Brise légère ~ [PV:Beyda'amo]

Invité

Loin de tout stress, loin de tout bruit, Tsawa avait trouvé refuge avec son ami Taw sur les rives d’une étendue d’eau salée. Comme chaque matin, c’était à l’aube qu’elle avait quitté les siens pour partir à la découverte des zones qui l’entourait. Jusqu’à se jour, elle n’avait encore jamais vu de ses propres yeux la mer, car dans le passé elle côtoyait beaucoup plus la zone forestière jusqu’à ce que les humains envahissent un peu plus son territoire et l’obligeant à se reculer jusqu’ici pour avoir la paix. C’était aussi la première fois pour Taw, ce prédateur des forets eu une grande surprise quand il posa pour la première fois ses pattes dans le sable fin. A ce premier contact, Tsawa s’abaissa, posa un genou à terre et du bout de ses doigts elle alla effleurer le sable fin. Elle ressentit alors la chaleur du sol se faufiler doucement entre ses doigts, puis sentit la douceur de celui-ci et remarqua avec quelle facilitée le sable pouvait se glisser entre ses doigts. C’était une sensation très agréable au touché, un sourire se faisait alors sur son visage tandis que ses yeux, curieux, analysaient et repéraient dans quel décor elle était. Depuis ses dernières découvertes quelques années s’étaient écroulées comme une grande partit de son clan. C’était en particulier pour ces raisons qu’elle n’avait plus quitté sa tribu depuis un petit moment. Taw sachant chasser seul, pouvait quand à lui se promener non loin de la tribu pour chasser avant de revenir aussi près d’eux. Les temps n’étaient plus aussi doux et aussi sécurisant qu’auparavant. L’être humain était devenu menaçant et semblait être un nouveau prédateur qui tue presque par plaisir et en grande quantité. Au village on avait beaucoup demandé l’aide de Tsawa, cette jeune Na’vi qui dans le passé avait prouvé plus d’une fois son courage et son esprit ingénieux pour se sortir de ses sales affaires. Avec le temps, Tsawa fut comme dégoutée de l’espèce humaine, elle qui auparavant était si curieuse à leur sujet maintenant elle était toujours mais d’une autre manière, elle voulait comprendre pourquoi s’acharnaient-ils sur eux.

Tout semblait si compliqué et si dangereux, lors de ces années difficiles, la jeune Na’vi avait perdu sa mère, les armes de ces êtres humains étaient bien trop fortes et semblaient sortir tout droit de la bouche de l’enfer. Elles crachaient du feu et des projectiles plus durs qu’aucuns matériaux encore découvert ici à une vitesse impressionnante. Elles étaient encore plus rapides que les flèches du meilleur archer de la tribu, rien ne semblait pouvoir les détruire ou les arrêter. Alors qu’elle méditer encore sur cette idée, elle se releva doucement et s’avança vers cette étendue de bleue qu’elle avait devant elle. Le paysage était magnifique, le vent offrait une légère fraicheur agréable qui portait l’odeur de la mer jusqu’au visage de la jeune Na’vi. Cette petite humidité dans l’air donnait l’envie à Tsawa de fermer un instant les yeux. Si sont peuple avait étés en paix, peut être qu’elle aurait découvert plus tôt cet endroit. Après tout elle n’en était pas très loin. Pendant que Taw faisait des bonds dans le sable en aillant une certaine crainte de se faire engloutir par celui-ci, Tsawa avait préférer tremper ses pieds dans l’eau et s’assoir au bord de celle-ci. La mer était calme et l’eau était fraiche, rien ne semblait être menacé et donc aucune menace ne semblait venir. C’est alors que la jeune Na’vi ressentit pour la première fois depuis longtemps une paix intérieur aussi grande et aussi douce. Non loin d’eux une chaine de montagnes semblaient s’avancer dans la mer, elle aussi avait peut être envie de fuir les souffrances qui se passait en ce moment. Cependant ses rochers semblaient rongés par la mer qui venait s’écraser contre la paroi, Tsawa se demanda alors qu’elle effet aurait l’eau salée sur les armes des humains. L’eau pourrait aussi ronger leurs armes ou les mettre hors d’usage ? Elle devait essayer, mais avant sa elle devait se procurer une de leur arme et ça c’était loin d’être gagné.

Mettant alors cette hypothèse dans le coin de sa tête, son attention fut reportée sur Taw qui était venue boire dans l’eau. Quelques lapés de celles-ci furent suffisante pour lui couper l’envie de boire encore ici. L’eau était beaucoup trop salée pour être bu et ne faisait qu’augmenter sa soif. Une grimace étrange se fit alors sur Taw, dégouté de cette eau il retourna sur ses pas pour trouver une source d’eau potable, mais avant ça, il s’arrêta à la lisière, observa Tsawa par-dessus son épaule puis partit en quête d’eau potable. Tsawa ne s’inquiétait pas pour lui, plus d’une fois il avait mesuré sa force et s’était sortie d’affaire bons nombres de fois sans elle. Bien qu’il n’était pas encore tout à fait adulte, il pouvait se gérer seul ce qui réconfortait la jeune Na’vi. Quand le jour pour lui de la quitter se présentera, Tsawa savait qu’elle n’aurait aucun mal à le laisser partir, elle avait joué son rôle de protectrice et elle devrait un jour ou l’autre le laisser retourner à la vie sauvage. Lentement elle se laissa tomber en arrière, se couchant ainsi sur le sable chaud et fit quelques mouvements dans celui-ci avec ses bras en attendant le retour de Taw. Elle n’avait aucune envie de bouger plus que cela, l’espace était ci agréable qu’elle n’avait pas encore envie de retourner parmi les siens pour voir les blessures, les corps et autres œuvres des humains. Eux qui étaient auparavant une grande et belle tribu, ils étaient devenus en l’espace de quelques temps, plus qu’une poignée d’individus.

Depuis ces temps, Tsawa n’avait pu dormir correctement, déjà car elle aidait à soigner et qu’en plus les horreurs qu’elle voyait la journée, la hantaient la nuit. A cette pensée elle ouvrir brusquement les yeux, les plissa un peu et fixa le ciel. Elle n’était pas rongée par la haine mais par la tristesse. Elle ne voulait pas juger ces êtres car ils devaient surement exécuter les ordres de quelqu’un de plus grand et plus fort, comme eux quand leur chef demande quelques choses. Alors, peut être quand frappant directement leur chef, ils avaient une chance de faire cesser ce massacre. Ce problème occupait beaucoup l’esprit de Tsawa, elle n’avait pas envie de voir son peuple disparaitre, mais n’avait pas non plus envie de passer pour un montre en reproduisant les faits sur le camp adverse. Elle ne voulait pas s’abaisser à leur stupidité primaire et préférait chercher un moyen plus subtil pour enterrer la hache de guerre. Tout ceci commencer à lui donne mal à la tête et alors qu’elle s’apprêtait à se lever, sa main se posa sur un coquillage de toute beauté. Elle se recoucha alors tout aussitôt et observa celui-ci, la tête couchée sur le sol. Elle passait ses doigts sur la matière, celle-ci était douce et semblait être polit. Curieuse elle le porta jusqu’à son nez pour sentir l’odeur qu’il avait, mais à part l’odeur du sel et des algues elle ne sentit pas grand-chose. Puis instinctivement elle le porta à son oreille et là quelque chose d’étrange sembla se produire. Elle avait l’impression d’entre la mer, mais de manière plus forte, comme si elle était sous l’eau et qu’elle pouvait cependant entendre les roulements des vagues. C’était étrange mais cela semblait lui faire oublier un peu les différents problèmes qui lui trainaient dans la tête.

C'était encore une très belle journée qui s'annonçait dans le ciel de Pandora lorsque Beyda'amo le Olo'eyktan du clan des Cavaliers des Grandes Plaines arriva, avec Ururu sa Palulukan, aux bords de mer. C'était un endroit reculé où les humains de la RDA et les Fanatiques n'avaient jamais mi les pieds, ce qui faisait donc de cette endroit, un endroit de pure plaisir sans grand danger apparent.
Cela faisait quelque temps maintenant que le Na'Vi n'avait pas, bien qu'il le désirait depuis, enterré ses pieds dans le sable , cela remontait à un quinzaine d'années déjà. C'était pendant la période intermédiaire entre le départ et le retour de cette menace extra-pandorestre que sont les humains.

Mais maintenant qu'il était la, il n'allait pas s'en priver. Beyda'amo descendis de sa monture et ni une, ni deux, ensabla ses pieds. A ce moment précis, jaillirent en lui plein de souvenirs de cette époque calme où il n'était qu'un jeune Na'Vi qui serte, aimait se battre mais qui n'aurai jamais cru un jour être le plus puissant des Na'Vi de sa génération et être le meneur de son clan.

Prenant plaisir à marcher le long de la mer, il arriva, là où se trouvait allongé sur le dots, une jeune Na'Vi qui paraissait, à première vue, très charmante. Enfin de la par de Beyda'amo, ça n'avait rien d'étonnant, car pour lui, toutes les Na'Vi de sa génération étaient soi très belle, très charmante, ou bien très gentil, est même les trois à la fois. C'était comme çà, il adorait toutes les Na'Vi de tous les clans. Mais il ressentait en elle quelque chose de particulier, que les autres n'ont pas, c'est comme si elle Eywa veillait sur elle continuellement, comme si elle ne faisait qu'un avec elle. Le guerrier serait-il tombé sur une Tsahik? Une seul façon de le savoir vint à l'esprit de Beyda'amo.

Il décida alors d'aller à sa rencontre, elle paraissait détendu et toute son attention était absorbé par ce coquillage qu'elle avait porté à son oreille. Lors ce que Beyda'amo arriva vers elle, ses pieds près de sa tête, il se pencha en avant pour se retrouver face à face inversé avec elle, se qui engendra une ombre sur le visage de la jeune Na'Vi qui ouvrit les yeux. De jolis yeux jaune brun resplendissants et pétillants firent leur apparition. Beyda'amo ne put s'empêcher de sourire tout en lui murmurant un "kaltxì" amicale et chaleureux.