Rencontre avec une humaine

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Je me réveilla un matin, et je sentis de la chaleur autour de moi, beaucoup de chaleur. Je releva la tête, et je vis le pire, mon village brulait, tout les Na'Vi autour de moi criait, et courait. Je vis un enfant brulait, tout seul, dans son hamac. Je sortit en vitesse de mon hamac, et je sortit l'enfant de son hamac, je le mis dans l'eau, et je le donna à une Na'Vi, je tenta d'aider le maximum de personne, jusqu'à ce qu'un arbre me tombe s'écroula sur moi, je vit ma vie défiler devant mes yeux, les moments ou mon père m'entrainer au tir à l'arc, quand il me montrait son Ikran, ou qu'il me montrer comment il chassai, je me souvenais qu'il me disait que j'aurais le mien plus tard. Mais non, ça n'arriveras pas, j'allais mourir. Je sentit l'arbre en flamme m'écrasait, quand j'entendis mon prénom :

"Ir'Io ! Ir'Io !"

Je me releva brusquement, ce n'était qu'un rêve, ou plutôt un cauchemar... Oui, un terrible cauchemar. Je regardas autour de moi, mais je ne vis personne m'appelais.
Je me dis alors que j'avais encore des choses à accomplir avant de mourir, je voulais chevaucher Toruk, la dernière ombre. Je sortis de mon hamac, et je partis voir si je pouvais être utile à quelqu'un. Une Na'Vi me demanda alors d'aller chercha des poissons, ce que j'acceptai. Je ne prit seulement un sac et mon arc, et évidemment mon couteau. Je voulais me perfectionner au tir à l'arc, en tirant sur les poissons. Je partis donc vers la mer, là où les poissons étaient nombreux. Arrivais la-bas, je vis un engin terrien, un hélicoptère comme ils appellent, atterrir à coté de la mer. Des hommes, et une femme sortirent de l'appareil. J'avais déjà rencontrer une femme, mais c'était une marcheuse de rêve, et d'autres hommes, qui maintenant étaient mort. Mais ce qui descendait n'étaient pas pareil, ils étaient armés aussi, mais j'avais l'impression qu'il n'étaient pas comme les hommes que j'avais rencontrer avant. Je me cachais derrière un arbre, quand, à mon plus grand désespoir, je fis craquer une branche, et les humains s'approchèrent.

Invité

Un grand bruit d'une fin de liquide passant par une paille résonna dans l'un des bureaux de l'établissement. Un laboratoire ou reposait quelques objets personnels, beaucoup d'engins que beaucoup auraient pu qualifier de « torture », et un grand meuble sur lequel étaient posés quelques ordinateurs. Un siège, dos à la porte faisait quelques infimes mouvements de rotation, des arcs de cercles jamais complets. Confortablement installée dedans, une jolie rouquine d'un mètre cinquante avec un bonnet d'hiver noir posé sur la tête, ainsi qu'un débardeur et un short court. Ses mains fines apposées sur un grand verre de soda duquel dépassait une grande paille qu'elle entreprenait de mordre à coups de dents distraits. De près elle dégageait une aura de folie qui aurait fait peur à n'importe quelle personne un minimum dotée de raison. Il n'y avait qu'à voir ses yeux qui fixaient le plafond alors qu'elle réfléchissait silencieusement, ou presque.

Puis, brusquement, la rouquine se leva, envoyant valser le fauteuil sur le sol après quelques vacillements dangereux. Sans plus d'explication elle attrapa ses grosses chaussures en cuir qu'elle mit sans attacher les lacets. Elle parcourut ensuite les établissements en sélectionnant au hasard quelques soldats qui pourraient leur servir. Les consignes de sécurité furent données à grand renfort de cris, et quelques minutes plus tard elle se trouvait dans un hélicoptère, un masque informe et laid sur le visage.

Ils parcoururent ainsi quelques lieux avant de se poser, face à un étrange bonhomme bleu haut de trois mètres. Elle sauta de l'appareil à un mètre du sol. C'était dangereux, mais elle était folle. Et puis, elle avait décidé d'aller sur le terrain. Dieu qu'elle aimait donner des ordres.
L'indigène, comme elle se plu à l'appeler, était dissimulé derrière un arbre, mais par elle ne savait par quelle étrange chose, elle le voyait parfaitement. Enfin, elle l'avait vu, et maintenant son esprit de scientifique voyait pour elle les gestes qu'il ferait. Il fit craquer une branche, elle l'apostropha en langage Na'vi sommaire, railleuse. On ne refaisait pas le monde ; il était donc interdit de la refaire elle. Ça n'aurait été que pur sacrilège.

Une larme de sang créée par une larme de plomb. Laquelle chutera la première ?

Sourire fou. Glacial. Elle n'avait retenu de ses leçons pour apprendre la langue de ce peuple, que ce qui l'intéressait vraiment.

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Après avoir fait craquer une branche, la femme me cria :

"Une larme de sang créée par une larme de plomb. Laquelle chutera la première ?"

Je ne compris pas ce que cela voulez dire, surement une expression humaine. Je posa au sol mon arc, mais je garda mon couteau. Je sortis de ma cachette, et je parla :

"Je n'ai pas l'intention de me battre, je veux simplement pécher des poissons pour mon village. Que venais vous faire ici ?"

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Quand tu répond ??

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Il était grand comme deux fois elle... et il cherchait des poissons ! La rouquine le regarda un moment, à la limite de lui exploser de rire à la figure. Elle était profondément individualiste. Il semblait vivre en parfaite symbiose avec sa communauté. Rire. Larme de sang, larme de plomb, larme de sel ? Elle leva une main pour que ses soldats arrêtent de mettre en joue la malheureuse créature, et elle s'approcha 'elle, nullement inquiétée par ses mains grosses comme des hachoirs qui battaient les cuisses du grand truc bleu, avec un couteau non moins impressionnant.

« Je connais un endroit où l'on trouve beaucoup de poissons... je me ferai un plaisir de t'y emmener si tu le souhaites. »

Là elle faisait sensiblement penser à l'un de ces pervers amateurs d'enfants, mais elle n'était pas du tout comme ça, seul la science l'intéressait, et si tout se passait bien, le Na'vi se retrouverai rapidement disséqué sur un table d'opération.

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