Escorte sur les côtes (libre, après-guerre)

[Note : Ça se passe après la guerre]

Les soldats et le technicien étaient assis dans la soute de l’hélicoptère, leur masque sur le visage. Personne ne parlait et le seul son audible à part le bruit de l’hélicoptère était la musique que la radio émettait : Jailhouse rock, d’Elvis Presley. William écoutait tout en repensant à ce qu’il devait faire avec les autres : une banale mission d’escorte près de la mer afin que le technicien de la RDA vérifie si il y avait bien un gisement d’Unoptanium là où il avait cru le voir sur une photo satellite en fausse couleur.
Alors que la chanson se terminait, une légère secousse et l’arrêt de la radio indiquait que l’appareil s’était posé. William se leva à contrecœur, déçu par l’arrêt de la musique. Tous les homme sortirent de l’hélicoptère et William put observer le paysage du haut de la falaise sur laquelle ils s’étaient posées : un village na’vi était à peine visible à l’autre bout de la falaise. Derrière l’hélicoptère se trouvait une vaste plaine, avec quelques bosquets d’arbres isolés, qui s’étendait à perte de vue et qui était battue par le vent, tandis qu’en face, la mer agitée occupait la vue de William. L’ensemble du paysage était couvert par des nuages gris.
Le technicien consulta une carte puis indiqua aux soldats de le suivre au bosquet le plus proche afin de se mettre un peu à l’abri du vent pour qu’il puisse commencer ses analyse. Pour William, le bosquet pourrait également servir de position défensive en cas d’attaque. En effet, si l’état-major ne craignait pas vraiment d’attaques dans ce secteur, l’attaque de la Confrérie contre la base faisait penser à William que les attaques et embuscades contre des unités isolés de la RDA seraient plus nombreuses. De plus, si le groupe restait dans la plaine, il constituait une cible facile.
Lorsque le groupe atteignit le centre du bosquet, William ne pouvait plus voir la mer mais pouvait encore entendre les vagues s’abattre sur la falaise. Le technicien commença à sortir du matériel pour effectuer des analyses sur l’électromagnétisme de la zone, et donc déterminer si il y a présence d’Unoptanium ou non. La plupart des soldats le regardaient faire où discutaient sans vraiment faire attention à ce qui se passait dans le coin. William s’éloigna du groupe pour faire le tour du bosquet en prétendant vérifier si il y avait un quelconque danger dans les environs. À vrai dire, il voulait surtout profiter du bruit des vagues sans que personne ne le dérange. Il surveillait néanmoins les environs, les autres hommes n’étant plus visibles et ne pouvant donc pas l’aider immédiatement en cas de mauvaise rencontre.

William avançait lorsqu’il vit une flèche lui passer sous le nez. Il eut à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’il vit une na’vi pointer une dague sur sa gorge.

- Qui es-tu et que fais-tu ici ? Tu vas regretter d'être venu ici !

William n’eut pas le temps de répondre que la na’vi lui cracha dessus. Un autre na’vi arriva sur les lieux et s’adressa à la première dans une langue qu’il ne connaissait pas. Il s’adressa ensuite à William en anglais :

- Vous deux passez devant, et mettez vous à genoux les mains sur la tête. Au moindre signe de désobéissance, elle aura le droit de vous tuer.

William regarda derrière lui et vit un autre soldat qui avait du le suivre pour une raison qu’il ignorait. Il espérait que d’autres na’vis n’avaient pas repéré le reste de l’escouade ni l’hélicoptère, sinon, il ne pourrait pas partir. Il mit ses mains sur sa tête et se mit à genoux. Il observa sa ceinture : son 9 mm était là, prêt à être dégainé, mais il ne pouvait pas s’en servir pour combattre les na’vis. Une autre idée lui vient à l’esprit. Il s’adressa au na’vi :

- Souhaitez-vous que je jette mon arme au loin pour éviter un incident ?

Après avoir serré sa lame contre la gorge de William au point de le faire saigner et que William ait proposé de lancer ses armes au loin dans l’espoir que le choc avec le sol les fassent tirer pour alerter les autres soldats, William commençait à s’inquiéter. La na’vi s’était violemment emparée des armes des deux hommes et avait de nouveau craché sur William. Les armes avaient été rendue inutilisable par le deuxième na’vi. Son idée venait d’être réduite à néant et William ne pouvait plus qu’espérer qu’on remarque son absence et celle de l’homme qui l’avait suivi. Il réussit néanmoins à cacher son inquiétude derrière un visage de marbre. Par contre, l’autre soldat, un jeune devant à peine avoir vingt ans, avait l’aire terrifié. Le second na’vi leur adressa la parole :

- Vous reprenez vos ordures et si je vous relâche vous les ramènerez chez vous. Qu'êtes-vous venu faire ici ?

L’autre soldat s’apprêtait à répondre, mais William le devança et parla au na’vi avec fermeté :

- On ne répondra pas à vos questions tant que votre amie continue de nous menacer.

Une fois la menace de la na’vi levé, William pouvait avoir deux options.
Soit il répondait aux questions et pouvait espérer que le na’vi, qui semblait être le chef, les laisseraient partir, ce qui n’étaient pas garanti à cause de son amie qui semblait déterminée à les tuer. Soit il se débrouillait pour gagner du temps afin que le reste de l’escouade les trouve et s’occupe des na’vis : face à huit hommes assez bien entraînés et avec un camouflage qui pouvait les rendre difficilement repérables si ils savaient être discret, les deux na’vis n’avaient aucune chance. William commença à réfléchir à ce qu’il devait faire :

*Vais-je coopérer ou pas ?* pensa-t’il

- Vous parlerez ! Et vous avez intéré !

Décidément cette Na'vis n'était pas des plus calmes. De toute façon ils ne parleraient surement pas, ils faillaient les ligotés et les emmener ailleurs, ils n'étaient peut être pas seul, je pris un morceau de liane, et m'avancea vers le plus jeune, ,pied et poing lier il était maintenant, inoffensif. Au deuxième. C'était sans aucun doute le plus dangereux des deux, mais ils étaient tous les deux désarmés, mais était ce bien sur ? Je m'approchais pour lier la liane à ses mains, lorsqu'il me semblât voir un éclat de lumière à sa ceinture. Une arme ? Une hallucination, je réflechissais, mais en dehors de mon esprit, cela ne prenait que quelques secondes, quelques secondes de trop.

“Vous parlerez ! Vous avez intérêt !”

Cette dernière phrase de la na’vi montrait qu’il était impossible de discuter. Quant au na’vi, il avait ligoté l’autre soldat et se dirigeait maintenant vers William. William regarda son 9 mm qui était toujours accroché à sa ceinture et que les na’vis n’avaient pas repéré. Si le na’vi s’approchait trop près, il devait jouer sa dernière carte : dégainer, tirer et fuir.
Il n’eut cependant pas besoin d’en arriver jusque là : plusieurs rafales de mitraillettes furent tirées. Le reste de l’escouade les avait repéré et prenait les na’vis pour cible, mais sans en toucher un seul. William prit aussitôt la fuite en direction de l’endroit d’où provenaient les tirs et retrouva le reste de l’escouade. Il eut à peine le temps de se sentir soulagé qu’une flèche traversa le corps du sergent qui les dirigeait. L’escouade se dispersa pour éviter d’être une cible facile et continua de tirer en direction des na’vis. William resta près du sergent avec un autre soldat et dégaina son arme. Il ne put s’en servir : le na’vi était sorti de nulle part et lui avait donné un violent coup avec son arc. Il tua ensuite le soldat avec son couteau. Se retrouvant au sol à côté du cadavre du sergent et perdant son arme, William vit le na’vi se diriger vers lui. William regarda la ceinture du sergent et vit un revolver SN-9 Wasp. Il s’en empara puis pointa le canon de l’arme sur le na’vi. Il appuya à deux reprise sur la gâchette. Deux balles se logèrent dans le torse du na’vi qui s’écroula. William se releva et vit que les autres soldats commençaient à fuir la zone. Il observa le soldat qui l’avait suivi, incapable de les suivre car immobilisé par ses liens. Deux soldats courraient vers lui pour essayer de le détacher.
William courut vers l’extérieur du bosquet, puis vers l’hélicoptère où le technicien et une partie de l’escouade étaient déjà montés. Lorsqu’il monta à bord, il se mit à la mitrailleuse latérale et pointa le canon vers le bosquet, en espérant que les trois hommes manquants en sortent, mais près à faire feu si la na’vi se montrait.
Le pilote hurla dans le micro :

“Si ils ne sortent pas d’ici cinq minutes, on décolle !”

[HRP] dernier post pour moi. L'hélico décolle après le post de Shimray et les trois soldats manquants montent sauf si Shimray les tuent.

mdr bah jles tue ! Jréponds dmain ! ou après demain