Une balade...pacifiste [Pv William FitzGerald]

Cela faisait une heure que William marchait dans la même direction, sans savoir où il allait. Il avait décidé de se lever plus tôt que l’heure réglementaire de la base pour aller observer de plus près la jungle épaisse qu’il avait entrevu la veille, lors de son arrivée sur Pandora. Il avait du donner sa ration de cigarettes au garde pour pouvoir sortir, ce qui l’arrangeait puisqu’il ne fumait pas.

*Ce que je fais est complètement stupide, pensa-t’il, je n’ai qu’un poignard pour me défendre et je ne sais pas si je risques de faire une mauvaise rencontre.*

Malgré ça, il ne pouvait s’empêcher d’avancer, voulant profiter du spectacle qui s’offrait à ses yeux : Il pouvait observer des arbres gigantesques, de grandes fougères et d’autres plantes qui formait un mur végétal qui masquait l’horizon. Il réussit finalement à se décider de retourner à la base et commença à rebrousser chemin. Alors qu’il retournait vers la base, il entendit un sifflement. Aussitôt, il se cacha au milieu d’un groupe de fougères, pensant qu’un animal approchait. Le camouflage de son uniforme se confondant assez bien avec la forêt environnante, il avait peu de chance d’être aperçu. Le sifflement disparut et fut finalement remplacé par un chant, chantée dans une langue qu’il ne connaissait pas.
Intrigué, il jeta un coup d’oeil en direction de l’endroit d’où provenait le chant et vit une jeune femme adossée contre un arbre. Sa tenue légère et sans camouflage indiqua à William qu’il ne s’agissait pas d’une militaire.

*Probablement une scientifique qui a offert des clopes au garde pour pouvoir sortir sans en demander l’autorisation.*

Il décida de continuer son chemin vers la base, tout en essayant de ne pas se montrer. Malheureusement, il marcha sur un bout de bois mort qui craqua. La femme se leva.

"Qui est là ? Montrez vous !"

William décida de ne pas chercher à se cacher. Il se mit dans le champs de vision de la scientifique, tout en restant assez éloigné d’elle, et lui parla avec un ton autoritaire.

“Qu’est-ce que vous faites là ? Vous n’êtes pas autorisée à quitter la base avant l’heure réglementaire !”

William vit qu’une de ses mains était posée sur sa ceinture, près d’un couteau.

"Mais toi, que fais-tu ici alors ?"

C’était exactement le genre de question que William aurait préféré ne pas entendre. Il savait qu’il était interdit à tout le monde de quitter la base à cette heure, sauf si ils en avaient l’autorisation ou l’ordre. Il pouvait raconter qu’il avait été chargé d’un boulot par sa hiérarchie, mais ce mensonge n’était pas crédible parce qu’il ne possédait pas d’arme à feu.
Il observa le visage de la jeune femme et fut pris d’un doute.

*Pourquoi a-t’elle l’aire mal-à-l’aise ? Elle garde sa main près de son couteau comme si j’étais son ennemi. Est-elle vraiment scientifique ?*

Ne trouvant aucun mensonge qui lui paraisse crédible, il décida de capituler.

*Après tout, si elle aussi a quitté la base avant l’heure autorisée, elle ne me dénoncera sûrement pas sans risquer que je la dénonce à son tour.”

“Bon okay, t’as gagné. J’ai quitté la base avant l’heure autorisée. Je te propose un marché : si tu ne raconte pas à tout le monde que je suis sorti ce matin, je ne te dénoncerai pas, d’accord ?”

HJ : Je suis absent ce week-end. Le RP reprendra probablement lundi.



"Hum, okay je ne dirais rien. Mais, puisque tu est là, pourquoi ne pas discuter un peu avec moi ? Tu est déjà dehors après tout."

William préférait rester seul. De plus, il devait rentrer à la base pour que son absence ne soit pas remarquée. Il vit la femme retirer sa main de sa ceinture et s’asseoir sur un rocher. Il avait du mal à comprendre ce que cette femme voulait : il y avait à peine une minute, elle avait la main sur son couteau et semblait mal-à-l’aise. Maintenant, elle voulait discuter avec lui et semblait confiante. Il consulta sa montre :

“On peut discuter sur le chemin du retour à la base.”

La femme resta assis, ne semblant pas vouloir retourner à la base. Elle se contenta de siffler un air pendant quelques secondes, avant de lui poser une nouvelle question.

"Pour quelle raison es-tu ici alors que c'est interdit ? Tu n'as pas l'air du genre à défier l'autorité pourtant."

William ne put s’empêcher de répondre d’un ton sec.

“Ce que je fais ici ne te regarde pas.”

"Ce que je fais ici ne te regarde pas.” Avait répondut l'homme d'un ton sec.

La jeune femme, légèrement vexée, fronça les sourcils. Elle n'était même plus agressive de par sa position nonchalente, et il osait lui parler de cette façon. Et bien, sa première rencontre avec un membre de la RDA ne lui plaisait vraiment pas, vu la non-sympatie de l'homme. Pourquoi est ce que cela ne l'étonnait pas ? La jeune marine soupira de mécontentement. Vraiment, elle détestait tout ces humains, orgeuilleux, pompeux et si irrespecteux.

"Et bien, tant pis."

Elle se leva de son rocher et regarda le RDA. Elle dis ensuite d'une voix froide:

"Non, je ne veux plus discuter avec toi, et encore moins t'accompagner jusqu'à la base. J'ai autre chose de bien plus interresant à faire."

Puis elle se tourna de façon aussi sèche que les paroles qu'elle avait prononcée, et, sans rien ajouter, repartit dans l'épaisseur de la forêt. Elle espérait pouvoir rencontrer quelqu'un d'autre de plus aimable, et avec un peu de chance, un na'vi. L'heure avait avancée, et elle décida de rentrer au camp. Peut-être d'autres membres de la confrérie étaient levés, et pourraient donc discuter avec elle.

[voila, désolée de faire un rp aussi cours, mais nous n'avons pas grand chose à nous dire ^^0 je stop là, tu finiras avec le tien, n'hésite pas à me dire si tu veux recontinuer. Encore désolée de couper court comme sa.]

William vit la jeune femme se lever. Elle commença à parler, mais William ne l’écoutait pas. Ses yeux regardaient dans le vague. Lorsque la femme lui avait demandé ce qu’il faisait là, un de ses souvenirs qu’il avait tenté d’oublier avait refait surface. Lorsqu’il avait quitté la base, il croyait qu’il voulait juste voir la jungle, mais dans la réalité, il cherchait à occuper son esprit pour ne pas penser à son passé. La question de la femme lui avait brusquement rappelé ce qu’il était venu faire dans la jungle et il n’avait pas du tout envie de parler de son passé.
Il finit par regarder la femme, mais constata qu’elle avait disparu, probablement vexée par sa réponse agressive. Il ne chercha même pas à savoir dans quelle direction elle était partie et commença à marcher en direction de la base. La beauté de la jungle le laissait indifférent, son esprit revoyait une ville, Matanzas, en ruine, un char en flamme et le cadavre d’un de ses amis, criblé de balles. Il ne pouvait pas oublier cet événement.
Il lui fallut une heure pour rejoindre la base et réussir à chasser ce souvenir de son esprit.

[Terminé]