pas avant de continuer d’une voix presque éteinte :

- « Oh… Si tu pouvais éviter d’ébruiter cette sortie… Mes parents n’aiment pas que j’aille là-bas sans eux. »

J’osais espérer qu’il garderait ce secret, au moins celui-là. Il n’était pas bien lourd bien sûr, c’était l’un de ceux que l’on se met rapidement derrière la tête jusqu’à l’oublier. Néanmoins il était important pour moi, pour ma famille, pour ma réputation aussi quelque part car je ne voulais pas que l’on dise que je n’en fais qu’à ma tête. Après quelques minutes, nous commençâmes notre marche en direction de la plage, ce paysage que je semblais avoir oublié.

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On ouvre un autre sujet à la plage après ta réponse ? Ou on s'arrête là en décrètant que nous avons fait cette balade ? =)

La suite ici.