Les derniers rayons du soleil nimbaient mon visage d’une clarté bienveillante. Une vue magnifique attirait mon regard émerveillé. Ma curiosité m’empêcha de faire demi-tour et je dus me résoudre à avancer. La nuit repoussa le soleil et ma vue devint moins perçante et plus approximative jusqu’à ce que la nuit noir m’obligea à me servir de mon sens du toucher. Les kilomètres que je parcourus défilèrent successivement à une vitesse incroyable sans que la fatigue se manifeste dans mes muscles. La découverte de ce monde inconnu m’excitait à chaque seconde, à chaque minute, à chaque heure et la joie m’envahissait. Il m’était devenu impossible de pouvoir me situer dans le temps. Mes doigts effleurèrent une surface rigide et sinueuse, qui me fit penser à l’écorce d’un arbre, ce qui me rassura car je me situais probablement dans une forêt épaisse et touffue. Toute la nuit je réfléchis à ce qui pouvait bien vivre ici, sur une planète aussi mystique, aussi naturel mais surtout aussi merveilleuse. La réponse à toute mes questions ne tarda pas car plus tard, au lever du jour, mon ouï me révéla une présence. Je ne me trompais pas parce que ce bruit bizarre se reproduisit à plusieurs reprises. Malgré une peur effroyable qui me saisit, ma volonté conquit mon reste de conscience et mon corps déambula vers le lieu ou les bruits m’avaient terriblement surpris un instant plutôt.
Soudain une chose extraordinaire se produisit : une créature démesurée me tenaillait du regard l’arc bandée et visée sur moi. Quelque mots ordinaires de politesses sortirent de ma bouche mais l’être qui me dévisageait ne semblait pas comprendre un mot des mes paroles. Un silence assourdissant pesait quand tout à coup cette créature gigantesque et bleu se mit à dialogué, à ma grande surprise, en langue française avec un accent quasi-inexistant. Ma peur s’estompa, remplacée par de multiples questions plus ou moins banales présentent dans mon esprit. Cette créature m’appris beaucoup de chose sur elle ; sa race s’appelait « Na’vi ». C’était une Na’vi femelle âgée de dix-sept ans qui se nommait kymia. Ensuite elle continua à me dévisager d’un air mystérieux et assez effrayant jusqu’à ce que des appels de langue Na’vi (incompréhensible pour moi) nous parviennent. C’est alors que je vis dans ses yeux étincelant une lueur de terreur qui me fit comprendre qu’il fallait que je prenne les jambes à mon cou dans l’instant qui suivait. Des bruits de sabots résonnaient dans cette immense forêt dans laquelle je me perdis après une course titanesque. Alors, ma découverte n’était pas vaine, en réalité l’espoir renaissait en moi après cette rencontre hasardeuse. Le soleil de ce monde qui se nommait « Pandora » d’après kymia, m’exaltait et bientôt la soif et la fin me tenaillèrent au creux de mon estomac qui criait famine.
Soudain une clairière se découvrit devant moi et au-dessus d’elle se tenait une chute d’eau qui permis que je me desaltère et je me nourrissais de plantes. Bientôt je trouvai une petite grotte qui m’abrita des bêtes sauvage qui rôdaient la nuit. Je commençais à m’habituer à Pandora et à toutes ses immenses forêts, sa beauté du paysage. Pandora me plaisais… Un matin où le soleil m’éclairait de ses premiers rayons, je revis kymia et son fameux arc mais cette fois elle ne me visait pas !!! Je lui demandai de bien vouloir m’emmener voir son peuple, les Na’vi, mais elle refusa à plusieurs reprises. Il m’était impossible de lui faire changer d’avis alors elle m’expliqua les raisons. Son peuple détestait les étranger et normalement quand les Na’vis en croisaient un, ils avaient l’ordre de le ramener a leur camp et de le condamner à mort sans aucune exceptions. Je n’avais aucune chance d’y arriver vivant alors j’abandonnai la lutte contre kymia et je dus me faire à l’idée qu’il y aurait une autre occasion par la suite. Tout de même je ne regrette pas mon exploration de Pandora et ses immenses et magnifiques forêts ainsi que sa végétation multicolore et variée. Mais je n’oublierai surtout pas kymia, et son peuple, les Na’vi qui habite ces territoires tout en respectant la nature et en étant en harmonie avec les animaux. Leur culture devait être merveilleuse mais je reviendrais une autre fois dans ce monde spectaculaire et immense qu'est Pandora la planète la plus naturelle et la plus extraordinaire que je n'ai jamais visité. Il ne faut pas que cette terre sainte soit abimée par des étrangers et je comprends parfaitement la decision de kymia qui ne veut pas que je meurs et qui veut avec son peuple conserver leur planète.