Ka'Jil

Nom du Na'vi : Ka'Jil (kadjil)

Mentalité : Ka'Jil est ce que l'on peut appeler un surdoué. Vif, intuitif et ingénieux, parfois il lui arrive de "voir" des choses comme inspirées par Eywa elle même. Ka'Jil voue une adoration sans bornes à Eywa et est très respectueux de ce monde et de sa tribu, mais il a quelques désaccords sur les pratiques rituelles des Na'Vis, sur la forme plutôt que sur le fond.
Ka'Jil a une certaine retenue, c'est principalement la colère qui est réprimée, mais tout barrage a sa limite. Il a plusieurs ambitions pour l'avenir ; que ne reviennent jamais les Humains qui considèrent que tout leur est dû, devenir chasseur pour voler dans les cieux et trouver une partenaire.

Description physique : Ka'Jil ressemble a un mâle normal avec une peau bleue zébrée comportant des taches fluorescentes, une tresse qui renferme les filaments permettant le lien, un nez aplati à la une truffe rosée, des yeux aux grandes iris jaunes et une queue longue, souple avec une petite touffe au bout.
Mais Ka’Jil fait plus d'une tête de moins que ceux de son âge. Son déficit de puissance physique est compensé par une agilité et une vitesse plus importante. Ses articulations sont d’une souplesse significative ce qui lui permet des manœuvres audacieuses lors de ses déplacements dans la jungle de Pandora.

Histoire : Ka’Jil est né il y a un peu plus d’une vingtaine d’années, la naissance du jeune Na’Vi fut célébrée par toute la tribu comme il est coutume de le faire. Jusqu’à l’âge de trois mois le jeune Ka’Jil était un enfant normal, avec les bons comme les mauvais côtés, mais par la suite il fut victime de nombreux maux. Fièvres, rhinites, difficultés respiratoires et d’autre encore selon les noms en usage chez les Humains. Sa vie ne fut pas grandement menacée grâce au savoir médicinal des Na’Vis, mais Ka’Jil pris un retard de croissance qui allait rester avec les années. Heureusement après la première année cela passa et n’est plus aujourd’hui qu’un mauvais souvenir pour ses parents, il ne tomba presque plus jamais malade.

Lorsque Ceux-qui-viennent-du-ciel arrivèrent, il fut de ceux qui allèrent dans ces écoles humaines. Les Humains sont des êtres très perturbant. Certains sont persuadés de mieux connaître les choses que les autres, d’autres considèrent qu’ils peuvent se servir impunément et faire ce qui leur plait sans conséquence. Ceux là ne devraient pas pouvoir mettre les pieds sur Pandora à son humble avis. Et puis il y a les autres, la minorité ; en tous cas sur Pandora, qui sait comment sont les Humains restés dans leur monde ?

La destruction de l’Arbre Maison et la bataille pour protéger l’Arbre des Esprits à ramené beaucoup de Na’Vis au sein d’Eywa, dont le père de Ka’Jil. Mais il ne faut pas s’aveugler d’espoir, d’autres Humains vont venir pour les mêmes raisons et vraisemblablement les mêmes convictions. Sauf que ceux là apporteront peut être des armes plus meurtrières encore.

Tribu désirée : Omaticaya

Classe désirée : Archer

Test RP :
Le deuxième Grand Chagrin est terminé, mais il n’y a pas eu que des morts, il y a des blessés aussi. Tous ne sont pas guéris et certains ont besoin des feuilles de Paywll pour se rétablir. Les machines en mourant dégagent un souffle de feu qui cause de vilaines blessures ; c’est douloureux et long à guérir. Avec tous les Ioreyus et les Penghrraps poussant dans cette partie de la jungle le chef avait jugé sans risques d’envoyer de jeunes Na’Vis récupérer ces ressources, aucun danger ne peut surprendre les vifs Ioreyus. Trois qui récoltent et un qui surveille les alentours, au départ nous devions être deux fois moins nombreux mais d’autres jeunes ont tenus à participer. C’est Tilandru, avec qui je devais y aller, qui leur en as parlés. Lui et moi avons le même professeur. Il est plus grand que moi, plus fort aussi, mais bien moins vif. Il a vraiment beaucoup de tâches donc la nuit on le repère vite.

Dans un silence relatif nous récoltons les feuilles pour remplir le panier tel que demandé, en remerciant les Paywll pour leurs feuilles. Petit je m’étais brulé en voulant m’approcher du foyer, après application du remède à base de Paywll je n’avais plus du tout eu mal et il n’y eu aucune trace de l’incident. J’espère que la souffrance de leurs brûlures sera tout aussi apaisée. Le retour au Kelutral fut rapide et sans encombre, si l’on omet le plus jeune qui s’est mis à toucher les Ioreyus par jeu avant de se faire réprimander pour la frayeur causée. Nous n’avons croisés qu’un Yerik bondissant et un Angtsik dont nous nous sommes éloignés vite et discrètement. Une fois de retour je suis libre de faire ce qu’il me plait car ce n’est pas moi qui porte le panier de feuilles, Tilandru a reçu cette charge, et les deux autres frères se sont dispersés, j’en profite donc pour chercher ma mère que je n’avais pas vue depuis la veille. Le Kelutral où nous résidons désormais est plus jeune que celui abattu par les Humains, mais il promet de devenir presque aussi grand et d’accueillir les futures générations d’Omaticayas.

- Ka’Jil, mon fils. Tu es déjà revenu. Rien de fâcheux n’est arrivé ?

Les mères se sont vu conférer par Eywa cette mystérieuse capacité à toujours savoir où sont leurs enfants et ce qu’ils font, c’est exaspérant de chercher et d’être trouvé.

- Rassures-toi, Maman. Nous y sommes simplement allés en plus grand nombre que prévus. Il ne faut pas t’en inquiéter.

- Bien. Il faudrait que tu manges maintenant, tu n’as pas du prendre plus qu’un nikt’chey avant de partir n’est-ce pas ? … Je m’en doutais alors je t’ai amené des brochettes de Teylus, tu ne bougeras pas d’ici avant d’avoir tout mangé, il te faut au moins cela en attendant le retour des chasseurs.

Elle est légèrement plus grande que moi, je pense qu’elle va continuer à me voir comme si j’étais un petit enfant. Mais bon, les Teylus c’est vraiment délicieux, donc je ne dis pas non du tout.

- Maintenant tu peux aller t’occuper comme tu l’entends. Mais ne t’éloignes pas trop du Kelutral. Tu connais les ordres.

Après un rapide remerciement je m’éclipse, ce n’est pas que je ne l’aime pas mais j’ai des choses à faire. Je commence souvent mes journées par grimper au sommet de l’arbre pour observer les Ikrans voler dans le ciel. Les Ikrans sont de magnifiques créatures et il me tarde d’être prêt pour tenter d’établir le lien avec l’un d’entre eux. Ce doit être une sensation magnifique de voler avec un Ikran. J’ai déjà une expérience de Tsaheylu avec les Pa’Lis, mais je suis trop mauvais cavalier. J’espère m’en sortir mieux dans l’air que sur le sol, ou alors c’est un manque d’entrainement.

Je n’ai pas pu voir beaucoup d’Ikrans aujourd’hui et ils ne se regrouperont pas avant le soir. Plus haut dans le ciel, quelque part, se trouve un autre monde, habité par les Humains. Considèrent-ils avec plus d'égard leur propre monde ? Cela ne m’importe pas en fait. Je m’inquiète d’avantage de savoir qu’il y en a d’autre, beaucoup plus d’autres Humains. Ceux qui étaient ici sont venus avec des armes pour se défendre des animaux et des plantes, qu’adviendrait-il s’ils venaient pour attaquer ? Je ne doute pas qu’ils le feront, les Humains semblent majoritairement être des parasites voraces. Et il est impossible de trouver un compromis avec eux, ils détruisent, ils pillent, ils se désintéressent, ils veulent un nouvel endroit à parasiter. Si on commençait à les laisser faire, notre monde se changerait en terres mortes. Il ne faut pas laisser un mal s’installer, il est beaucoup plus difficile de le faire partir ensuite.

Je m’ôte ses pensées de la tête, ça n’aidera en rien, s’entrainer si. Il est temps de retrouver mes frères et sœurs pour un entrainement de tir à l’arc, je n’arrive toujours pas à satisfaire notre professeur. Descendre du sommet me fait de l’échauffement. Au pied du Kelutral il y a beaucoup d’activité, des femelles s’affairent à préparer le prochain repas, tresser des feuilles et veiller les derniers blessés qui aimeraient ne plus rester coincer là. Discutant dans un coin trois Na’Vis de la tribu Yû K’ta, le troisième n’a rien mais il reste avec les deux autres jusqu’à leur rétablissement avant de repartir dans les plaines ensemble, ce qui devrait durer encore un moment étant donné leur état. Pas vraiment loin les Pa’Lis qui les accompagnent se délecte du nectar des fleurs. Ils sont vraiment immenses, je ne sais pas si je serais capable de monter dessus tout seul.

Me voilà au lieu de rencontre. Il y a moins de professeurs depuis la bataille pour protéger Utral Aymokriyä. Les professeurs valides ayant plus d’un groupe d’élève l’on dispose de moins de temps pour recevoir leurs enseignements. Cela ira mieux quand les blessés iront mieux. Heureusement je ne suis pas en retard, ils seraient partis sans moi sinon. Je vois Tilandru qui arrive, il nous reste encore un petit moment avant que notre professeur n’arrive et il le sait alors il ne se presse pas.

- Les feuilles les ont satisfaites ?

- Je pense, je ne suis pas resté assez longtemps pour l’apprendre. J’avais faim, je n’avais rien pris depuis la veille. Hey ! Neeryu arrive !

- Vous êtes déjà là. J’ai manqué quelque chose ce matin ?

- Non il ne s’est rien passé, mais si tu veux le faire la prochaine fois n’hésite pas à te proposer. Tilandru à trouvé deux frères pour nous aider, un peu disperser mais c’est allez plus vite.

Neeryu est la seule femelle de notre groupe d’élèves. Nous faisons la même taille. Elle a de jolis yeux clairs et sa peau tire un peu sur le mauve. Elle est téméraire, agile et vive. Tilandru aimerait l’avoir pour compagne mais il ne peut pas encore en prendre. Ce qui est heureux car ce n’est pas réciproque… pour le moment. Comme chaque fois qu’il la voit pour la première fois de la journée il oublie tout le reste et s’apprête à lui faire un compliment.

- Tu as refait tes tresses. Tu es très jolie avec celles-ci.

- Vous discuterez coiffure plus tard. Je ne suis pas ici pour cela. Aujourd’hui vous allez tâcher de me suivre, on part en exploration.

Notre professeur est arrivé. Agastya est un très grand guerrier, il a beaucoup vécu et ses leçons sont toujours passionantes. Mais il à beaucoup trop de cicatrices, j’espère ne jamais en avoir autant. Depuis le dernier Grand Chagrin nous n’avons plus été autorisés à recevoir des enseignements trop loin du Kelutral par précaution, ou simplement à nous en éloigner. L’exploration de cette partie de la jungle doit être enfin suffisamment poussée, on devrait avoir les détails des zones qui nous sont interdites au plus tard ce soir, peut être qu’Agastya nous les indiqueras. Pour ma part j’ai envie de crier ma joie, à force de rester coller les uns aux autres des tensions étaient apparus entre les jeunes. On va enfin pouvoir se dégourdir. Je dois avoir à peu près le même sourire joyeux que Tilandru et Neeryu.

- En route, nous serons de retour à peu près pour le coucher du soleil, j’espère donc que vous avez mangés quelque chose d’assez consistant.